Un film de Ronan Tronchot avec Grégory Gadebois, Géraldine Nakache, Lyes Salem, Anton Alluin, Françoise Lebrun
Sortie le 27 mars 2024
L’HISTOIRE
Dans une petite ville du centre de la France, Simon est un prêtre dévoué à sa paroisse. Au cours d’une messe, Louise, qu’il n’avait pas revue depuis son séminaire, il y a des années, refait surface. Elle lui présente Aloé, enfant de 11 ans, dont il est le père. Cette nouvelle va bouleverser son quotidien : peut-il être un bon prêtre pour ses fidèles, et un bon père pour son enfant ? Simon va tenter de convaincre les plus hautes instances de l’Église que sa vocation est compatible avec l’amour paternel.
L’AVIS
Bon ce premier long métrage ne va pas révolutionner le cinéma, mais il y a une évidence dans sa narration c’est qu’il est d’une grande sincérité. Même si ce problème n’est pas celui qui à priori pourrait nous intéresser et bien on suit quand même les moments de doutes, qu’a ce prêtre bien installé dans ses convictions, sa foi et l’utilité de son sacerdoce. Ce prêtre est personnalisé par Grégory Gadebois qui est parfait dans ce rôle avec sa force tranquille, sa générosité, sa sympathique prestance, face à la rigidité du système ecclésiastique. Il tient le film, au nom du fils, avec conviction. Il y a de belles scènes d’une grande justesse de ton, avec tous les personnages secondaires comme celles avec Lyes Salem, Françoise Lebrun et avec Anton Alluin qui joue le fils.
On pourra aussi apprécier celles avec ce grand comédien qu’est Jacques Boudet. Beinh oui on regarde ce film sans s’ennuyer avec cette lenteur qui est loin d’être désagréable et qui a surtout un ton juste au son d’une belle BO – Damien Tronchot, Björn Gottschall. C’est peut-être cela l’originalité de ce tendre film. On attend son prochain film au nom du cinématographe.
