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[ENTRETIEN] : LAURENT BUREAU

Laurent Bureau s’exprime fort bien à chaque lever de rideau pour présenter ses concerts, depuis un quart de siècle il aide les jeunes musiciens classiques à mieux se faire connaître avec son association Jeunes Talents qu’il a créé en 1998 et qui est reconnue d’utilité publique depuis 2019 !

À travers un livre à deux voix il raconte cette aventure. Le 22ème festival Européen Jeunes Talents vient de se terminer, nous avons essayé de nous entretenir différement avec son créateur, il s’est prêté au jeu en bon communicant qu’il est.

Quel est votre sculpteur préféré ?
Ça c’est une grande question ! J’habitais pas très loin du Louvre et j’avais ma carte d’abonnement des Amis du Louvre. J’allais presque tous les dimanches voir les salles de sculptures, j’aime beaucoup la sculpture. L’une de mes préférées était celle de la rencontre d’Alexandre et de Diogène de Puget. Il l’avait faite pour Louis XIV. Mais un de ses conseillers, peut-être Colbert, ne l’avait pas accepté, à cause du fameux dialogue entre Diogène. et Alexandre. Ce dernier avait demandé au philosophe ce qu’il pouvait faire pour lui, et Diogène lui avait répondu : ôte-toi de mon soleil ! On comprend pourquoi cette sculpture avait déplu au roi soleil !

Et tous les soirs lorsque vous faites les concerts à l’Église Sainte-Croix des Arméniens, vous parlez de Germain Pilon, autre grand sculpteur à propos de son Saint François D’Assise en extase, un contemporain de Jean Goujon. 

Je suis effectivement très sensible à la sculpture et une de mes grandes obsessions c’est de partager, et partager le beau.  D’où mon envie de parler de cette sculpture. Cela m’amène tout naturellement à parler de Jean-Jacques Aillagon, qui à l’époque était tout jeune ministre et de lui rendre hommage. Plus ouvert aux arts plastiques qu’à la musique c’est lui qui m’avait attiré l’attention sur cette sculpture en me décorant de la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres… J’ai eu la chance de le rencontrer et je ne le remercierai jamais assez pour ce qu’il a fait en tant que ministre de la culture pour Jeunes Talents. Jean-Jacques Aillagon tout nouveau ministre de la culture avait demandé à Jean-François Millier, coordinateur de la Fête de la musique, de lui organiser un circuit cohérent pour sa première fête. Il avait donc programmé de venir écouter Jeunes Talents. J’apprends trois jours avant, que le ministre allait venir à l’hôtel de Rohan où nous faisions les concerts. Depuis 2000 on faisait une dizaine de concerts pour la Fête de la musique qui duraient 30 minutes chacun. Le 21 juin 2002, à l’heure dite, trois motards de la gendarmerie ont remonté la rue Vieille du Temple en sens interdit et arrive le ministre suivi par Éric Garandeau, son conseiller musique. Ils sont restés le temps d’un concert, soit la demi-heure. Le seul qui était au courant c’était moi. Si vous regardez dans le livre qui a été fait sur l’Aventure Jeunes Talents, il n’y a pas une photo de cet événement, j’avais oublié l’appareil photo et nos téléphones n’avaient pas encore la possibilité d’en faire. Grâce à ce ministre et à son conseiller, pendant deux années on a eu une petite subvention de la DRAC, ce qui nous a permis de faire des concerts à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif.  Voilà comment est né notre relation avec Jean-Jacques Aillagon. Sans sa loi, Jeunes Talents ne serait pas devenu ce qu’elle est aujourd’hui !

Alors faisons un retour en arrière sur votre parcours. J’ai lu votre livre passionnant. Qu’est-ce que ce groupe 33 ?

C’est un groupe de théâtre, 33, parce que c’était à Bordeaux. C’était un groupe comme il en existait très peu en France,  un groupe qui était mi-amateur mi-professionnel,  On jouait entre 3 et 5 pièces par an, dont 3 créations.  Il a été créé par JacquesAlbert Canque un scientifique biologiste spécialiste en recherche sur l’embryon de la grenouille, il est mort il y à 2 ans. C’était un homme de théâtre brillant, remarquable, il a créé cette troupe en 70, j’y suis entré en 72.

Vouliez-vous être comédien à 17 ans ?

Non je voulais être vétérinaire et heureusement je ne l’ai pas fait, j’avais une formation d’économiste et dans le théâtre ce qui m’intéressait c’était de devenir administrateur. Dans ce groupe j’avais cette fonction pendant 12 ans mais j’étais aussi sur scène. J’étais un assez piètre acteur .

Vous disiez simplement Madame est servie ?

J’ai fait mieux que cela. Nous avons joué La Folle de Chaillot, ce fut une de mes plus grandes expériences théâtrales de ma vie !  Il y a 50 rôles dans cette pièce. On a pu la jouer à l’époque car l’exclusivité pour Edwige feuillère était tombée, et que croyez-vous que jaie joué ? Celui de Martial, le garçon de café qui reste sur scène pendant 1h30 sans avoir un seul mot à dire ! C’était quand même une grande expérience!

Vous n’avez pas voulu continuer ?

Non

De toute façon cela vous a servi par la suite 

Oui, j’ai beaucoup appris car avec JacquesAlbert Canque c’était la brasse coulée et je me suis rapidement trouvé administrateur et j’ai organisé trois tournées en Allemagne. Peut-être ne le savez-vous pas mais le poète allemand   Friedrich Hölderlin a été envoyé à Bordeaux car ce cher homme était tombé amoureux de Susette Gontard, celle qu’il nomme Diotima dans ses poèmes, dans ses livres. Il était le précepteur des enfants de cette femme qui était mariée à l’un des plus importants banquiers de Francfort ! Cela faisait désordre dans la bonne société de l’époque. On l’avait donc envoyé à Bordeaux comme précepteur des enfants du consul de la république de Hambourg, Daniel Christophe Meyer, au Château de Fongrave, sur la commune de Blanquefort située au Nord de Bordeaux. On pense que c’est à cette époque que date sa folie. Et donc Jacques-Albert Canque, d’origine alsacienne, fortement influencé par l’Allemagne, a monté une pièce sur Hölderlin, puis Fleur Bleue de Novalis qui a été joué dans la base sous-marine construite par les nazis pendant la guerre à Bordeaux. J’ai joué un rôle inoubliable dans cette pièce car à la fin on voit s’éloigner un bateau et le seul qui savait conduire un bateau c’était moi, et je ramais au sens propre sous la base sous-marine. Elle a aujourd’hui un avenir culturel brillant. On était en 78 donc 12 ans en 33 cela m’a formé, j’ai pu obtenir chose rare, des financements et pour les professionnels et en même temps pour les amateurs ! J’étais assez content de moi. J’ai terminé ma carrière au Groupe 33 en mettant en scène La Poche Parmentier de Georges Perec, en 1983,  j’y ai pris un réel plaisir…

Parlez-vous Allemand ?

Je parle avec plaisir l’Allemand.

Et toute cette expérience vous a amené à la banque 

Vous avez raison, après une expérience en informatique, j’ai même programmé en cobol, mais cela m’emmerdait et je suis entré ensuite dans la banque.

Vous dites que vous êtes mélomane, dans votre famille écoutait-on de la musique en avez-vous pratiqué ?

Ma grandmère que je nai pas très bien connue, chantait, mon père était amateur principalement de Bach, Mozart, Buxtehude. Pendant mon enfance j’ai entendu très régulièrement pour ne pas dire en boucle le Requiem de Campra. J’ai appris par la suite qu’il en avait fait plusieurs. J’étais le dernier d’une fratrie. Certains ont fait du piano, par contre lorsque j’étais au collège le curé avait une manécanterie qui était affiliée aux Petits Chanteurs à la Croix de Bois, j’y ai chanté jusqu’à ce que ma voix change. J’y ai appris un peu à lire le Grégorien.

Cela aide à avoir l’oreille musicale non ?

Je ne sais pas, je crois que l’oreille musicale je l’ai plutôt acquise avec les 33 tours de mon père, entendre Bach dans son enfance ce n’était pas le bagne !  Puisque nous parlons musique, ces lieux où nous nous entretenons sont chargés de musique. C’est grâce à Marie-Paule Arnauld, directrice du centre historique des Archives Nationales jusqu’en 2004 que Jeunes Talents a pu organiser ici des concerts. Rendons-lui un grand hommage.

Alors nous avons ici un portrait de Marie de Lorraine ou de Guise, et nous avons aussi le portrait du 3ème et dernier prince de Soubise. Marie de Lorraine pendant une vingtaine d’années a accueilli Marc-Antoine Charpentier et le prince de Soubise a créé une série de concerts qui s’appelait les concerts des amateurs d’abord sous la direction de François-Joseph Gossec puis sous celle du fameux Chevalier de Saint-Georges.

En 1999, je venais de créer Jeunes Talents. Marie-Paule avait recruté Ariane James-Sarrasin et désirait faire revivre l’ histoire de la musique dans ce bel Hôtel de Soubise. Il se trouve que le hasard faisant bien les choses j’entends parler de cette mission dont est chargée cette jeune conservatrice et je prends rendez-vous. Nous sommes en février 2000. C’est principalement de la musique du 17ème du 18ème dont il est question. Je suis perplexe, et je dis que l’invention du piano est du 19ème. Si on joue que de la musique du 17ème et 18ème , on se prive du piano et on rétrécit la programmation.  Et là j’ai une bonne idée en lui faisant remarquer, que lorsque Charpentier était là c’était un compositeur contemporain. que Gossec et Saint-Georges étaient des compositeurs contemporains, donc la mission de faire revivre de la musique dans ces lieux était de jouer de la musique contemporaine ! On fera de la musique du 17ème et du 18ème aussi. Comme c’est une femme intelligente elle a accepté.

Et aujourd’hui? 

Aujourd’hui, nous partons du principe que mon goût est le meilleur certes mais chacun peut en dire autant, et à juste raison, et comme tous les goûts sont dans la nature et qu’en plus nous sommes à Paris et sa couronne, avec une population de plus de 11 millions d’habitants et que nous avons le CNSMDP qui forme des jeunes musiciens de très hauts niveaux dans toutes les disciplines et même en accordéon, j’ai ouvert les portes aux accordéonistes. À cette époque cela a fait bondir des personnes autour de moi. Mais aujourd’hui, ça ne fait plus bondir personne.

Cette année il y a une nouvelle mode et vous l’avez imposée avec votre talent : une œuvre d’une compositrice dans chaque concert ! On sait que les compositeurs contemporains ont du mal à se faire faire entendre, est-ce que vous obligez aussi des concerts avec de la musique contemporaine ?

Mais bien sûr ! Comme je viens de vous le dire on le fait depuis longtemps ! Je ne sais plus vers quelle date parce que ma mémoire me fait défaut depuis qu’un Covid m’a obligé à être hospitalisé … Mon activité principale à Jeunes Talents c’est de trouver des sous. Lorsque j’ai découvert une structure qui s’appelait Musique Nouvelle en liberté, j’ai compris que MNL pouvait nous aider, à condition qu’on mette des compositions contemporaines au programme, compte tenu de l’histoire de la musique à Soubise, j’ai imposé à partir de 2003 ou 2004,  à toutes les formations de mettre une œuvre contemporaine à leur concert. Il y a eu des exceptions du côté des baroques, bien sûr. Mais en 2004, 2005 il y en a eu systématiquement. Les formations invitées sont dans les conservatoires et ont automatiquement des amis qui sont compositeurs. Cela ne leur pose pas de problème et si en plus c’est une femme, pourquoi pas.

Dans votre livre avec Alain Cochard, sur l’Aventure Jeunes Talents, on peut lire quelques chiffres : 2800 concerts organisés, dont 40% à entrée libre, 3500 artistes invités. Cela représente énormément de jeunes, enfin il y en a qui aujourd’hui ont 45 ans,  pensez- vous que tous vivent encore de leur art ?

Les chiffres ont augmenté depuis, toutes les réponses existent. il y en a quelques-uns qui arrivent à faire carrière en France et à l’international, d’autres à vivre en étant professeur dans les conservatoires…

Là, on se mord la queue ! On est professeur pour instruire des élèves qui à leur tour deviendront des professeurs et qui peut-être arriveront à jouer dans quelques festivals et dans quelques salles à moitié pleines…

Je vais vous raconter une histoire que je trouve un peu triste, j’ai vu un reportage sur France 3, sur un chanteur baryton qui a fait le 1er ou 2ème festival Jeunes Talents, une belle voix qui a chanté sur une bonne vingtaine des grandes scènes d’Europe,  et à cause du Covid, aujourd’hui il survit en tant que livreur des pizzas !

J’ai fait une interview dernièrement d’un ténor exceptionnel qui à cause du Covid, et n’ayant pas assez d’heures pour avoir l’aide en tant qu’intermittent, a travaillé avec une amie qui est dans les tissus ! On pourrait citer de nombreux artistes qui ont à peine 8OO euros de retraite après une grande carrière internationale ! Tous ces jeunes talents que vous nous faites découvrir, veulent devenir de grands solistes et non être musicien d’orchestre ! On doit chercher des musiciens dans les pays de l’Est, en Asie… Est-ce que vous êtes conscient que vous leur donnez des illusions !

Je réfute ce terme, j’entretiens peu-être une illusion qu’ils avaient avant de venir. L’origine de Jeunes Talents était de permettre à d’autres artistes d’être sur le devant de la scène alors qu’un petit nombre captait toute la lumière médiatique ! Je ne citerai pas de nom mais je trouvais cela injuste, vraiment pas sympa, pas normal, pas équitable pour les autres. J’ai cherché à accueillir des artistes qui avaient une bonne formation, un bon son, et qui avaient envie de jouer devant un public, éventuellement dans les hôpitaux. Le recrutement au début se faisait sur dossier puisque nous avions bénéficié très tôt de la réforme LMD, nous avons recruté au niveau de l’entrée en master, c’est un concours qui se passe devant les profs qui pour beaucoup sont de grands solistes internationaux, pour prendre un exemple quand sur un CV une jeune pianiste était en master chez Brigitte Engerer,  je me disais bon si Brigitte prend cette fille dans son master, moi je peux la prendre pour un concert. Ce sont des musiciens, des chanteurs qui ont une pratique instrumentale de plus de dix ans, qui ont fréquenté les meilleurs artistes, moi ce que j’ai fait c’est de leur donner une scène pour qu’ils s’expriment sachant que les conservatoires s’occupaient assez peu de l »avenir de leurs élèves.  On constate et vous aussi, que certains ont plus le sens de la scène que d’autres, il y en a qui ont plus le sens du public que d’autres, il y en a qui sont à la limite de l’autisme.

Dernièrement nous avons eu Can Cakmur, pianiste turc, non seulement c’est un excellent pianiste, mais c’est un garçon qui a une vraie relation avec son public et je l’ai vu ici à Soubise, à avoir des contacts incroyables avec les enfants, en plus d’être un excellent musicien, il a des valeurs humaines que j’apprécie beaucoup.  On sait que les prix donnés par les jurys dans les concours internationaux dépendent de considérations qui ne sont pas directement en relation avec le talent des artistes, passons, je ne vais pas forcément inviter le premier prix, du moment où les musiciens sont en final, ils ne doivent pas être mauvais ! Je me donne la liberté de les choisir.

L’association Jeunes Talents est née en 1998 ! N’avez-vous pas envie d’écouter simplement les concerts et ne plus être toujours à la recherche de sponsors, d’aides de toutes sortes… Je ne veux pas faire de politique mais la culture n’est pas à l’ordre du jour en ce moment, même si elle rapporte…

Merci d’aborder ce sujet parce que c’est un point qui me préoccupe en premier lieu. On a vécu deux campagnes électorales et rien sur la culture. On a deux grands problèmes en France, un sur le lien social, le problème des territoires, et un deuxième celui de prendre soin de la Terre qui nous accueille.  J’ai décidé qu’au cours des prochaines années, que la prochaine orientation de Jeunes Talents est de sortir de Soubise ou du Petit Palais pour aller s’installer sur les territoires où les populations nous voient rarement. Il ne faut pas oublier que c’est dans les hôpitaux que nous avons commencé. Ayant eu une expérience théâtrale,  l’une des difficultés pour se produire à Paris c’était de trouver un lieu qui ne coûte pas trop cher, malgré la loi de 1905 qui dit que les églises ne devraient pas être louées officiellement par les communautés religieuses, essayez de trouver une église à moins de 500 euros à Paris ! Si elle a un peu de notoriété cela peut monter jusqu’à 2000 euros même 5000 euros pour la plus connues d’entre elles ! C’est rédibitoire pour les musiciens qui ont commencé leur carrière en passant  le chapeau. Les deux premières années les musiciens n’étaient rémunérés! Lorsque nous sommes arrivés ici à Soubise, tout devait se faire dans le strict respect de la légalité, les musiciens devaient avoir un cachet, être déclarés, même à l’hôpital les musiciens sont payés aujourd’hui ! Vous allez me dire que je continuais à entretenir l’illusion à ces jeunes gens de faire une carrière, il y en a un au moins que j’aime beaucoup qui s’appelle François Dumon,  qui fait quand même une belle carrière et je suis content de l’avoir aidé.

C’est la première année que je viens assister au Festival Jeunes Talents, c’est une honte je l’avoue,

Nobody is perfect !

Et il y a toujours un problème que je n’arrive pas à comprendre, ce sont des jeunes qui jouent et des vieux qui les écoutent ! J’ai fait une interview de quelqu’un qui organise depuis 30 ans un festival dans le sud de la France et il a dû adapter les horaires à son public vieillissant ! 20h c’est devenu trop tard ! Avez-vous réfléchi à ce problème.

Vous connaissez que la face visible de l’iceberg. Chaque année c’est 160 concerts qui sont organisés, beaucoup sont l’après-midi ; depuis 2013 on organise des concerts au Petit Palais, à 12h30, à Soubise les concerts étaient à 18h puis sont passés à 19h et puis à 20h à cause du musée. Les deux activités se télescopaient. Dans les hôpitaux, les EPAD ils sont organisés dans les après-midis.

Vous avez un âge certain, pensez-vous à l’avenir de ce que vous avez mis en place ? Peut-être enfin à ne plus prendre que du plaisir ?

Comme vous le savez j’ai deux filles jumelles qui ont un peu plus de 50 ans et j’ai compris qu’elles ne prendront pas ma succession.  Cette aventure c’est quand même mon bébé, donc j’ai envie qu’il survive. Depuis plusieurs années j’ai cherché une piste,  puis une deuxième puis une troisième et je l’ai enfin trouvé.  Il travaille avec nous depuis 3 ans, d’abord comme bénévole, il a une bonne formation d’ingénieur.  Vous le connaissez c’est Bruno Vacher. La suite se prépare donc, mais pendant encore quelques années je vais m’occuper de la transmission, mais surtout on va essayer d’aller sur les territoires et retisser du lien social parce que je crois vraiment que nous autres adultes nous avons une sérieuse responsabilité là-dessus.

On ne peut rêver meilleure conclusion. Alors que continue l’Aventure Jeunes Talents !

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