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« EXPOSITIONS » : 2009-2010 Une Grande Année !

Musée de Cluny, Paris : Astérix et Obélix aux Bains !du 28 octobre 2009 au 3 janvier 2010

A l’occasion du cinquantième anniversaire de la naissance d’Astérix, crée par René Goscinny et Albert Uderzo, le Musée de Cluny, Boulevard St Michel, à Paris, a mis une trentaine de planches originales dans le frigidarium. C’est l’occasion de redécouvrir ces thermes d’époque gallo-romaine. Ces monuments significatifs de la civilisation romaine ont été des sources d’inspiration pour les deux humoristes. Astérix et Obélix ont du sûrement les fréquenter pendant leur séjour à Lutèce ! On retrouve d’ailleurs la fameuse scène des bains avec la réplique devenue célèbre : « Mes Gaulois sont dans la pleine ! ». Un dialogue insolite se crée entre le bâtiment exceptionnellement préservé et une antiquité imaginaire. C’est aussi un voyage dans la création artistique ; comment se fait une planche de bande dessinée. A l’extérieur du musée, sur les grilles, des détournements de chefs-d’œuvre de la peinture occidentale ; ainsi Astérix, Obélix, Falbala et autres Gaulois irréductibles se retrouvent sous les pinceaux de Léonard de Vinci, Breughel, Arcimboldo ou Géricault. Planches originales, dessins, manuscrits et autres documents sont réunis dans un esprit ludique où l’humour qui caractérise l’œuvre de René Goscinny et Albert Uderzo est magnifié par le lieu ; une belle démarche, à souligner d’un trait, de la part de la Réunion des Musées Nationaux.

L’Adresse musée De La Poste, 34 Bd de Vaugirard 75015 Paris : « Ia Ora Na Tahiti »  – du 4 novembre 2009 au 30 janvier 2010.
Une exposition philatélique des timbres de la Polynésie française est l’occasion pour le passionnant L’ADRESSE musée De La Poste (nouvelle dénomination) d’offrir un voyage dans ces archipels. Près de deux cents timbres évoquent Tahiti, Bora-Bora, les Tuamotu, les Marquises. Des costumes de danse, des statues, des colliers, des paréos, des tableaux et même des parfums complètent cette exposition. A travers ces timbres, gravés par de grands artistes, nous découvrons l’histoire et la richesse culturelle de ces territoires d’outremer. Le timbre a toujours été un vecteur de connaissance des pays ; ici sa mission est remplie et d’une manière très agréable. De plus Air Tahiti Nui propose un concours pour les visiteurs, les réponses bien sûr sont dans les textes de présentation. Un voyage dans ces îles paradisiaques est offert au gagnant . Cette exposition est un avant goût de ce qui les attend. Mais au Musée il est garanti et il vaut qu’on se l’offre. Le voyage dans le temps de la Poste sur les cinq étages de l’ADRESSE n’est pas à négliger loin sans faut.     To oe tere ! (bon voyage en tahitien)

Jeu de Paume, Place de la Concorde, 75008 Paris:  FELLINI, La Grande Parade, du 20 octobre 2009 au 17 janvier 2010.

©DR

Comment ça marche la création artistique chez Federico Fellini ? A travers des photographies, des affiches originales des films, des dessins, des revues, des documentaires, des extraits de films, l’exposition organisée par Sam Stourdzé tente de nous l’expliquer. L’évolution de son langage, ses recherches formelles, ses sources d’inspiration sont présentés sous forme de thématiques qui respectent la chronologie de son œuvre. Cette multitude d’informations nous entraîne dans ce monde imaginé par Fellini. Ce n’est pas un hasard s’il existe aujourd’hui l’adjectif « fellinien ». En paraphrasant Cocteau, Federico était un mensonge qui disait la vérité ! Se servant de tout ce qui l’entourait, il inventait une réalité. « J’ai besoin d’une réalité reconstruite. C’est la clef de mon travail » disait-il. Très bien documentée grâce à la fondation Fellini et l’exceptionnelle cinémathèque de Bologne, cette magnifique exposition offre des documents inédits, des interviewes passionnantes et des bouts de tournage inconnus. Un petit bémol l’omniprésence de la Dolce Vita sur les écrans ; peut-être les problèmes de droits d’utilisation d’extraits en sont la cause. Ne boudons pas notre plaisir, c’est un hommage à la hauteur de ce grand artiste. A voir et revoir tant est riche ce qui nous est proposé dans ce bel espace.

PS: la visite commentée est passionnante.

Musée des Beaux-Arts, Valenciennes : Jean-Baptiste VANMOUR « peintre de la Sublime Porte » du 23 octobre 2009 au 7 février 2010

Dans ce très beau musée, connu pour son exceptionnelle collection de peintures flamandes et hollandaises (Rubens, Jordaens, Van Dyck, Van Mol…) et pour les sculptures de l’enfant de la ville Jean-Baptiste Carpeau, se tient une exposition du peintre Jean-Baptiste Vanmour (1671-1737). C’est le fruit d’une collaboration entre le musée des Beaux-Arts de Valenciennes, le Rijksmuseum d’Amsterdam et Seth Gopin, universitaire américain, auteur d’une thèse sur l’artiste. Elle évoque pour la première fois la figure atypique d’un artiste né à Valenciennes en 1671 et qui a passé l’essentiel de sa vie à Constantinople comme « peintre ordinaire du Roy et du Levant ». Cette exposition faite dans le cadre de 2009 l’année de la Turquie en France, nous fait découvrir un peintre qui a eu une énorme influence sur la mode de l’orientalisme en Europe aux XVIIIème et XIXème siécle. Guardi, Boucher, Liotard, Ingres s’en sont très largement inspirés. Von Loo, par exemple, a peint le « le grand salon à la turque » pour le Château de Bellevue de Mme de Pompadour. Fasciné par les paysages du Bosphore, les fastes de la Cour des Sultans, Vanmour à travers de petits tableaux, gravures, dépeint toutes les facettes de la vie ottomane au XVIIIème siècle. C’est un témoignage rare qui se présente à nous. Réceptions officielles, intimités des harems, dignitaires du régime turc, ambassadeurs européens, communautés constituants l’Empire Ottoman, défilent sous nos yeux. Mis en parallèle avec des tableaux d’artistes qui ont été inspirés par ce parfum d’exotisme, baigné dans une douce lumière, ce voyage que nous propose Vanmour et le commissaire de l’exposition, Seth Gopin, mérite un détour vers Valenciennes. Un artiste à découvrir.

Musée Jacquemart – André 58 Bd Haussmann, 75008 Paris : Bruegel, Memling, Van Eyck – La collection Brukenthal – du 11 septembre 2009 au 11 janvier 2010 

Poursuivant sa recherche sur les grands collectionneurs, à l’image de ses fondateurs, le Musée Jacquemart-André et son conservateur Nicolas Sainte Fare Garnot – avec l’aide de Jan de Maere, spécialiste de la peinture flamande – nous propose une sélection des plus prestigieuses toiles venues du Muzeul National Brukenthal de Sibiu, en Roumanie, et ayant appartenu au baron Samuel von Brukenthal, grand collectionneur au XVIIIème siècle. Cette exposition rassemble des œuvres flamandes et quelques italiennes de grands maîtres du XVème et XVIIème siècle. Jordaens, Bruegel, Memling, Teniers, Van Eyck, Titien… Le parcours n’est point chronologique; mais comme souvent aujourd’hui – voir la grandiose exposition Titien, Tintoret, Véronèse au Louvre – par thèmes ; cela permet de comparer la manière qu’avaient ces artistes d’appréhender un genre. Tous ces tableaux ne sont pas que des chefs-d’œuvres, terme trop galvaudé, mais c’est une occasion unique de découvrir des toiles exceptionnelles, pas ou peu connues, comme le soldat de Frans Van Mieris, le Ponce Pilate de Leonard Bramer et bien sûr la miniature de l’homme au chaperon bleu de Van Eyck (une petite déception tant elle est grande sur l’affiche et pas plus grande qu’un A4 en réalité). Cette exposition a un tel succès qu’il est difficile d’approcher de près les œuvres. Le lieu hélas est exigu. C’est la rançon de la gloire ! Mais ne boudons pas notre plaisir et apprécions le travail de Nicolas Sainte Fare Garnot qui œuvre dans le plus beau musée de Paris et trouve des idées d’expositions toujours originales. Allez au Musée Jacquemart-André – il vous reste encore un mois – et profitez-en pour faire ou refaire un tour dans les pièces de ce magnifique hôtel particulier où des chefs d’œuvres sont disposés de manière discrète.

Grand Palais, Paris: De Byzance à Istanbul, du 10 octobre 2009 – 25 janvier 2010 –

 Cette exposition est organisée dans le cadre de la Saison de la Turquie en France (juillet 2009 – mars 2010) par la Réunion des musées nationaux et IKSV (Fondation d’Istanbul pour la culture et les arts) Byzance, devenue Constantinople puis Istanbul, est depuis sa fondation un lieu de croisements et un point de rencontre des cultures. OK message compris 5 sur 5. Dans une douce et chaude pénombre, lénifiante, sont exposés des centaines d’objets, sarcophages, ruines, sculptures, tableaux qui nous font voyager dans le temps… On ne peut nier que c’est intéressant, comme un cours magistral ; mais la surcharge d’informations fait qu’on y perd son grec et son latin. Nazan Ölçer, Directrice du Sakip Sabanci Museum, d’Istanbul et commissaire de l’exposition nous démontre avec brio que cette ville en fait était de traditions européennes, que les occupants suivant de grands oecuménistes, et qu’aujourd’hui il en est de même ! Le dernier diaporama est éloquent à ce sujet, aucun signe religieux apparaît…les lobby fonctionnent à plein rendement et c’est à l’abri des regards que l’Europe et l’Asie font leur jonction, (dernière salle de l’expo au sujet du métro)…prémonitoire ? Si Dieu le veut !

Grand Palais, Paris: Monumenta 2010, Personnes, du 13 janvier au 21 février 2010

Christian Boltanski a trouvé un beau titre pour son exposition : Personnes. C’est un beau titre Personnes. Christian Boltanski est un monsieur sympathique qui a toujours de bonnes idées. Personnes est une belle idée de titre. On est habillé pour l’hiver avec Personnes. Moi j’ai bien aimé le titre qu’a trouvé Monsieur Boltanski : Personnes !

Fondation Dina Vierny – Musée Maillol 59-61 rue de Grenelle, 75007 Paris : C’est la vie, Vanités de Caravage à Damien Hirst  du 18 février 2010 – Jusqu’au 28 juin 2010 

Patrizia Nitti, nouvelle directrice artistique du musée Maillol présente sa première exposition. qui s’attache au thème de la Vanité. L’exposition présente 160 oeuvres, peintures, sculptures, photos, bijoux, vidéo sur ce thème. Les représentations de crânes et de squelettes nous rappelle la vanité de l’existence et l’inéluctabilité de la mort. Même si le musée a opté pour un parcours chronologique, celui-ci présente la particularité d’être à rebours c’est-à-dire de partir des oeuvres du XX-XXI siècle jusqu’à l’Antiquité, l’oeuvre la plus ancienne étant une petite mosaïque provenant de Pompéi. Cette histoire de l’art à travers les Vanités est faite de façon plus ou moins cohérente du fait de l’exiguïté du musée, une gagure. .. Mais au cours de la déambulation, au milieu de ces crânes, on découvre des oeuvres peu connus d’artistes célèbres (Delvaux, Géricault, Cézanne, Braque, De la Tour…) et bien sûr certaines hypermédiatisées comme celles de Damien Hirst. L’exposition ,un peu accrocheuse et anecdotique, décline la tête de mort à toutes les sauces, en ailes de coléoptère (Jan Fabre), en paquets de Gauloises (Serena Carone), sculptées dans des fruits et légumes (Dimitri Tsykalov)…. Les vanités classiques ont à mon avis une plus grande portée que ces seuls crânes contemporains mis généreusement en valeur. L’exposition complète ce parcours en montrant des bijoux et objets issus de plusieurs collections particulières. Une partie intéressante est aussi les interviewes de certains artistes par Elisabeth Quin qui a écrit un livre sur les Vanités (hélas dans les ITV elle n’a pas su se faire oublier, ses réflexions n’ont aucun intérêt). Il faut surtout se laisser envoûter par la très belle vidéo de Koen Theys, au sous sol du musée, sur la plus grande nature morte qui a été « construite » en Belgique : « The Vanitas record » Ce long travelling de plus de trente minutes avec tous les archétypes des vanités mérite à lui seul la visite de cette intéressante exposition. Viva la muerte !

Espace Meyer Zafra 4, rue Mahler 75004 Paris, du 10 mars au 31 mai 2010

Cette exposition collective réunit les plus grands maîtres du cinétisme tels que Agam, Cruz Diez, Wilding, Soto et Asis. Mais également les œuvres de Perez Flores, Mérida, Ugarte, Andrade, Debourg, Salazar, Tomasello, Reussner et Strack. Sont aussi exposées la brésilienne Régina Silveira, la chilienne Matilde Perez, la Vénézuélienne Martha Rodriguez, la Polonaise Ania Borzobohaty. Ces artistes sont à découvrir. Carrés, cercles, spirales, toutes formes géométriques en acier, papier, verre, PVC, jaillissent en trois dimensions des murs en véritables tableaux reliefs ; la réflexion sur la couleur et le mouvement sont toujours au centre des préoccupations de ces artistes. Rarement une telle qualité a été exposée dans une galerie. Ce mouvement est toujours vivace en Amérique du sud . Une exposition sur l’art cinétique au Chili va être proposée le mois prochain, à ne pas manquer. Par ces temps de crises, ce foisonnement de couleurs, de mouvements, de joie de vivre ne peut qu’être salutaire. Un pur bonheur. A voir et revoir c’est gratuit et l’accueil est chaleureux !

Jeu de Paume, 1 Place de la Concorde Paris 75008
Du 9 février au 6 juin 2010 –

Lisette MODEL – Esther SHALEV-GERZ

En articulant sa programmation autour de ces deux artistes, le Jeu de Paume met en scène deux artistes diamétralement opposées, mais tout aussi pertinente. Avec Lisette Model la série sur la “promenade des Anglais” à Nice, ou encore les rues bouillonnantes de New-York et ses bars montrent des instantanées d’une époque révolue (les années 40-50) avec un regard percutant, attentif, chargés d’humanité. C’est une sorte de travail documentaire qui à nos yeux a aujourd’hui une connotation plus historique qu’artistique. Avec Esther Shalev-Gerz l’expostion de son oeuvre est plus importante en terme de diversité et de réflexion. Ses installations, photographies, vidéos, sculptures sont un dialogue entre les institutions, les participants et le public. C’est une rétrospective de son travail depuis une quinzaine d’années que l’on peut découvrir. Chez ces deux artistes le cadre a une importance fondamentale. Lisette Model recadre ses photos pour leur donner plus de mordant, Ester Shalev-Gerz, quant à elle, va jusqu’au décadrage de ses sujets allant jusqu’à l’illogisme langagier, cassant ainsi les codes de la narration télévisuelle. L’émotion en est que plus vive. L’installation conçue pour le 60ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz est un parfait exemple. De nombreux films, conférences accompagnent cette importante exposition qui reste assez longtemps en place pour que l’on puisse aller la découvrir et l’apprécier.Ne pas oublier d’aller voir au sous sol le travail de la jeune artiste Mathile Rosier qui a la même démarche poétique sur le travail de mémoire et l’insaisissable frontière qui existe entre théâtre et réalité, Marta Gili a toujours le bon oeil au Jeu de Paume

Grand Palais, Paris : France 1500 entre Moyen Age et Renaissance du 6 octobre 2010 – 10 janvier 2011

S’il y a une exposition à voir en ce moment à Paris c’est celle au Grand Palais : France 1500 entre Moyen Age et Renaissance. L’exposition a pour ambition de faire découvrir l’effervescence créatrice sans précédent qui a accompagné le passage du Moyen Âge à la Renaissance, à l’époque des règnes de Charles VIII et de Louis XII rois méconnus du grand public. Les pièces exposées constituent un ensemble très riche et représentatif de la diversité des formes culturelles de ce moment de transition : peintures, sculptures mais aussi art du verre et architecture. Plus de deux cents oeuvres réunies plongent ainsi le visiteur au cœur de cette période qui nourrit l’imaginaire collectif. On découvre de grands maîtres de la peinture par exemple des tableaux du Maître de Moulins, alias Jean Hey, le peintre « français » le plus célèbre de cette époque, grâce à des prêts prestigieux de Chicago, Munich, Bruxelles, Autun ou Paris. De remarquables ensembles de sculptures et de vitraux venus de toute la France, des tapisseries prêtées par des collections publiques ou privées d’Europe et des Etats-Unis. L’art du livre, manuscrit ou imprimé occupe une place majeure grâce aux prêts de la Bibliothèque nationale de France qui conserve un fond d’une richesse unique pour cette période. Bref c’est une exposition grandiose à ne manquer sous aucun prétexte. La scénographie de Hubert Le Gall est intelligente. Ne pas oublier d’aller voir le documentaire sur Anne de Bretagne qui a été reine de France deux fois (femme de Charles VIII et de Louis XII) et qui remet les choses au point au sujet du nationalisme breton, une invention du début du XXème siècle. Une exposition à voir et revoir !

Oui 20o9-2010 une année exceptionnelle en terme d’exposition dans la capitale. Encore…
Au Grand Palais, l y a la grande rétrospective Monet , une valeur sûre et qui fait le plein. Elle donne le plaisir de découvrir quelques très belles toiles venues des USA, de Russie et de Grande Bretagne. La scénographie est simple et efficace. Le public est ravi.

Au Musée Maillol une jolie exposition sur le Trésor des Médicis. Quelques perles rares mais il nous a habitué à plus d’originalité dans ces choix.

Le plus beau Musée de Paris, Jacquemart-André, est un peu en deçà dans sa proposition par rapport aux expositions précédentes et le thème choisi est approximatif et laisse perplexe. Des œuvres mineurs de Rubens , Poussin et des peintres du XVII siècle sont présentées. Elle est intéressante tout de même car elle permet de découvrir des peintres inconnus du grand public : la peinture liégeoise par exemple avec des œuvres de Bertholet Flémal, Jean-Guillaume Carlier, Gérard de Lairesse. Oublions le propos et regardons la peinture. (A l’inverse du Musée Maillol qui n’a pas beaucoup de place et c’est dommage, la collection permanente est visible. Elle est toujours exceptionnelle.

Au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, pour ceux qui aime Basquiat une rétrospective éblouissante à la hauteur de l’artiste . Profitons de cette exposition pour visiter ou revisiter ce musée, gratuit, et où se trouve des chefs d’œuvres de la peinture contemporaine.

Au Musée Pompidou: Arman ?!!! Cette accumulation d’œuvres laisse perplexe. Cet art du vivant, du présent, de l’instant dans un musée ? Qu’en penserait l’artiste. Cela peut-il représenter quelque chose pour un jeune d’aujourd’hui. On aurait du mettre en vrac toutes ces œuvres plutôt que d’essayer de les décortiquer, de les expliquer. Arman est mort une deuxième fois. Ce sont les marchands qui se régalent…Le pied de nez a disparu. Heureusement les montres et les valises sont encore à l’air libre.

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