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« LA MAISON DE LA RADIO ET DE LA MUSIQUE » : CASSE-NOISETTE – ONF – GABEL

Auditorium de RadioFrance, 116 avenue du Président Kennedy 75016 Paris

Jeudi 14 décembre 2023, 20h

Piotr Ilitch Tchaïkovski : Casse-noisette, ballet en deux actes op.71

Orchestre National de France

Luc Héry, violon solo

Fabien Gabel, direction

Un auditorium plein à craquer, des mamans, des papas, avec leurs enfants, des jeunes, des vieux, des cacochymes (désolé pour les auditeurs de France Musique rarement on a autant toussé entre les courts intermèdes du ballet) tous sont venus écouter, cette musique qu’ils connaissent mais qui est rarement jouer entièrement en concert. C’est l’ONF sous la baguette  – en remplaçant de Petr Popelka soi-disant souffrant –  de Fabien Gabel que ces tubes ont été interprétés. Ce concert est aussi donné à la MC2 de Grenoble ce vendredi 15 et demain, le 16, à l’Auditorium de Lyon.  Bon, chaque Noël, c’est le ballet qui est le plus dansé sur les scènes occidentales (deux prestations distinctes en même temps à Paris !). On y retrouve tous les ingrédients du ballet romantique avec un premier acte réaliste (la veillée de Noël) et un acte féérique, le deuxième, (le royaume de Confiturembourg). Les thèmes les plus connus on les retrouve à la fin du premier acte (la valse des flocons de neige) mais surtout dans le deuxième acte (Les divertissements, la Valse des fleurs, Les variations…). C’est à la fin de sa vie que Tchaïkovski a composé ce ballet (1891), il meurt du choléra en 1893 et non de suicide comme certains le prétendent. Au début du concert, les cordes paraissaient bien timides, mais au fur et à mesure et surtout après l’entracte, le chef Gabel arrivait à les réveiller et elles ont offert de bien belles envolés surtout pour la fin du deuxième acte. C’est une œuvre où les tous les pupitres ont leur moment de gloire, comme pour un concerto pour orchestre. Les cuivres, les vents (le trio de flûtes, les trombones, les cors…) ont de beaux passages pour s’exprimer, de même que les violoncelles et les harpes. Bien sûr le célesta apporte de merveilleux et féeriques effets et a son moment de succès. Gabel était parfaitement à l’aise dans cette œuvre et apportait toute l’énergie nécessaire pour qu’on ne s’ennuie pas un instant à juste écouter cette composition qui n’est qu’un support à un ballet. Et puis Tchaïkovski, avec son sens des mélodies, savait composer pour que la tension ne se relâche jamais. Le public était ravi, a fait une ovation à chaque pupitre (bien sûr ce sont les flûtes et les harpes qui ont gagné à l’applaudimètre) et nous, et bien nous avons retrouvé notre âme de gamins ! Eh oui Noël était bien là à RadioFrance !  Joyeux Noël l’ONF !

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