UA-159350346-1

« LA SCALA PARIS – LA PICCOLA » : MAXIME SANCHEZ TRIO

13 bvd de Strasbourg 17010 Paris

Vendredi 6 décembre 2024, 20H30

Maxime Sanchez, piano

Florent Nisse, contrebasse

Guilhem Flouzat, batterie

Pour le lancement du disque de Maxime Sanchez produit par Scala Music, Rodolphe Bruneau-Boulmier a proposé dans la petite salle où il organise des concerts de musiques baroques les 13 de chaque mois, – le prochain avec l’excellent claveciniste Olivier Baumont, à ne pas rater – un concert avec donc ce trio. Cet album se nomme très simplement Standards (Live at La Scala Provence). Cela rappelle le fameux concert sous la même appellation de Keith Jarret en 1985, puis celui de Tokyo dix ans après, deux disques produits par ECM. Maxime Sanchez a du talent, c’est indéniable, il a bien appris à jouer du jazz au CNSMDP, à analyser tous les bons pianistes et cela se sent, peut être paradoxalement trop. Son disque est très agréable à écouter, et par les temps de vache maigre pour cette profession c’est une vraie aubaine qu’un producteur lui propose de faire son premier album. Pendant le concert il était amusant de l’écouter et de chercher ses influences pendant simplement un morceau, avec des traits, des accords, de pianistes de l’époque du bop jusqu’à plus récemment. Alors où êtes-vous là-dedans cher Maxime ? Bon il est jeune, il se cherche et sûrement il va trouver sa voie, il a le bagage pour. Surtout qu’avec son ami Florent Nisse (magnifique bassiste qui a fait quelques solos impressionnants d’inventivité) et le trop peu entendu Guilhem Flouzat à la batterie très bon accompagnateur, trop discret à notre goût pendant le set (écouter ses albums avec ses différents groupes), Sanchez a une formidable rythmique avec laquelle il peut trouver son style. Le concert a enchanté le public, c’est le principal. L’album est l’exact reflet de ce qu’il a offert à la Piccola Scala. Voilà un beau disque à offrir pour une belle introduction au piano jazz. Bravo Monsieur Bruneau-Boulmier à l’avoir enregistré pour votre brillant catalogue – le dernier de Gabriel Durliat, comme celui-ci, auraient une bonne place au pied de l’arbre de Noël !)

 

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