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« THÉÂTRE DE CAMBRAI» : RENCONTRES MUSICALES DE CAMBRAI – CONCERT DE CLÔTURE

Place Jean Moulin, 59400 Cambrai

samedi 6 juillet 2024

La 8ème édition du Festival Rencontres Musicales de Cambrai se termina dans le magnifique Théâtre à l’acoustique unique avec un beau plateau, présenté par l’excellent Monsieur Loyal Christian Morin. La salle était pleine, très à l’écoute de ce que proposait le directeur artistique Jean-Pierre Wiart.

Wolfgang Amadeus Mozart : Ouverture des Noces de Figaro, Concerto n°20 pour piano et Orchestre

Johannes Brahms : Symphonie n°3 op.90 en fa majeur

Théo Fouchenneret, piano

Orchestre Philharmonique des Hauts-de France

Jean-Pierre Wiart, direction

Cette salle rappelle toute la richesse du patrimoine artistique de Cambrai où il faut s’y perdre pour y découvrir des demeures exceptionnelles et entre autres le Musée des Beaux-Arts implanté dans l’hôtel de Franqueville construit au XVIIIème siècle.

Là on y découvre des toiles de grands maîtres qu’on ne s’imagine pas rencontrer (Derain, Marquet, Delacroix, Van Dongen, Ingres…) ainsi que la peinture du XVII-XVIIIème siècle des Flandres (Rubens) du Nord et de Cambrai (Saint-Aubert).

Pour introduire Mozart rien ne vaut une ouverture,  celle des Noces par exemple. L’orchestre est à géométrie variable, ce sont de bons professionnels qui se sont pliés à la baguette de Wiart. Ce dernier est plus connu pour ses prestations dans de nombreux orchestres en tant que basson – son jeune fils, bassoniste lui-aussi était présent dans les bois – que comme directeur d’orchestre qu’il envisage de plus en plus à pratiquer. Ce festival est une histoire de famille, la musique est très présente chez les Wiart, mais pas que. Chacun, chacune, participent à différents postes pour la bonne marche de ce festival. Oh combien de bénévoles faut-il pour arriver à offrir aux Cambraisiens un tel festival !

Après la mise en bouche c’est un concerto de Mozart qui suivit, le 20. On joue souvent le 19, bien sûr le 21, mais celui-là n’est pas très souvent  interprété et c’est vraiment dommage car il est magnifique. Ce n’est pas Théo Fouchenneret qui nous contredira. Car du piano, avec sa propre cadence et son véritable talent, il emmena l’orchestre à suivre ses propositions avec l’assentiment bien sûr de Wiart. Avec un toucher délicat, précis, plein de joie, des pianissimi et des veloce d’un classicisme extrêmes, c’était un véritable bonheur de l’écouter dans ce concerto! Le public a apprécié ce que Fouchenneret lui a offert.

Un bémol, il aurait pu faire un petit bis, un Fauré par exemple, extrait du disque qu’il vient d’enregistrer chez Dolce Volta !

Bon nous n’avons qu’à nous le procurer ! C’est avec le tube symphonique que la soirée s’est achevée, la troisième symphonie de Brahms et sa scie musicale, son troisième mouvement Poco Allegretto tant exploité par la pop musique, le cinéma et même par les jeux vidéo ! Il faut bien de temps en temps caresser le public dans le sens du poil si on veut qu’il revienne ! Notre grand plaisir égoïste restera quand même la superbe version du 20 de Mozart sous les doigts de Théo Fouchenneret ! On dit que les gens du Nord savent recevoir, que c’est un cliché, beinh non c’est une vérité ! Tient il faut que nous retournions  à Cambrai voir quelques merveilles qu’on n’a pas eu le temps de visiter, on en profitera pendant la 9ème édition du Festival qui sûrement se fera à peu près à la même époque,

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