Un film de Sana Na N’Hada avec Vigilio Almeida, Olivier Marboeuf
Sortie le 13 mars 2024
L’HISTOIRE
Guinée-Bissau, 1969. Une guerre violente oppose l’armée coloniale portugaise aux guérilleros du Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée. Nome quitte son village et rejoint le maquis. Après des années, il rentrera en héros, mais la liesse laissera bientôt la place à l’amertume et au cynisme.
AVIS
Ce qui est important avant de parler de Nome, est de connaître la vie de Sana Na N’Hada. À l’âge de 13 ans il s’engage dans la guerre d’Indépendance de la Guinée-Bissau. (Le Vietnam portugais). À 17 ans, remarqué par le leader Amilcar Cabral, il va partir à Cuba pour être formé comme cinéaste, et pouvoir filmer la lutte pour l’indépendance (il aurait voulu être médecin). Jusqu’en octobre 1974 (fin des hostilités), il est reporter sur les fronts Nord et Est de la Guinée-Bissau en guerre contre le colonialisme portugais. Il réalise ainsi une centaine d’heures de reportages. 60 % sont perdus mais les archives restantes vont lui servir pour ce Nome présenté à la section ACID au festival de Cannes 2023. Il a réalisé des documentaires, deux fictions. Nome , est donc le héros de ce film qui va suivre une guerre qui au départ n’est pas la sienne. Par ce prétexte Sana Na N’Hada, va mélanger ses propres images d’archives et faire une fiction qui traite de cette guerre mais aussi de l’après-indépendance, marquée par la mainmise des profiteurs, dont Nome, sur l’économie du pays libéré. On pense bien sûr à l’Algérie et ce que continue de faire le FLN. Ce mélange documentaire/fiction, onirisme/réalité cruelle est une bonne idée même si le manque de moyen se fait sentir. C’est une manière de rappeler à la jeune génération et aux spectateurs d’aujourd’hui ce qu’ont fait les anciens pour la liberté. C’est la dernière bataille que mène avec t
