Forum des Halles, 2 rue du cinéma 75001 Paris
Du 3 au 5 septembre 2024
Trois jours qu’ a commencé le festival et dès le premier jour cela saignait fort. Kill de Nikhil Nagesh Bhat, un film d’action pur genre démontre que les indiens ne font pas que du Bollywood et savent manier les couteaux er cela fait sacré mal à l’écran, le public enthousiaste a pris un plaisir jouissif et pervers, une cinquantaine de cadavres en gare de New Delhi, Laksh Lalwani, n’a rien à envier à Rambo, (en salle le 11 septembre 2024). On pouvait revoir le film délirant de Marjan Satrapi de The Voices superbe de drôlerie, le meilleur film de Ryan Reynolds dans un rôle de plombier Schizo.
Bon ce qu’on aime à l’Étrange ce sont les courts-métrages et dans la première séance, il y avait quelques pépites – Mothers And Monsters de la Canadienne Edith Jorisch, une histoire délirante d’enfants qui naissent dans les choux ; un film d’animation, To The Brink, totalement déjanté du Britannique Hugo Docking et l’horrifique Chew du Français Félix Dobaire, où le chewing Gum n’est pas bon pour la santé – Le lendemain il y en avait d’autres aussi délirants et angoissants – La Grecque Maria Hatzakou avec 7HZ raconte l’histoire d’une femme qui essaye de s’évader d’un monde totalitaire, la pauvre a un plan mais le téléphone n’est pas son copain,
dans le même ordre d’idée dans un monde concentrationnaire un type tente lui aussi de s’évader et de ne plus avoir mal au crane, c’est le Suédois Björn Schagerström qui nous terrifie avec ses petites pilules dans sa fiction Headache ; l’Iranien Javad Joshanlou avec A Hangman was crying dans la aussi dans un système totalitaire, un homme prend conscience des conséquences de son travail avec cordes, tenailles, fouet, pas gaie tout cela mais accrocheur. Heureusement qu’il y avait les courts car le deuxième jour, les films que l’on a vus n’avaient pas grand intérêt. Ce jeudi 5 septembre, on a été plus gâté. Il y avait le Monstre est Vivant de Larry Cohen le film de série B culte avec un bébé qui fait ses dents,
The Doom Generations de 1995, une comédie noire bien délirante de Gregg Araki qui sent le sperme et le sang, Exhuma du Coréen Jang Jae-Hyeon nous entraine dans un film de fantôme maléfiques, totalement atypique dans une atmosphère chamanique, de rituels magiques sur fond de conflits d’hier encore très vifs entre Japon et Corée qui ont laissé des traces dans l’inconscient collectif.
House of Sayuris du Japonais Köji Shiraishi est très étonnant. Il commence comme une très banale histoire de maison hantée qui terrorise les nouveaux locataires et qui vont être au fur et à mesure supprimés ; bon rien de bien nouveau, d’excitant à l’écran ; puis le film bascule sans que l’on s’y attende dans une comédie horrifique avec des idées de scénario étonnantes, de l’humour et de la violence inattendue, bon on ne vous en dit pas plus, si vous voulez savoir la suite de cette étrange histoire, le film repasse à 16h30 le vendredi 13 septembre (non ce n’est pas gag)…Demain la peur sera au rendez-vous…À suivre
