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« INTÉGRALES» : MULLER – ARMENGAUD

Les pianistes aiment faire des intégrales. Celles de Beethoven sont plus d’une centaine, celles de Mozart à peine moins et puis on trouve Ravel, Debussy Schubert, Brahms, Satie aujourd’hui Fauré… C’est donc son intégrale Mozart que termine au disque avec PIANO SONATA VOL.5  chez Hänsler Classic (HC24027), le pianiste luxembourgeois  Jean Muller. Sur cet album on trouve : Fantaisie K 475 – Sonate n°14, K457 – N°5 K283 – N°18 K576. Jean Muller nous le suivons depuis longtemps, nous l’avions apprécié en concert et ses précédents albums (voir sur le site ). Il a toujours la même ligne de conduite face à Mozart, faire ressortir son génie. En 2016 il avait été invité par le Shanghai Oriental Art Center à jouer en concert l’intégrale des sonates pour piano de Mozart. C’est dire que ses compositions il les porte en lui depuis longtemps.

Avec Mozart, Muller va droit au but, sans affèterie, en proposant une narration simple, un équilibre parfait, où légèreté se mélange avec gravité (quel bonheur d’écouter la fantaisie). Il prend véritablement du plaisir, sans forfanterie, à jouer Mozart. Voilà une très belle intégrale qu’offre cet artiste peu entendu en France mais qui a une carrière internationale conséquente.

Jean-Pierre Armengaud a une carrière  bien remplie, excellent pianiste bien sûr mais surtout musicologue. Il s’est intéressé à de nombreux compositeurs (Satie, Dutilleux, Denisov). Lui aussi a enregistré des intégrales ( Satie, Poulenc, Roussel). La vie des Schumann n’a aucun secret pour lui et donc il vient de se lancer dans une intégrale des œuvres pour piano de Clara – CLARA SCHUMANN Piano Music .1 chez Grand Piano (GP930).On y retrouve certaines œuvres souvent interprétées 3 Romance op.21, op.11, Les variations sur un thème de Robert Schumann, op.20,

Elégance, délicatesse, c’est avec cette approche qu’envisage Armengaud cette intégrale. On est en plein climat romantique avec une cohérence qui fait que ce début d’intégrale est bien parti pour être de bon augure. Nous sommes séduits, on attend la suite cher Monsieur Armengaud

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