51 Rue de Bercy 75012 Paris
Jusqu’au 12 janvier 2025
Cette exposition L’Art de James Cameron reste encore un mois à la Cinémathèque!
Elle met en lumière le remarquable chemin créatif de cet artiste en réunissant des trésors soigneusement sélectionnés dans ses archives personnelles: ses premiers croquis, ses dessins préparatoires pour des films qui n’ont jamais été tournés et des concept arts qui forment le socle de son œuvre.
Quand James Cameron a sorti son premier long-métrage, Terminator, en 1984, le monde a vu débarquer un talent unique qui allait faire voler en éclats le statu quo cinématographique pour les années à venir.
Au cours des décennies qui ont suivi, ce cinéaste méthodique et exigeant a réalisé une série de blockbusters qui a dominé le box-office et marqué la pop culture de son empreinte. Réputés pour leurs effets visuels à la pointe de la technologie, ces films ont repoussé les limites de ce que les spectateurs croyaient possible.
Pourtant, les idées de Cameron sont nées dans les pages de ses carnets à dessin d’enfant. L’Art de James Cameron montre comment les thèmes et les motifs clés de son œuvre ont évolué à partir de ces premières esquisses, jusqu’à trouver une expression ultime dans des plans de cinéma iconiques. Tout au long de sa carrière, l’immense imagination de Cameron s’est souvent heurtée aux contraintes de la technologie existante, à tel point que le réalisateur a dû piloter un certain nombre d’innovations pour pouvoir donner vie à ses visions.
Son infatigable créativité a donc offert des films marquants, comme Aliens (1986), Titanic (1997) ou Avatar (2009).
Si le réalisateur a provoqué un véritable séisme au sein de son industrie, la genèse de ce phénomène transparaît clairement dans ses premières illustrations, là où ses idées balbutiantes ont commencé à prendre forme.
Elles deviendront de plus en plus sophistiquées au fil des ans, jusqu’à constituer la base esthétique de son univers cinématographique, adulé par des millions de spectateurs à travers le monde.
Des robots tueurs et des exosquelettes mécanisés aux planètes-jungles luxuriantes, en passant par des scènes de désolation nucléaire, les thèmes et les motifs qui définiront l’œuvre de Cameron flottaient dans son inconscient dès l’adolescence. James Cameron est un conteur, mais en refusant les limites du médium qu’il a choisi, il a initié un changement systémique qui a modifié le cours de l’histoire du cinéma.
Aux côtés de centaines de dessins et peintures, l’exposition met en avant des accessoires, costumes, photos et technologies interactives mises au point ou adaptées par Cameron en personne, car c’est un innovateur réputé dans bien des disciplines.
Cette exposition singulière est divisée en six grandes thématiques, d’après les éléments clés de son œuvre: Rêver les yeux grands ouverts, La Machine humaine , Explorer l’inconnu, « Titanic : remonter le temps, Créatures : humains et aliens et Les Mondes indomptés.
Le réalisateur décrit cette exposition comme une autobiographie à travers l’art , une manière originale de retracer soixante ans d’une créativité exceptionnelle, où le passé rejoint et illumine le présent.
Comme ses protagonistes dans Terminator, Cameron a toujours cherché à définir son propre futur, et cette exposition offre un aperçu inégalé de cette trajectoire créative innovante. Une des plus importantes expositions qu’offre la Cinémathèque. Il ne faut certainement pas la manquer, son succès demande absolument de réserver !