Pour la rentrée, Artus Films – la diabolique boite de distribution de films de l’Hérault – que nous apprécions pour son côté borderline, offre trois films en DVD : LES RITES SEXUELS DU DIABLE – UN ZOO LA NUIT – MAGNUM COP
LES RITES SEXUELS DU DIABLE (Black Candles) (1982)
Satanisme et érotisme dans la campagne anglaise !
Un film de José Ramón Larraz avec Helga Linné, Vanessa Hidalgo
Synopsis
Après la mort brutale de son frère, Carol se rend en Angleterre avec son fiancé chez sa belle-sœur. Très vite, elle découvre que cette dernière s’adonne à des pratiques de messes noires, au sein d’une secte d’adorateurs du Diable. L’aversion de Carol devant ces orgies de sexe et de débauche vire au cauchemar lorsque son fiancé est entraîné dans le groupe.
José Ramon Larraz est au départ un réalisateur de BD, puis en autodidacte il a fait de nombreux films éroticohorrifiques. Il a été le seul réalisateur avoir été sélectionné au Festival de Cannes pour un de ce genre de film : Les Symptômes (1974)
UN ZOO LA NUIT (1987)
Un film de Jean-Claude Lauzon avec Gilles Maheu, Roger Lebel, Germain Houde, Lorne Brass, Lynne Adams
Synopsis
Tout juste sorti de prison, Marcel retrouve sa vie d’avant, son appartement, ses synthétiseurs, et Julie, la fille qu’il aime mais qui s’est éloignée de lui. Il retrouve aussi son père, malade et abandonné, avec qui il voudrait bien se réconcilier. Harcelé par deux policiers qui cherchent à s’emparer de l’argent provenant du trafic pour lequel il est tombé, Marcel va tenter d’offrir un cadeau d’adieu à son père : une partie de chasse dans un zoo, la nuit.
Jean-Claude Lauzon en parle : « Une idée de scénario déchiré par ma propre dualité. La séduction primitive et sexuelle de la violence, son efficacité au cinéma : couper court à l’action, sauter sur le mouvement pour faire passer le raccord. Courir à toute vitesse pour ne pas laisser de place à la vie et créer le mensonge. Et ma peur profonde de l’insignifiance de la tendresse, de l’immobilité et de la longueur d’un plan séquence. S’arrêter, étirer le temps pour sentir le souffle de l’acteur, regarder le monteur dans les yeux pour attendre la mort et se buter à la fin du film. Une dualité dramatique qui s’affronte dans le traitement cinématographique : deux rythmes, deux styles d’Un Zoo, la nuit. Je suis cinéaste parce que je n’arrive pas à vivre la réalité au moment où elle m’entoure. Alors, je raconte des mensonges au sujet d’une histoire que j’ai déjà vécue et quand tout cela se concrétise sur la pellicule et qu’au bout il y a un film, moi je n’y pense plus, et je me demande pourquoi je l’ai fait ! C’est vrai que c’est magnifique un éléphant, mais moi je préfère le sourire d’Albert. »
MAGNUM COP (1978)
Un film de Stelvio Massi avec Maurizio Merli, Joan Collins, Franco Ressel, Werner Pochath
Synopsis
Ancien flic devenu détective privé à cause de ses méthodes expéditives, Walter Spada se voit confier par un riche homme d’affaires australien la mission de retrouver sa fille, enlevée récemment. Il va se retrouver dans Vienne, au cœur d’un réseau de prostitution impliquant plusieurs notables.
Lors des années de plomb et les actions des Brigades Rouges, en Italie, le cinéma Bis va exprimer cette violence dans une vague de polars urbains âpres et cruels. Fortement inspiré par des films comme L’inspecteur Harry , Un justicier dans la ville ou encore French connection , le polar italien, il Poliziesco va mettre en images violence, vengeance, justice, et règlements de comptes. Les réalisateurs Enzo Castellari, Fernando Di Léo, Umberto Lenzi, et bien d’autres, dirigent Franco Nero, Tomas Milian, Fabio Testi, ou Maurizio Merli, dans des rôles de flics, voyous, mafieux, escrocs ou justiciers, pour le plus grand bonheur des spectateurs.
Du cinéma bis introuvables, pour connaisseurs, ou pas, à trouver sur le site: artusfilms.com
