UA-159350346-1

« LA SAVEUR DES COINGS » : Y a-t-il un plaisir sans tristesse ?

 LA SAVEUR DES COINGS 

Un film de Kristina Grozeva et Peter Valchanov avec Ivan Barnev, Ivan Savov, Tanya Shahova

Sortie le 7 juillet 2021

L’HISTOIRE

Vasil, artiste peintre septuagénaire vient de perdre son épouse Ivanka. Persuadé que celle-ci cherche à entrer en contact avec lui depuis l’au-delà, Vasil demande l’aide d’un medium bien connu, faiseur de miracles pour les uns, charlatan sectaire pour d’autres. Son fils Pavel tente de le ramener à la raison mais Vasil insiste obstinément pour faire les choses à sa manière.

L’AVIS

L’histoire peut paraître bien banale. Comment percevoir le deuil d’un proche à l’occurrence sa femme ou sa mère. Mais c’est oublier que dans les pays de l’Est on manie l’absurde avec un réel talent. Dans cette sorte de road-movie, les réalisateurs arrivent à construire une histoire complétement folle, avec des situations cocasses mais totalement maîtrisée. Lorsque le prêtre lance cette phrase pendant l’enterrement :Y a-t-il un plaisir sans tristesse ? Le ton du film est donné. Ce combat entre un père têtu, un vieil artiste, qui cherche à entrer en contact avec sa femme et un fils qui par tous les moyens essaye de le raisonner est inénarrable. On est dans le cinéma des films de la nouvelle vague tchèque des années 60, ceux de Jiří Menzel, Miloš Forman, Jan Němec, ou Věra Chytilová. Sur une histoire qui devrait être douloureuse on se retrouve dans un film avec de la poésie, de l’humour et surtout beaucoup de tendresse. Il faut goûter ce film il a beaucoup de saveurs.

Articles similaires

Laisser un commentaire