Ce site propose trois séries de musique de jazz d’avant-garde, des albums à écouter en continue ou à acheter en digital format mp3, Flac et plus, des téléchargements en 24bits/44.1kHt. Le jazz d’avant-garde est un genre de musique qui pousse le jazz au-delà des formes traditionnelles du swing, du bebop, du hard bop et du cool jazz. Les musiciens de jazz d’avant-garde sont connus pour adopter l’improvisation collective, les concepts harmoniques radicaux et même l’atonalité. Né au milieu des années 1950 et se poursuivant jusqu’à nos jours, le langage du jazz d’avant-garde reste un élément clé de la scène jazz dans son ensemble. Ses musiciens sont issus des légendes du bebop et du hard bop comme John Coltrane, Pharoah Sanders, Charles Mingus, Eric Dolphy. D’autres étaient dès le départ comme les pionniers du free jazz Ornette Coleman, Don Cherry. Grâce à eux et aux actuels musiciens du jazz comme Anthony Braxton, John Zorn, Cécile Taylor, le mouvement s’est maintenu. Quelques caractéristiques stylistiques contribuent à définir la musique jazz d’avant-garde :
- Rejet de la tonalité standard. Pendant la plupart des premières années du jazz, le genre était basé sur des interprétations libres de la musique tonale, ou sur une musique organisée autour d’une note centrale. Débutant dans les années 1950 et explosant dans les années 1960, la musique jazz d’avant-garde a rejeté les frontières tonales traditionnelles et s’est orientée vers une harmonie non conventionnelle, voire vers l’atonalité.
- Improvisation collective : Dans de nombreux ensembles de jazz d’avant-garde, les musiciens improvisent simultanément plutôt que de se relayer pendant que d’autres musiciens complètent ou soutiennent un solo.
- Inspiration de la musique classique du XXème siècle : Les compositeurs de jazz d’avant-garde modernes comme Anthony Braxton et Henry Threadgill ne s’inspirent pas simplement des titans du jazz comme Duke Ellington ou Miles Davis. Ils ont également suivi les voies lancées par les compositeurs classiques du XXème siècle comme Arnold Schoenberg, Pierre Boulez ou Witold Lutoslawski, ainsi que par les compositeurs qui ont influencé ces artistes classiques, comme J.S. Bach….
Certains des premiers signes de l’angle avant-gardiste du jazz sont apparus sur le disque Jazz Advance du pianiste Cecil Taylor en 1956. Le disque s’inspire des formes de chansons traditionnelles et des changements d’accords, mais la forme d’improvisation de Taylor fait allusion à la musique atonale et dodécaphonique qui émanait des music-halls classiques à l’époque. Le saxophoniste Ornette Coleman a contribué à ouvrir la porte que Taylor avait enfoncée. Avec Something Else!!!! de 1958, The Shape of Jazz to Come de 1959, Free Jazz de 1960: A Collective Improvisation et Change of the Century de 1960, Coleman a inauguré un genre qui sera connu sous le nom de free jazz, contrepartie essentielle du jazz d’avant-garde. Coleman a encouragé ses camarades du groupe – le trompettiste Don Cherry, le bassiste Charlie Haden et le batteur Billy Higgins – à improviser ensemble en se souciant peu de la structure ou des changements d’accords standard. L’approche radicale du jazz de Coleman a inspiré une légion de free jazz et de disques d’avant-garde dans les années 1960 et 1970. Ces albums notables ont contribué à définir le mouvement incluent Spiritual Unity (1964) du Albert Ayler Trio, Out To Lunch! (1964) d’Eric Dolphy, Unit Structures (1966) de Cecil Taylor, The Magic of Ju-Ju (1967) d’Archie Shepp et Space is the Place (1972) de Sun Ra Arkestra. À cette époque, le jazz d’avant-garde a également trouvé un allié crucial dans la légende du saxophone John Coltrane, qui a poussé de plus en plus vers une musique libre et atonale vers la fin de sa carrière. Sur des disques comme Ascension (1966) et Interstellar Space (1967), Coltrane a repoussé toutes les limites de ses origines bebop et hard bop et a pleinement embrassé l’avant-garde. New York était la capitale mondiale du jazz jusqu’à la période d’avant-garde, et elle le resta tout au long. Mais Chicago s’est également révélée être une ville clé pour le mouvement, grâce à l’Association pour l’avancement des musiciens créatifs (AACM), née dans les années 1960. Des membres de l’AACM comme Anthony Braxton, Roscoe Mitchell et l’Art Ensemble of Chicago ont adopté l’avant-garde d’un point de vue plus formel, montrant autant d’influence de musiciens classiques comme Pierre Boulez que de grands noms du jazz comme Charlie Parker. Le poète Amiri Baraka a également collaboré avec l’AACM, faisant du collectif un consortium d’artistes noirs. De nos jours, la scène jazz d’avant-garde continue de prospérer à New York grâce à des artistes comme John Zorn, Henry Threadgill et Anthony Braxton. De nombreux artistes internationaux ont également fait progresser la forme, notamment le saxophoniste allemand Peter Brötzmann et le pianiste japonais Yōsuke Yamashita…
The Pioneers of Avant-garde I : Like A Blessed Baby Lamb est le premier de la série, mettant en vedette des artistes emblématiques et leurs albums révolutionnaires comme:
Archie Shepp – Bill Dixon Quartet – Winter Song 1964 – Albert Ayler – Something Different !!!- Ornette Coleman – Free Jazz, Change of the Century, On Tenor, WRU 1961, Tomorrow is the Question, This is Our Music, Eric Dolphy – Outward Bound, Out There, Far Cry,
The Pioneers of Avant Garde Side II : Waltz From Outer Space est le second de la série.
On découvre des artistes et leurs albums révolutionnaires – tels que Art Blakey – Orgy in Rythm – The Gil Evans Orchestra – Into The Hot – The Jimmy Giuffre 3 – Fusion, Thesis – Jeanne Lee & Ran Blake – The Newest Sound Around – George Russell – Ezz-thetics, Sextet in KC, Stratusphunk, Jazz in the Space Age, Stratus Seekers –
Pionniers d’Avant Garde Jazz III : Medicine For A Nightmare.
Dans cette troisième série on trouve d’autres albums emblématiques, tels que John Lewis – Jazz Abstractions – Charles Mingus – Mingus, Newport Rebels – The Newport Rebels. protestaient contre le commercialisme accru du Newport Jazz Festival et son manque d’opportunités pour les jeunes musiciens, les Newport Rebels ont organisé un festival alternatif au Cliff Walk Manor, à proximité, en juillet 1960. Les participants comprenaient des personnalités établies et des modernistes, couvrant plusieurs tranches d’âge et de styles musicaux, réunis par Charles Mingus et Max Roach ( Roy Eldridge , Booker Little Benny Bailey, trompettes, Jimmy Knepper, Julian Priester, trombone, Eric Dolphy saxophone alto, Walter Benton, saxophone ténor, Tommy Flanagan, Kenny Dorham – piano, Charles Mingus , Peck Morrison, bass, Jo Jones, Max Roach batteries, Abbey Lincoln, vocale) – Max Roach – Freedom Now Suite, It’s Time – Cecil Taylor – The World of Cecil Taylor, – et bien sûr le légendaire Jazz Sun Ra – The Futuristic Sound of Sun Ra, Jazz By Sun Ra, Jazz in silhouette, Super Sonic Jazz – chef d’orchestre, pianiste et synthétiseur, poète connu pour sa musique expérimentale, sa philosophie cosmique, sa production prolifique et ses performances théâtrales, qui l’ont amené à un autre niveau… Sun Ra (1914-1993) né Herman Poole Blount, adopta le nom de Le Sony’r Ra, qui fut plus tard abrégé en Sun Ra. Sa musique très singulière s’inspire de toute l’histoire du jazz ; du ragtime aux sons de la Nouvelle-Orléans, en passant par le bebop, le jazz modal, le jazz fusion et le free jazz pour créer un monde sonore cosmique renforcé par ses performances en direct hautement théâtrales. Considéré comme un pionnier de l’esthétique afrofuturiste, il prétendait être un extraterrestre en mission depuis Saturne. Il est surtout connu pour avoir dirigé The Arkestra, dans lequel il a été l’un des premiers à adopter les claviers et synthétiseurs électriques. Sun Ra est décédé en 1993, mais le groupe, qui a toujours eu une distribution tournante, continue de tourner sous la direction de son disciple de longue date, le saxophoniste Marshall Allen. Ils sont connus pour porter des costumes élaborés inspirés de l’Égypte ancienne et de l’ère spatiale…
Cette incroyable série qu’offre moochin’about est une célébration de ces pionniers qui ont influencé tant de musiciens de jazz, de rock et d’alternative au cours des 60 prochaines années… !
