323, rue Saint-Martin 75003 PARIS
jusqu’au 2 janvier 2022
Vite, vite, iI ne reste que quelques jours pour découvrir cette artiste incroyablement attachante et talentueuse. Oui hier Zahra Zeinali a quitté son Iran natal où son enfance a été marquée par un État où les cordes ne servaient pas qu’à sauter, où son manque de poupée l’a amenée à s’occuper artistiquement d’enfants.
Cette âme d’enfance elle l’a emportée avec elle pour venir au pays des Droits de l’Homme. Aujourd’hui, ici, elle est toujours fracassée par son voyage intérieur, son quotidien loin de ses racines où les poupées ne sont plus représentées dans les bras des jeunes filles bien sages.
Sa peinture abstraite de ses débuts s’est transformée en des mises en peinture de scènes qui nous éclatent à la gueule comme des romans de Stephen King ou des symphonies tragiques de Mahler.
Ne cherchez pas une distanciation, son univers sombre et désespéré, elle nous le lance en pleine peinture, âme sensible s’abstenir !
Aujourd’hui, avec ses œuvres récentes, elle ne peut pas se résoudre à oublier ce triste espace qu’elle nomme son passé. Avec elle, nous sommes au cœur de notre inhumanité.
Alors Demain ? Une issue ? Allez vite à la Galerie Claire Corcia le demander à Zahra Zeinali. Elle vous recevra avec un vrai sourire même si ses traumas sont toujours bien présents.
N’est-ce pas le quotidien des vrais créateur (trices). Voilà une passionnante exposition pour résumer 2021 ou pour bien commencer 2022…Après et bien Que la paix soit avec vous… ou pas !