
Bon, en ce 3 décembre 2025, 20h30, on propose un concert salle Gaveau 45-47 rue de la Boétie, 75008 Paris avec une première en France de la pianiste Tiffany Poon dans un programme de musiques française intitulé Nature – M. Ravel Valses Nobles et Sentimentales, J.P. Rameau Les Tendres Plaintes Les Sauvages La Poule Le Rappel d’Oiseaux, C.V. Alkan Op. 39 No. 12, Le Festin d’Ésope, C. Debussy Deux Arabesques Prélude Book I, No. 3: Le vent dans la plaine Prélude Book II, No. 5: Bruyères Images Book I , M. Ravel La Valse. Formée à la Julliard School de New York, Tiffany Poon a séduit de nombreux publics dont celui des salles prestigieuses comme celles du Carnegie Hall, au Southbank Centre, avant de conquérir des centaines de milliers de spectateurs sur ses réseaux sociaux. Au fil du temps, Poon a bâti une communauté internationale via ses comptes YouTube et Instagram qui comptent à ce jour plus de 400 000 abonnés. Ce public captif, en dehors des salles de concerts, trouve dans la musique de Poon une authenticité rare. Il apprécie particulièrement sa manière directe de partager son quotidien de pianiste, d’aborder autant ses doutes que ses émotions. Cette communication spontanée propulse la musicienne tel un modèle pour une nouvelle génération de pianistes.

Des albums, idées de Noël, voilà un choix épineux : l’intégrale des Nocturnes de Chopin. Choisir la version sur piano moderne celle de Bruno Rigutto ou sur celle sur piano d’époque avec Yves Henry. Bruno Rigutto est un spécialiste de Chopin propose chez Aparté (AP 220) une nouvelle version de ces compositions. Quarante ans les séparent. Dès les premières mesures du premier opus on est happé par la qualité de la prise de son et ces nocturnes s’enchaînent en flux tendu comme un long fleuve pas tranquille du tout, du tout, c’est une prise de risque qu’assume le pianiste. Il prend de la distance sans jamais tomber dans un romantise excessif. Il prend des libertés, comme l’osait faire son maître Samson François, qu’importe ce n’est jamais des contresens.

Avec Yves Henry c’est tout le contraire. ( Soupir Éditions S260). Il recherche une sorte d’authenticité depuis des années jusqu’à interpréter sur un piano d’époque, un Pleyel 1837 dans un salon romantique du Château Chanorier (Croissy sur Seine). C’est là qu’il avait enregistré l’intégrale des valses. Évidement le son est différent et le jeu de même. Yves Henry avec Chopin c’est une longue histoire d’amour, il est une sorte d’archéologue de ce compositeur. Ici ces compositions se retrouvent à leur place, des œuvres de salon. Beinh, on ne doit pas choisir mais se procurer les deux.

Et puis il y a le disque Ricordi (AP 390), un album très personnel de Bruno Rigutto qu’on peut aussi mettre au pied du sapin, bien sûr en nocturne !
Le Père Noël va chemin faisant comme le chantait Mel Tormé !










