Chaque année, au mois de novembre, le réseau culturel éducatif et social se mobilise partout en France et dans le monde pour mettre à l’honneur le documentaire. Crée en 1989, Images en bibliothèques est une association de coopération nationale pour la mise en valeur des collections cinématographiques et audiovisuelles dans les bibliothèques. Elle a une triple vocation : valoriser les collections cinématographiques en rendant accessible au plus grand nombre le patrimoine audiovisuel, œuvrer pour la reconnaissance d’un savoir-faire collectif et d’une identité professionnelle, animer le réseau des bibliothécaires de l’image, en encourageant la réflexion sur la communication des œuvres et en facilitant les échanges interprofessionnels et le partage de l’information.
Blue Marble, la bille bleue, c’est le titre de la photo, prise depuis l’orbite terrestre, publiée par la NASA le 7 décembre 1972. Pour la première fois, il était possible, aux terriens, de découvrir sa planète dans son ensemble. Elle est désormais bien là, devant ses yeux, à la fois magnifique, fragile. Le cinéma documentaire parle de la nature qui la compose et de toute la vie qui la peuple. Il est l’un de ces espaces qui invite à mieux la mieux connaître. Le thème du Mois du film documentaire 2024 a donc pour thème Petite Planète.
Les 20 films proposés sont : Intermède, de Maria Kourkouta, 2022 – Méditerranée, de Jean-Daniel Pollet, 1963 – Moshta, de Talheh Daryanavard, 2019 – Nos îles d’Aliha Thalien, 2023 – Off Power, de Théodora Barat, 2021, Brise-lames d’Hélène et Jérémy Perrin, 2019, Eaux Noires de Séphane Régnier, 2018, The Fantastic de Maija Blafield, 2020, Une Fille de Ouessant d’Eléonore Saintagnan, 2018, Silabario de Marine de Contes, 2021, L’Ordre de Jean-Daniel Pollet, Maurice Born, Malo Aguettant, 1973, Les Hommes de la Baleine, Mario Ruspoli,1956, Tirtha de Daniel Ambash, 1985, Vive la Baleine de Mario Ruspoli, Chris Marker, 1972, Zavtra more (demain la mer) de Katerina Suvorova, 2016, Purple Sea d’Amel Alzakout, Khaled Abdulwahed, 2020, Léviathan de Lucien Castaing-Taylor, Varena Paravel, 2012 ; La Beauté du désastre –Le Radeau de la Méduse, Théodore Géricault, 1819, Alain Jaubert, 2002, Inland Sea, Kazuhiro Soda, 2018, Une idée de la mer, Nina de Vroome, 2016. 3000 séances en France et dans le Monde sont ainsi offertes en bibliothèque. Pour lancer ce festival, au Musée Georges Pompidou, on a pu voir en avant-première A queda do céu (La Chute du ciel) un documentaire de Gabriela Carneiro Cunha et d’Eryk Rocha, fils du célèbre cinéaste Glauber Rocha. Ce film, présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, nous en parlerons à sa sortie en janvier 2025. La culture et donc les lieux où elle est diffusée ne peut que renforcer les liens du vivre ensemble et de mieux comprendre l’autre. Ce mois du doc IB est une aventure exceptionnelle depuis 35 ans et qui hélas n’est pas trop mis en avant par les médias, alors ruez-vous donc dans vos bibliothèques…