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« WOLF MAN » : BON SANG NE SAURAIT MENTIR !

Un film de Leigh Whannell avec Christopher Abbott, Julia Garner, Matilda Firth, Sam Jaeger

Sortie le 15 janvier 2025

L’HISTOIRE

Blake, père de famille, déménage de San Francisco vers l’Oregon avec sa femme Charlotte, bourreau de travail, et sa fille Ginger, après avoir hérité de la maison de son enfance, laissée vacante à la suite de la mystérieuse disparition et de la mort présumée de son ex-père. À la ferme, nuit de pleine lune, la famille est attaquée par un loup-garou qui griffe le bras de Blake. Ils se barricadent à l’intérieur de la maison, mais bientôt Blake commence à se transformer en quelque chose d’horrible, mettant en danger la sécurité de sa femme et de sa fille

L’AVIS

Curt Siodmak est à l’origine des scenarii sur ce monstre. Il a eu de nombreuses vies au cinéma , une bonne centaine depuis les années trente. Alors comment inventer une histoire qui ne ressemble pas aux précédentes dont certaines sont de véritables chefs-d’œuvres. Leigh Whannell a réussi à le faire de nouveau exister avec une totale réécriture du mythe. Il joue sur des thèmes très à la mode (l’incommunicabilité femme/ homme, l’homme, le mâle, n’est qu’un monstre pour lui-même, les hommes sont des monstres en puissance, la transmission style bon sang ne pourrait mentir (on ne peut pas tout dévoiler), bref des thèmes très féministes en somme. Le dernier plan du film est tout à fait explicite. Bon avec un indéniable talent Leigh Whannell instille l’horreur au fur et à mesure de la transformation inexorable du héros en loup garou. Il y a des scènes très bien réalisées, celle sur le toit d’une serre,  les séquences subjectives du loup ou son mode de vision dans le noir, les rapports père/fille. On est dans un climat style the Fly de Cronenberg, the Thing de Carpenter. La musique de Wallfish hélas n’est pas au niveau de Shore et encore moins de Morricone. Voilà tout de même un bon film d’horreur qui devrait plaire à une clientèle qui soi-disant trouve ce genre cinématographique trop macho ! Les temps changent, méfions-nous quand même de la pleine lune, ces jours-ci , en janvier, on la nomme la pleine Lune du Loup !

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