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« QUEER » : SEXE, DROGUE ET….VIEILLISSEMENT

Un film de Luca Guadagnino avec Daniel Graig, Drew Starkey, Jason Schwartzman

Sortie le 26 février 2025

L’HISTOIRE

Dans le Mexico des années 50, Lee, un américain, mène une vie désabusée au sein d’une communauté d’expatriés. L’arrivée du jeune Allerton va bouleverser l’existence de Lee, et faire renaitre en lui des sentiments oubliés.

L’AVIS

Basé sur une nouvelle semi-autobiographique de William S. Burroughs.. Luca Guadagnino après ses représentations du désir homosexuel au cinéma vient ici parler du vieillissement sexuel, de ses envies, de cette solitude. La chair est triste, hélas et j’ai lu tous les livresLève l’ancre pour une exotique nature le poème de Mallarmé, pourrait résumer son film! Sûrement que la lecture de Queer, a marqué Luca Guadagnino, adolescent. L’alliance Burroughs / Guadagnino est une sorte d’expérience à base de sexe, de drogue et non de r’n’r, mais de vieillissement ! Le rock dans son film est ici totalement anachronique. Dans ce Mexique des années cinquante c’est de la pop de sa jeunesse (Nirvana, Sinéad O’Connor, Prince…). Queer est vraiment le film très personnel de ce réalisateur de cinquante-trois ans ! Bon on a compris que James Bond alias Daniel Graig  était homosexuel ! Il l’a confirmé sur netflix avec son policier Benoit  Blanc et puis il a été l’amant de Bacon… (ahahah)…Ici c’est une vraie performance que fait le queer Graig et ce film ne tient que sur lui. Il est totalement inattendu et se lâche de manière hallucinante et d’halluciné ! La scène de la cigarette où Graig est seul en scène sur la musique de New Order est un grand moment d’acteur. Disons que c’est Graig qui tient totalement le film. C’est un grand acteur ! Mais n’est-ce pas aussi le talent du réalisateur de bien savoir choisir ses acteurs – Timothée Chalamet , Tilda Swinton qui vient de se déclarer queer ! – Ah? Amore quand tu nous tiens ! Graig per sempre !

It’s my desire that you feed You know just what I need You got power, you got power You got power over me I give my all now, can’t you see Why won’t you set me free? You got power, you got power You got power over me (Isak Danielson)

 

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