Un film de Edward Berger avec Ralph Fiennes, Stanley Tucci, John Lithgow, Sergio Castellitto, Isabelle Rossellini, Jacek Koman Carlos Diehz, Lucian Msamati
|L’HISTOIRE
Quand le pape décède de façon inattendue et mystérieuse, le cardinal Lawrence se retrouve en charge d’organiser la sélection de son successeur. Alors que les machinations politiques au sein du Vatican s’intensifient, il se rend compte que le défunt leur avait caché un secret qu’il doit découvrir avant qu’un nouveau Pape ne soit choisi. Ce qui va se passer derrière ces murs changera la face du monde.
L’AVIS
Adapté du roman éponyme de Robert Harris par le scénariste Peter Straughan (La Taupe) Conclave est un huis-clos sur fond de thriller mystique. C’est un film d’acteurs, alors la production a aligné des ténors. Elle a même proposé à Madame Rossellini, une figuration intelligente. Toutes ces soutanes rouges, excitées, prêtes à toutes les bassesses, réunies dans ce décor magnifique reconstitué de la Chapelle Sixtine, sont menées par Cardinal Lawrence alias Ralph Fiennes, une sorte de Sherlock Holmes en calotte, qui joue tout en demi-teinte, face à ses confrères qui vont tous avoir leur grande scène.
On a donc bien sûr l’Américain progressiste Bellini (Stanley Tucci), le Canadien réactionnaire Tremblay (John Lithgow), le conservateur nigérian Adeyemi (Lucian Msamati) et le traditionnaliste italien Tedesco (Sergio Castellitto). Castellitto en cardinal italien au nom allemand (?), un peu réac sur les bords fait un excellent grand numéro. Il est méconnaissable. Dès le départ on sait que le cardinal venu d’Afghanistan qui reste discret dans son coin ne va pas rester longtemps inconnu. La fin est dans l’air du temps, elle est assez ridicule, mais bon on s’amuse beaucoup avec tous les renversements de situations, les twists, qui sont les principes même de ce genre de film, de là à dire que c’est le film favori aux Oscars… beinh, Dieu seul le sait !