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« SALLE GAVEAU » : IRINA LANKOVA , TOTAL ROMANTIQUE !

SALLE GAVEAU 

44 -47 Rue de la Boétie, 75008 Paris

15 octobre 2021

Sergei Rachmaninov :

Élégie Op.3 n°1 en mi bémol mineur, Moderato

Etude-Tableau Op.39 ,n°3 en fa dièse mineur, Allegro molto

Étude-Tableau Op.33 ,n°8 en sol mineur, Grave

Vocalise Op.34 n°14 en do dièse, transcription Zoltan Kocsis

Zdes horosho op.n°7 en fa dièse mineur, moderato transcription Irina Lankova

Prélude Op.23n°7 en do mineur, Allegro

Prélude Op.32 ; n°12 en sol dièse mineur, Allegro

Libesleid pour violon et piano de Fritz Kreisler, transcription pour piano de Sergei Rachmaninov

Dirk Brossé :

Nocturne Dies Lunae

Nocturne Dies Mercurii

Franz Schubert :

Impronptu D899 en sol bémol majeur op.90n°3

Ständchen D.957 , transcription Franz Liszt

Auf dem Wasser zu singen D.774, transcription Franz Liszt

Jean-Sébastien Bach :

Adagio BWV974 d’après Alessandro Marcello

Irina Lankova, piano

Dans une salle à moitié pleine, dans une robe noire, frêle jeune femme, Irina Lankova interprète l’Élégie Op.n°3. de Rachmaninov. Avec des bras aériens, elle caresse les touches du piano, elle crée en quelques notes ce que sera son concert, une ambiance très poétique, sensibilité à fleur de peau. Entre deux morceaux, elle nous parle d’une voix douce, comment Rachmaninov lui a donné envie de faire du piano, surtout cette petite mélodie qu’est l’Élégie.

Son récital à quelques œuvres près suit le disque qui vient d’être édité (Maene IL 3107). Son jeu est limpide, d’une grande sincérité, et lorsqu’il faut de l’énergie dans des traits plus marqués, ses doigts répondent.  Le seul bémol de la soirée est le peu d’intérêt des deux Nocturnes de Dirk Brossé, compositeur belge boulimique (plus de 200 œuvres à ce jour). On était là dans des compositions plus près de la variété, de la musique de film ; pourquoi pas, musique assez sirupeuse, langoureuse…

Elle a voulu proposer une soirée intensément sensible. Le choix des Schubert était dans le même tempo, trois tubes avec le fameux impromptu D899, et le Ständchen D.957, my serenade chez le Platters ; oui avec Irina Lankova, comme dit les paroles de ce succès des années 50 It’s music with thrill to love . Bon quand même son Bach avait des accents plus XIXème que baroque…Un choix qui a plu à son publique…Total Romantique cette sympathique soirée, on ne pouvait qu’en être charmé.

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