©DR
Marc Coppey, comme beaucoup d’artistes sera sur les routes des festivals cet été. Dès demain il jouera à la Collégiale Saint-Pierre à Gerberoy, puis sera présent aux Grandes Heures de Saint Émilion (le 11 juillet), aux Musicales des Côteaux de Gimone (le 13 juillet), au Nice Classic Live (le 16 juillet), au Festival Academy de Budapest (le 17 juillet), au Festival de Caunes-Minervois (le 27 août) et au Festival International de Musique de Besançon (18 septembre). Au gré de ses pérégrinations estivales il partagera la scène avec François Dumont, Fabrizio Chiovetta, Michel Béroff, Marie-Josèphe Jude, Pierre Fouchenneret, Barnabás Kelemen, Mariko Inaba-Messina, Lise Berthaud et bien d’autres. Il jouera avec l’Orchestre Philharmonique de Nice sous la direction de Jean-François Heisser et avec l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté sous la direction de Jean-François Verdier.
Pour ceux qui ne pourront pas aller l’écouter, il offre chez AUDITE, le fameux label qui a publié entre autres, le cycle Mahler dirigé par Rafael Kubelik et l’orchestre de la radio bavaroise, deux albums magnifiques : French Cello ( Audite 97.802) et de la musique de chambre en solo, en duo, de Zoltán Kodály (Audit 97.797). French Cello revisite les chefs-d ’œuvres pour violoncelle de cette fameuse musique française du XIXème siècle. Strasbourgeois, pour Marc Coppey c’est une aventure de sa région en ouverture qu’il propose avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg sous la direction de John Nelson une composition de l’Alsacien Léon Boëllmann – Variation symphoniques, op.23 – mort à 35 ans. C’est avec une large charge émotionnelle qu’il joue cette courte pièce.
Puis, il fait la démonstration de ses qualités d’interprète sensible et la plénitude de son jeu avec les fameux Concerto n°1 de Camille Saint-Saëns et celui d’Édouard Lalo. Le dialogue entre l’orchestre et John Nelson, chef qui aime la musique française du XIXème siècle, est très présent. Cet album glorifie l’inventivité du violoncelle français avec deux œuvres pour violoncelle seul Élégie op.24 de Gabriel Fauré et Le cygne extrait du Carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns. Marc Coppey fait partie de cette grande école française du violoncelle qui se perpétue depuis d’André Navarra, Paul Tortelier, Philippe Muller…
C’est dans un tout autre registre qu’il propose des œuvres de Zoltán Kodály . La sonate pour violoncelle seul est assez redoutable à interpréter. Il a bénéficié des précieux conseils du violoncelliste et pédagogue János Starker, qui étudia auprès du compositeur hongrois. Le pianiste Matan Porat et le violoniste Barnabás Kelemen, l’accompagnent pour compléter ce programme célébrant insi un composteur qui aura véritablement bouleversé le langage du violoncelle au début du 20ème siècle. Allez, passez donc un bel été en compagnie de Marc Coppey !
