Archives Nationales, salon Soubise, 60 Rue des Francs Bourgeois, 75003 Paris
Samedi à 20h Iris Scialom au violon, et Antonin Bonnet au piano.
Franz Schubert (1797-1828)
Fantaisie en do majeur op. posth. 159, D. 934 – 1822
Richard Strauss (1864-1949)
Sonate pour violon et piano en mi bémol majeur, op. 18 – 1888
Arnold Schoenberg (1874-1951)
Fantaisie, op. 47 – 1949
Bon..Ce jeune duo (il se nomme Arborescence) proposa un beau programme de Schubert à Schoenberg en passant par Strauss. Une chronologie musicale intéressante sur ces compositeurs viennois. Alors pourquoi a-t-il commencé par Schoenberg puis continué par Schubert et terminé par Strauss ? Comme il n’a pas présenté le programme on ne sera pas son intention de bouleverser l’ordre proposé ! La Fantaisie op.47 de Schoenberg lui allait parfaitement ; une belle entente entre le piano d’Antonin Bonnet et le violon d’Iris Scialom. Cette dernière a un beau son et ses attaques sont d’une belle précision et seront entendus pendant les trois sonates interprétées. Suivra la Fantaisie en do majeur 159 D.934 op.Posth de Schubert. Le morceau de bravoure du récital. Ce fut la dernière créée en janvier 1828. D’une seule pièce, elle est divisée en sept sous parties. Sa partie centrale consiste en des variations sur un thème issu de son lied Sei mir gegrüsst , D. 741.(Le duo l’a joué magnifiquement en bis). L’œuvre est riche et techniquement difficile, tant pour le violon que pour le piano. Dès le début pendant que le violon de Scialom crée un bel univers avec un son plein de douceur, Bonnet prit le dessus avec des forte qui créèrent des déséquilibres, il a fallu attendre le quatrième mouvement pour que le duo ne fasse plus qu’un…dommage, ils sont jeunes et plein de fougue et cette fantaisie de Schubert en particulier ne se laisse pas aborder si facilement. La Sonate op.18 de Richard Strauss, œuvre de jeunesse du compositeur n’avait pas de difficulté particulière et Bonnet écoutait un peu plus le violon de sa camarade, une exécution très agréable à entendre ! Ils ont du talent c’est évident, ils sont jeunes, ils sont encore au conservatoire ils ont tout l’avenir devant eux , c’est ce que pensent Laurent Bureau et Bruno Vacher en nous les faisant découvrir….euh aussi ils ont donc un certain talent… un peu plus âgés…quand même
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