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« JEUNES TALENTS » : ENSEMBLE EDELWEISS

Cathédrale Sainte-Croix de Paris des Arméniens, 13-15 rue du Perche 75003 Paris

Lundi 13 novembre 2023, 20h

Jacques Duphly (1715-1789) : La De Drummond (1768)

Jean-Sebastien Bach (1685-1750) : Sonate pour violon et luth baroque en la majeur BWV 1025a (arr.pour viole de gambe)

Carl Friedrich Abel (1723-1787) : improvisation dans le style

Bernhard Joackim Hagen (1720-1787) : Duetto en sol majeur

François Couperin (1668-1733) : Le Dodo ou l’Amour au berceau

Antoine Forqueray (1672-1744) : Suite en sol mineur

Jean-Philippe Rameau (1683-1764) : Les tendres plaintes (1724)

Christian Gottlieb Scheidler (1747-1829) : Variation sur un thème de Mozart (Don Juan)

Lars Daniesson (1958 -) : Waiting (2013)

Noé Becaus , viole de gambe

Thomas Vincent, luth baroque, théorbe

Bon depuis Tous les Matins du Monde et Jordi Savall, la viole de gambe est devenue un instrument vedette. Marin Marais fait partie de nombreux concerts de par l’Europe. Avec ces deux musiciens c’est une autre vision que l’on a eu de cet instrument : un instrument moderne ! Oui car le jeune Noé Bécaus de part ses études et de son environnement la fait sonner comme on n’a pas l’habitude de l’entendre ; il fait des variations, des impros, tout à fait modernes. Bon le jazz fait partie de son cursus et cela se sent.

Dès le premier morceau de Jacques Duphly on avait l’impression qu’il avait une basse entre les jambes et son improvisation avait des allures de jazzman. Première découverte ! Ce n’est pas par hasard si les deux musiciens ont terminé leur concert avec une œuvre de Danielsson un bassiste réputé qu’on peut entendre dans les disques, entre autres, du pianiste de jazz exceptionnel arménien Tigran Hamasyan. Improvisation encore et de quelle façon dans le style d’Abel, illustre inconnu pour nos oreilles. Il aurait pu à la manière d’un Keith Jarrett faire une impro d’une heure que l’on aurait été aussi heureux.

Bon il n’était pas seul, loin de là, c’est un duo et Thomas Vincent était bien présent. Lui aussi a fait une belle impro sur un thème de Mozart d’un dénommé Scheidler, encore un inconnu pour nous. Le clou de la soirée, si on peut dire, c’était une œuvre totalement écrite pour ces instruments une suite de Forqueray, Antoine, on s’y perd un peu dans tous ces Forqueray. Là nos deux jeunes talents se sont lâchés et nous ont impressionné, si cela n’était pas déjà fait. C’est cela les concerts des Jeunes Talents, découvrir des musiciens qui ont à dire des choses quel que soit leurs instruments. Avec Edelweiss (une plante très compliquée à trouver, rarissime) oui on était dans les sommets de l’impro, de la musique ! Beinh Viole de Gambe, Luth, sûrtement les instruments du futur ?

Le prochain concert Jeunes Talents, au Temple du Foyer de l’Âme à 12h30 le 15 novembre avec Apoline Rai-Westphal soprano et Paul Coispeau, piano.

Et puis on peut toujours soutenir cette association en participant: bureau@jeunes-talents.org ou www.jeunes-talents.org

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