Un film de Georg Maas, Judith Kaufmann avec Sabin Tambrea, Henriette Confurius, Manuel Rubey, Daniela Golpashin
Sortie le 20 novembre 2024
L’HISTOIRE
À l’été 1923, au bord de la Baltique, Franz Kafka fait la rencontre de Dora Diamant, jeune animatrice pour enfants dont il tombe éperdument amoureux. Le célèbre écrivain le sait, tout s’oppose à cette idylle : sa santé déclinante, son spleen chronique, la mainmise de son père sur sa vie. Mais auprès de la jeune femme, Franz retrouve le goût d’écrire et l’envie de profiter de chaque minute. Comme pour faire du temps qu’il lui reste un grand chef d’œuvre.
L’AVIS
Kafka un des plus importants écrivains du XXème siècle est né le 3 juillet 1883 à Prague et mort le 3 juin 1924, avant ses quarante ans, de tuberculose, au sanatorium de Kierling une commune rattachée à Klosterneuburg en Autriche. Cette année marque les 100 ans se son décès.
Sa dernière année il vécut une belle histoire d’amour avec Doria Diamant malgré le total dénuement dans lequel ils ont vécu. Le film raconte donc ces derniers moments de cette courte vie. C’est un vrai drame romantique qui tient surtout aux trois acteurs principaux, Sabin Tambrea (Kafka) – Henriette Confurius (Doria) , Manuel Rubey, (Max Rob). La mise en scène est d’une simplicité déroutante et montre un Kafka bien loin de ce qu’on penserait lorsque l’on connait ses écrits, mais c’est le pouvoir de l’imaginaire de la littérature.
Une des choses que l’on apprend est que son ami n’a pas brûlé tout ce qu’il a écrit comme il lui avait promis et qu’on peut lire et relire son œuvre grâce à Max Rob. Le film est sûrement plus près de la réalité que ceux qui ont été réalisés précédemment. C’est cette vie qui nous émeut et ces instants privilégiés qu’il a pu vivre. Kafka le dernier été, est un drame tout en pudeur, délicatesse et sobriété. On est à l’opposé du précédent film de Georg Maas, D’une vie à l’autre (2012) avec la même collaboration de Judith Kaufmann. À découvrir donc ses instants de petits bonheurs qui se métamorphoseront rapidement en vrais malheurs.
