2 Bvd du Palais 75001Paris
Jusqu’au 5 janvier 2025
Bon, dans cette espace gigantesque, chargé d’histoire, il reste quelques jours pour aller voir cette impressionnante exposition sur l’art contemporain béninois.
Elle est donc au cœur du Palais royal de la Cité, siège du pouvoir capétien et fait écho aux palais royaux de l’ancien royaume du Dahomey.
Elle réunit une quarantaine d’artistes et une centaine d’œuvres, certaines inédites.
Elle est l’occasion de révéler l’art classique du Bénin, les vingt-six trésors royaux restitués par la France et de sa diaspora.
À travers une diversité de médiums et de supports (peinture, sculpture, dessin, photo, vidéo, installation, performance, design, stylisme…), toute la vitalité et la singularité de la scène artistique de ce pays et de sa diaspora se révèlent à travers une sélection d’œuvres.
Elle se décline en trois chapitres : Des Déesses et des Dieux (elle évoque la métamorphose des déesses et des dieux qui animent le culte vodun), Des Reines et des Rois (Honneur à la puissance et à la gloire terrestre de la reine et des rois d’Abomey), Des Femmes et des Hommes (les œuvres témoignent pour ceux et celles qui vivent et qui luttent aujourd’hui dans un monde globalisé).
Elle rassemble les œuvres de quarante-deux artistes: Georges Adéagbo, Laeïla Adjovi, Ishola Akpo, Euloge Ahanhanzo-Glèlè, Eliane Aïsso, Edwige Aplogan, Aston, Youss Atacora, François Aziangué, Moufouli Bello, Sébastien Boko, Charly d’Almeida, Emo de Medeiros, Sènami Donoumassou, Kifouli Dossou, Stevens Dossou-Yovo, Ludovic Fadaïro, Dimitri Fagbohoun, Meschac Gaba, King Houndékpinkou, Nobel Koty, Dominique Gnonnou Kouas, Marcel Kpoho, Eric Médéda, Roméo Mivekannin, Fabrice Monteiro, Louis Oké Agbo, Thierry Oussou, Yves Apollinaire Pèdé, Gérard Quenum, Rémy Samuz, Julien Sinzogan, Hector Sonon, Tchif, Epaphras Dègnon Toïhen, Cyprien Tokoudagba, Prince Toffa, Julien Vignikin, Didier Viodé, Nathanaël Vodouhè, Ponce Zannou, Dominique Zinpkè.
Elle vient en préfiguration du Musée d’Art Contemporain de Cotonou (MACC). Si vous n’y allez pas, il vous faudra attendre que le musée ouvre ses portes et prendre l’avion pour Cotonou, pas très écologique tout ça !
Le billet est jumelé avec la visite de la Sainte Chapelle ! Beinh une histoire de royauté en tout cas !