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« MUSÉE DES ARTS ET MÉTIERS » L’EMPREINTE CARBONE L’EXPO !

60 rue Réaumur 75003 PARIS
jusqu’au 20 mai 2025

L’empreinte carbone s’est imposée depuis plusieurs années comme un concept-clé pour comprendre le changement climatique et l’impact des activités humaines sur l’environnement.

La réduction de notre empreinte, avec en ligne de mire la neutralité carbone de la France en 2050, constitue un défi majeur que nous sommes appelés à relever ensemble. En partant d’une perspective historique, en lien avec son identité, le musée propose de décortiquer cette notion au cœur des grands enjeux environnementaux actuels.

Conçue pour un public familial et articulée en trois parties – La machine carbone,  l’engrenage des usages, la fabrique des solutions –  Empreinte carbone, l’expo ! vise à déconstruire les présupposés et les idées reçues sur notre empreinte carbone, à en examiner les mécanismes et à proposer un espace de réflexion sur les actions à mener face au défi du changement climatique. Le musée, qui retrace l’histoire et l’actualité des techniques et des innovations, possède un lien étroit avec le sujet.

Fortement enraciné dans le XIXème siècle et l’explosion technique que représente la révolution industrielle, ses collections comprennent des objets qui ont contribué de façon significative à l’augmentation progressive mais spectaculaire de l’empreinte carbone de l’humanité depuis deux siècles. L’exposition présente une large part de ce type d’objets, témoins d’un recours massif aux énergies fossiles, instruments d’un développement industriel intense, machines conçues pour faciliter notre quotidien mais aussi solutions aujourd’hui réinvesties dans une perspective de développement durable.

Ces collections sont complétées par des prêts, notamment de prototypes et des procédés en cours de développement attestant du foisonnement des approches pour diminuer notre empreinte carbone.

Installée sur le parvis, une bouée de marine de deux mètres de diamètre, une sculpture de l’artiste espagnol Damia joue le contraste entre l’esplanade et le chevet de l’ancienne église Saint-Martin-des-Champs. La bouée, en partie composée de plastique recyclé recouvert d’un mortier de chaux et d’une peinture ayant la particularité d’absorber le dioxyde de carbone, présente à l’issue de ses sept mois d’exposition un bilan carbone négatif.

 

 

 

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