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« MAISON DE LA RADIO ET DE LA MUSIQUE » : MOZART – DVOŘÁK – DÉSERT – MUSICIENS DE L’ONF

Auditorium de Radio France, 116 avenue du Président Kennedy 75116 Paris

Dimanche 22 septembre 2024, 11h

Wolfgang Amadeus Mozart : Quatuor pour hautbois et cordes en fa majeur K.370/368b

Antonin Dvořák : Quintette pour piano n°2 en la majeur, op.81,B.155

Alexandre Worms, hautbois

Ghislaine Benabdallah, Benjamin Estienne, violons

Adeliya Chamrina, alto

Raphaël Perraud, violoncelle

Claire Désert, piano

Une heure de pur bonheur avec cette musique de chambre, ces musiciens, présentés par Saskia De Ville l’animatrice de la Matinale sur France Musique.

Le Quatuor de Mozart ce sont trois superbes airs qu’aurait pu interpréter une soprano et que chante ici, en continu, le hautbois d’Alexandre Worms, quel chant, quel musicien! Il s’accorde et dialogue merveilleusement avec le violon de Ghislaine Benabdallah. Passionné par l’orchestre, Worms a intégré l’Orchestre National de France depuis peu, en 2021. Un autre passionné par l’orchestre c’est Raphaël Perraud – voir sur le site son entretien 40/07/2021 – avec ses amis musiciens, ils ont accompagné avec douceur ce chant plein de gaité du hautbois.

Le violoniste Benjamin Estienne est venu les rejoindre avec la superbe pianiste Claire Désert – qu’on n’entend que très rarement à la Maison de la Radio ? –  pour interpréter le fameux Quintette de Dvořák. Ici aussi c’est le chant qui prime, le deuxième mouvement avec sa mélodie, une danse ukrainienne, pleine de poésie, de nostalgie est envoutant. C’est Raphaël Perraud qui ouvre le quintette et qui fait chanter son violoncelle soutenu par les ondulations de Claire Désert avec un piano déterminé, quelle énergie, quelle musicalité, suivi par l’alto d’Adeliya Chamrina, avec un second thème plus pathétique ; le quintette est lancé jusqu’à un final exubérant, virtuose, dansant, une sorte d’apothéose, Magique ! …oui une heure de pur bonheur ! Ce dimanche matin commençait bien, ces musiciens de l’ONF font vraiment partie du patrimoine… Question : George Alexander Aberle n’aurait-il pas entendu Dunka, le thème du deuxième mouvement du quintette pour écrire son tube Nature Boy que chanta Nat King Cole ? Étrange vous avez dit étrange, comme c’est étrange ?

 

 

 

 

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