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« CALENDRIER DE L’AVENT 5 » : UN ALPHABET POUR DES IDÉES DE CADEAUX – E COMME …EDWARD ELGAR

E…comme EDWARD ELGAR

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Sir Edward Elgar est né près de Worcester le 2 juin 1857 et mort le 23 février 1934. Il est un compositeur qui a connu le succès que vers ses quarante ans. Dans les milieux musicaux dominés par les universitaires, il était reconnu comme un compositeur autodidacte. Il est aussi considéré avec méfiance en raison de sa foi catholique et romaine. Dans la classe aisée de l’Angleterre victorienne et édouardienne il était gêné par ses origines humbles, même lorsque son talent eut été reconnu et qu’il épousa la fille d’un officier supérieur de l’armée britannique. Il devint populaire au Royaume-Uni et à l’étranger pour ses Variations Enigma (1899) les marches Pomp and Circumstance (1901). Dans sa cinquantaine, Elgar compose une Symphonie (1907) et un Concerto pour violon (1910) commandé par le violoniste Fritz Kriesler qui rencontrent un grand succès.

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En revanche, sa Seconde Symphonie (1911) et son Concerto pour violoncelle (1919) attendront plusieurs années avant d’être appréciés. Sa musique, dans ses dernières années, devint attrayante pour le public britannique. Elle est peu jouée dans la période qui suit la mort du compositeur. Mais elle revit de manière significative dans les années 1960, aidée par de nouveaux enregistrements de ses œuvres. Ces dernières années, certaines pièces ont été jouées dans le monde entier, mais son œuvre demeure plus interprétée au Royaume-Uni que dans les autres pays. Elgar est le premier compositeur à prendre le disque phonographique au sérieux.

Entre 1914 et 1925, il dirige une série d’enregistrements de ses œuvres. L’arrivée du microphone en 1925 rend plus précise la reproduction du son et Elgar réenregistre la plus grande partie de son répertoire orchestral et des extraits du Dream of Gerontius. Ces enregistrements sont réédités sur LP dans les années 1970 et sur CD dans les années 1990.

Dans les années 20, après avoir entendu le jeune Adrian Boult diriger sa deuxième Symphonie, Elgar déclara : « Ma réputation dans le futur est en sécurité dans vos mains. Votre direction était merveilleuse. Dieu vous bénisse. » Par la suite, Adrian Boult enregistra un nombre considérable d’oeuvres d’Elgar que l’on retrouve dans ce coffret de 19 CD. Adrian Boult et le London Philharmonic Orchestra (EMI – Ouvertures, Variations Enigma, Pomp & Circumstance, Marches, Symphonies 1 & 2, Concertos pour violon & pour violoncelle, The Music Makers, The Dream of Gerontius, The Apostles, The Kingdom, Introduction & Allegro. London Philharmonic Orchestra. Des années 30 aux années 70, c’est une vraie démarche artistique sur le long terme qui se déroule ici. La moitié de ces enregistrements sont disponible pour la première fois en CD.

 

Cette année vous trouverez la version du Concerto pour violon par la jeune et brillante Nicola Joy Nadia Benedetti avec London Philharmonic Orchestra sous la direction Vladimir Jurowski.

Il y a de la concurrence des années précédentes ( Znaider chez RCA, Tasmin Little chez Chandos, Kennedy chez EMI et Menuhin avec le compositeur himself,..)

Sont aussi produits en 2020 plusieurs versions du Concerto pour violoncelle, une par la nouvelle coqueluche depuis qu’il a joué pour le mariage princier de Harry, à savoir Seku Kanneh Mason avec le London Symphonic Orchestra sous la direction de Simon Rattle.

Vous pourrez aussi comparer sa version avec celle de Sébastien Hurtaud, excellent violoncelliste, sous la direction de Benjamin Northey avec le New Zeland Symphonic Orchestra. Il est couplé avec un concerto du Néo Zélandais Gareth Farr qui l’a composé en hommage à ses parents (ses trois grands oncles) qui sont venus et morts sur le front français pendant la guerre de 14!

Il y a toujours la magnifique version d’Anne Gastinel chez Astré couplée avec celui de Barber.

 

Si vous appréciez ce compositeur ou vouloir mieux le connaître il y a le coffret de 5cd de Sir John Barbirolli dont la version référence de Jacqueline Du Pré au violoncelle

ou un double cd chez Sony avec Zukerman dans le concerto pour violon, et Du Pré dans le violoncelle sous la direction de Barenboim

 

 

 

 

 

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