Berthold Records BR324113
OZMA : Stéphane Scharlé : batterie, compositions, Édouard Séro-Guillaume : basse
Musina Ebobissé : saxophone, Dan Jouravsky : claviers, Martin Ferreyros : guitare
« Avec ce nouvel album, j’assume une nouvelle direction artistique plus personnelle. Je l’ai pensé comme un voyage intérieur, qui convoque et mélange des amours adolescentes et des révoltes adultes. » – Stéphane Scharlé
Bon, le quintet strasbourgeois OZMA a enregistré son huitième album studio, The Day We Decided To Live At Night sous la direction du batteur et compositeur Stéphane Scharlé. Il se présente comme jouant du jazz explosif ! C’est plutôt à notre avis, de la musique improvisée en mélangeant des influences de la pop, du jazz fusion, du rock progressif, des musiques électroniques et traditionnelles. Aucune volonté politique. C’est un album concept, sans en avoir l’air. Il offre à l’auditeur un voyage sensoriel, assez sombre, avec des titres évocateurs comme Amours Volatiles, Magnetic Mist, I Loves Snakes … Chaque morceau est une scène, une émotion en mouvement. Le groupe parvient à installer un univers singulier, sophistiqué. L’album est traversé d’ambiances changeantes, comme si la nuit se racontait en musique. C’est une odyssée nocturne qui flirte avec le cinéma, l’espace et l’intime. Les compositions sont chargées d’une énergie volcanique hallucinante qui alternent avec des plages plus calmes, Multiple Faces – Magnetic Mist, Stéphane Scharlé aime de plus en plus les sonorités électroniques. L’album se distingue par la participation d’artistes invités, enrichissant sa palette sonore. Parmi eux, on retrouve Dramane Dembélé sur Rapide & Furieuse, Lynn Adib sur Amours Volatiles, Delphine Joussein sur Metalycra et Meritxell Nedderman sur Quadratisch. L’aspect visuel de l’album, conçu en collaboration avec l’artiste Andrea Ciulu, explore des paysages urbains futuristes et décadents, des baleines flottant au-dessus des gratte-ciels, une architecture distordue. Ces images, générées par intelligence artificielle, accompagnent les douze pistes de l’album dans un livret de 9 pages, offrant une expérience immersive complète. Cet album confirme la capacité du groupe à innover tout en restant fidèle à son identité musicale assez unique, un disque qui donne des ailes à l’imaginaire. Beinh c’est une musique à écouter fort et les yeux bien ouverts ! Alors pas pour les aveugles ? C’est de la musique t’es sourd ou quoi ! Excuse à l’entrée du concert au Petit Bain, on te proposait des boules pour les oreilles ! Sûrement pas pour la première partie ….comment s’appelait- elle la chanteuse déjà ? Oublie…ah bon