Voici un magazine fait par des jeunes plein d’espoir sur un avenir bordélique pour des jeunes qui hélas chechent des solustions (ou pas) à leurs problèmes grâce aux réseaux sociaux. ce magazine est passionnant ! Il fait penser à Actuel d’antan. C’est 90 pages d’histoires, d’infos, de photos délirantes, d’interviewes, de dessins, pour ceux qui ont besoin d’air, qui savent lâcher leur smartphone, ou quand il n’a plus de batterie, pour ceux qui ont le courage de faire la déconnection radicale. C’est un magazine qui ne se prend pas la tête, qui ne prend pas position mais qui ose affronter le présent, le passé, l’avenir. Exemple d’article en introduction après quelques poèmes -…Je bosse huit heures par gosse/ Et je ne vois pas mes jours – Extraits : De toute façon tu ne pourras pas jeter ton smartphone. La technologie n’est pas neutre et elle est pensée pour t’aliéner. N’oublies pas qu’il y a des mecs, leur taff c’est de te rendre addict, et personne n’est au-dessus de ça. Les patrons des réseaux sociaux ne donnent même pas de téléphone à leur gosse tellement ils savent que c’est aliénant. La seule chose que tu peux faire, c’est en prendre conscience. Il faut reprendre possession de la machine. L’exclure totalement est impossible. Mais il faut en réinterroger les usages. Voici le sommaire :
Les articles sont souvent décalés, insolents, surprenants, sur des sujets totalement inédits.
L’humour est présent. On retrouve comme dans les journaux des années 80, de la BD, des romans photos, des commentaires sur la musique, il y a aussi l’horoscope, le courrier curieux du cœur, des jeux, même des recettes de cuisine, la mise en page et les photos sont superbes – direction artistique Louis Ponthieux (il y a beaucoup de Ponthieux dans le magazine). On doit s’y attarder et l’aider à vivre – digitalburnoutmagazine@gmail.com – ! Il est pour l’instant sur Instagram. Le prochain numéro ce sera en septembre ! On l’espère !
