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« JEUNES TALENTS » : FÊTE DE LA MUSIQUE 2025

Cité de l’architecture & du patrimoine

1 Place du Trocadéro et du 11 novembre 75116 Paris

Samedi 21 juin 2025 de 15h30 à 19h

C’est la deuxième année que des concerts Jeunes Talents se passent dans cet endroit magnifique. Chacun d’eux s’est déroulé dans un espace différent. Pourquoi ? Le premier concert a été donné dans un endroit merveilleux face à un moulage d’une grande ampleur avec une acoustique parfaite, le second, dans la section moderne et bizarrement sur fond impersonnel d’un mur tout blanc ( ?) sans aucune personnalité dans un espace passionnant de l’architecture du XXième siècle, on aurait pu rester en bas dans les moulages, le troisième dans un espace sympathique, une belle coupole (La Coupole de Cahors), où tout résonne et donc pas du tout appropriée pour un concert de deux violes de gambe ; ce n’était que bourdonnements, soupe musicale informelle, alors que ces instruments demandent un lieu parfaitement clair et chantant. Pourquoi changer de décor si cela n’apporte rien en termes de musique et de décor !!! ??? Bon les concerts étaient d’une très grande qualité au niveau d’interprétation. Ces musiciens sont jeunes, très jeunes, et sont bourrés de talent et, grâce à l’association Jeunes Talents, on les découvre ! Alléluia !

Beinh oui le premier était face à une porte d’une église (on n’a pas vérifié, honte à nous), déjà au Paradis. Trois jeunes femmes – Le Paradis des Anches, une coïncidence ? sûrement pas – Anaïde Apelian , clarinette, Joana Soares, hautbois, Camile Rocher, basson – ont interprété des œuvres d’Ibert, de Tansmam, de Pierné (Paul ?) de Flégier, des compositeurs inconnus, qui ont vraiment écrit pour trio d’anches! Elles étaient impressionnantes, notamment Camille Rocher au basson. La seule composition que l’on connaissait c’était les variations de Beethoven sur La ci darem la mano l’air de Don Juan de Mozart. Eh oui on était au ciel avec ces jeunes dames.

Un étage plus haut, le Duo Pastel – Paul Bourgarel, saxophone soprano, Selmaccord, accordéon, ont proposé des adaptations, bien obligé pour une telle formation, de La suite Holberg op.40 de Grieg, La légende en sol mineur op.17 de Wieniawski, Vocalise op.34 n°14 de Rachmaninov, le mouvement Lento du Quatuor à cordes n°12 en fa mineur op.96, Américain de Dvořák, et deux compositions de Piazzolla. Quel beau son de saxo que possède déjà ce tout jeune étudiant au CNSMDP. L’accordéon était peut-être un peu en retrait, une volonté du duo ? Oui tout était en pastel, romantique à souhait, sauf bien sûr l’accordéon avec Piazzolla. Quel plaisir d’entendre cet instrument dans le registre du classique, nous avons parlé et en bien de cet instrument magnifique soutenu par la Fondation de la Banque Populaire.

Nous avons commencé par les problèmes acoustiques du concert des deux violes de gambe – Noé Bécaus et Carla Roy, sous le nom de Duo Ego – Noé nous l’avions beaucoup apprécié il y a quelque temps – sur site 14 novembre 2023 – Il a toujours cette faculté à improviser sur les sonates. Il a de nouveau inerprété Le Dodo ou l’Amour au berceau, de François Couperin (1668-1733) et la Clément de la magnifique Suite en sol mineur d’ Antoine Forqueray (1672-1744) . Avec sa partenaire ils ont joué le Concerts à deux violes esgales– Le Craintif de Sainte-Colombe, la Sonata op.2 de Schenck, un superbe duo, ainsi qu’une sonate pour viole de gambe de Carl Philipp Emanuel Bach. Oui pendant que Carla jouait avec beaucoup d’exigence la sonate, Noé s’amusait, comme il se doit, à improviser sur ces musiques ! Malgré la qualité du son, c’était quand même un grand plaisir de les entendre. Beinh à une prochaine fois le Duo Ego et dans un environnement plus apte à votre talent, une seconde chance aux Archives Nationales ? Allo Aurore Dermagne ! C’était un beau début pour la Fête de la Musique,! Allez après on va écouter des musiques des Caraibes, avec beaucoup de percus !