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« PALAIS DE TOKYO » : Prince·sse·s des villes : LES VILLES DE TOUS LES POSSIBLES !

Palais de Tokyo, 13, avenue du Président Wilson 75016 Paris

Exposition du 21 juin au 22 septembre 2019

« L’art le plus beau langage secret » Alfred Barr

Le Palais de Tokyo est un lieu où tout est possible ; les commissaires n’ont pas de limite et c’est le seul endroit à Paris où les visiteurs de Musée ont aussi 10 ans ! Ce qui est formidable dans ce lieu, c’est que l’imagination, l’imaginaire, l’incongru, l’invention, la fantaisie, l’humour, le tragique, l’allégorie, l’inconvenant, la métaphore, en un mot l’initiative est monnaie courante. Ce lieu fait de béton, où rien n’est fini permet de construire des espaces toujours surprenants.

L’exposition « Prince·sse·s des villes » conçue par Hugo Vitrani, Fabien Danesi, Olivier Goethals présente : « une ville imaginaire, multiple et complexe, décloisonnée, bordélique, foudroyante et créative ; un laboratoire imprévisible, toujours en mouvement et en (re)construction. Plasticiens, créateurs, fashion designers, bidouilleurs, tatoueurs, musiciens sont présentés sans aucun regroupement géographique. »

Les villes comme DACCA, LAGOS, MANILLE, MEXICO, TÉHÉRAN, mégapoles chaotiques aussi différentes les unes des autres, choisies arbitrairement, sont propices à faire naître des dérives imaginaires. Artistes, cinéastes, musiciens, performeurs, créateurs de modes, bricoleurs émergent dans des mouvements désordonnés et transforment leur cité en chantier incessant, dans le but de capter des vibrations socio-politiques ou simplement de l’ordre de l’expression artistique.

Derrière de grandes palissades de bois, labyrinthes, backrooms, guet-apens où l’on se perd, on découvre avec stupéfaction, étonnement, ébahissement, surprise, stupeur, des propositions ambitieuses, vicieuses, qui ont le pouvoir de repousser les frontières de l’art ! Alors citer que quelques artistes, workshops, collectifs, serait inconvenant :

David Griggs, Timmy Harn, Fernando Palma Rodriguez, Luciano Calderon, Reetu Sattar, Britto Arts Trust, Ndidi Dike, Kadara Enyeasi, Farrokh Mahdavi, Emeka Ogboh, Zombra, Wafflesncream, Wura-Natasha Ogunji, Maria Jeaona Zoleta, Stephen Tayo, Mamali et Reza Shafahi, H.Mu, Falz, Biquini Wax Eps, La Havi, Traicion, Dina Gadia, Shishir Bhattacharjee, Chelsea Culprit, Dex Fernandez, Hoda Kashiha, John Jayvee Del Rosario et Maine Magno, Adeola Olagunju, Manuel Solano, Tala Madami, Barbara Sanchez-Kane, Ashfika Rahman, Doctor Karayom, Aderemi Adegbite, Newsha Tavakolian, Justin Shoulder, Leeroy New, Lulu, Amir Kamand, Mohammad Shoyeb, Tercerunquinto.

Les quelques photos que l’on met dans cet article sont juste pour l’illustrer ; sans hésiter il faut aller sur place pour vibrer avec Prince·sse·s des villes et y aller avec ses, des enfants.

Une autre exposition et non des moindre alt+R, Alternative Réalité est proposée au sous sol. C’est celle de trois artistes lauréats d’Audi Talents. Cette fondation a pour ambition, entre autres, d’accompagner des artistes émergents dans la réalisation de leurs projets. Les œuvres de Marielle Chabal, Grégory Chatonsky et Léonard Martin, sont présentées pour la première fois. Jeu de mot sur les faits dits « alternatifs » qui ont envahi les médias et la communication de notre époque, l’exposition nous rappelle que l’imaginaire demeure le pouvoir des artistes, non pas pour falsifier le réel mais bien pour en proposer des lectures plurielles, au service de notre émancipation et du rafraîchissement de nos horizons.

©DR

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