UA-159350346-1

« FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ » : L’ ARCHITECTURE DANS LE CINÉMA MUET

73 Av. des Gobelins, 75013 Paris

Jusqu’au 14 mai 2024

En lien avec les expositions Renzo Piano-Paris et Architectures remarquables, Les Cinépalaces, la Fondation propose un cycle de films inédit élaboré en collaboration avec Ehsan Khoshbakht, architecte, réalisateur, auteur du livre Celluloid Architecture (2009), programmateur et co-directeur du festival Il Cinema Ritrovato. La programmation explore la relation entre le cinéma et l’architecture à l’ère du muet à travers une quarantaine de films – courts ou longs – fictions, documentaires ou œuvres expérimentales.

L’architecture y apparaît tour à tour comme une vision pessimiste d’un avenir régi par les gratte-ciel et les lignes droites dans les fantasmes dystopiques tels que Metropolis (Fritz Lang, 1927) ou High Treason (Maurice Elvey, 1929), tout autant qu’une source d’émerveillement à travers les fantaisies orientalistes du Voleur de Bagdad (Raoul Walsh, 1924) ou de Geheimnisse des Orients (Alexandre Volkoff, 1928), un manifeste du style Art Déco dans L’Inhumaine (Marcel L’Herbier, 1924) ou l’expression d’une architecture qui tourne drôlement mal dans One Week (Buster Keaton, 1920).

Le cycle rend également compte du travail de certains architectes sur les décors de film, à l’image des toiles de fond peintes de l’expressionniste Cabinet du Dr. Caligari (Robert Wiene, 1920) ou du gigantesque château dans Robin Hood (Allan Dwan, 1922). Enfin, de nombreux films documentaires ou d’avant-garde traitent de questions architecturales et apportent un éclaircissement nécessaire sur les nouvelles approches en matière de conception architecturale dans les années 1920. À l’occasion des dix ans du bâtiment conçu par Renzo Piano, la Fondation rend hommage au Building Workshop, « l’atelier de construction » fondé en 1981 par l’architecte génois, à travers une exposition inédite sur deux étages. Parallèlement à l’exposition, des ensembles de photographies et de films issus de la collection de la Fondation et de collections privées mettent en lumière des salles de cinéma mythiques.

C-joint le programme des séances de cinéma

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