Village by CA 55 rue de la Boétie 75008 Paris
Mardi 9 décembre 2025, 20h
Duo Autékia : Abel Zamora, ténor, Félix Moussiegt, piano
Maurice Ravel (1875 – 1937) : Mélodies populaires grecques – Quel galant m’est comparable Histoires naturelles : Le paon, Le grillon, Le cygne, Le martin-pêcheur, La pintade Rita Strohl (1865 – 1941) : L’Épinette Benjamin Britten (1913 – 1976) : Six Hölderlin Fragments : Menschenbeifall, Hälfte des Lebens – Il est quelqu’un sur terre Hugo Wolf (1860 – 1903) : Italienisches Liederbuch : Wie viele Zeit verlor ich, Und willst du deinen Liebsten sterben sehen Albert Roussel (1869 – 1937) : Adieux Reynaldo Hahn (1874 – 1947) : Antochius (extrait du Rossignol Éperdu) Guy Sacre (1948 – ) : Berceuse Gabriel Fauré (1845 – 1924) : Sérénade toscane Ottorino Respighi (1879 – 1936) : Deità silvane : Crepuscolo
Ô toi que berce un rêve enchanteur/ Tu dors tranquille en ton lit solitaire/ Éveille-toi, regarde le chanteur….( Sérénade toscane musique de Fauré, texte de Bussine, poète, baryton, compositeur, professeur de chant), C’est une peu le résumé du récital qu’a offert Abel Zamora, ténor, accompagné au piano par Félix Moussiegt. Nous les avons regardé, écouté, ils nous ont séduit. Zamora c’est la dolce voce, avec un timbre délicieux et une force de conviction vocale parfaite. Bon ils ont choisi un programme quand même un peu tristounet – Docile, tourne, va ton train, et dis, tout bas, ton doux refrain/ La rou’ s’y est brisée. Finie est la chanson. Et puis des adieux – Il est de doux adieux au seuil des portes /Lèvres à lèvres pour une heure ou pour un jour/ Le vent emporte le bruit des pas/Qui s’éloignent de la demeure…et puis des plaintes J’ai perdu la lumière du Paradis, Et parce que je t’ai aimée, belle violette, je n’atteindrai jamais le Paradis. …et ce n’est pas Histoires Naturelles, œuvre mineure de Ravel qui allaient remonter le moral des auditeurs. Heureusement ils ne comprenaient pas les textes…
Tout cela était bien, un peu uniforme vocalement, même le morceau de Hahn au piano était dans la même ambiance. L’extrait de la célèbre pièce de Respighi, en final, était en parfaite harmonie avec le mur végétalisé du lieu, mais n’apportait pas de la joie tout de même : Le jour se meurt, et dans l’ombre immense et inquiétante, un chant d’allégresse tremble et s’attriste. On est sorti de là, l’âme en peine, on marcha sur les pavés mouillés, sous la pluie pour retrouver le métropolitain…Une bonne soirée quoi…
Le prochain concert aura lieu aux Archives nationales, Hôtel de Soubise, avec le duo Lorelei dans des œuvres de Puig-Roget, Berg, Boulanger, Schumann. Pour aider cette association et en savoir plus : concert@jeunes-talents.org
