TROP BEAU POUR ÊTRE VRAI
un livre de Jean-Louis Gaillemin – édition LEPASSAGE 235 pages
Le faux est partout ! Dans les journaux, les chaînes de télévision, les câbles, internet, les réseaux sociaux, sur les murs des musées, des galeries, et ici même dans la littérature. Dans Trop Beau Pour Être Vrai on nous parle d’artistes inconnus qui inventent des œuvres d’artistes connus et qui sur le marché de l’art se vendent très chères grâce à des spécialistes reconnus qui certifient l’authenticité de ces œuvres. En lisant Trop Beau Pour Être Vrai, la première réaction que l’on a, comme l’indique aussi la couverture, que nous sommes en présence d’un Fake Book, en français un livre faux. Le manque de style, la banalité de l’écriture, l’approximation des citations, font qu’on ne peut pas penser que ce livre puisse être attribué à ce journaliste (il a fondé Beaux Arts Magazine et l’Objet d’Art), enseignant, historien de l’art, commissaire d’expositions, photographe, designer, graphiste, à Jean-Louis Gaillemin qui connaît si bien le monde de l’art (voir la quatrième de couverture). Á exercer tous ces métiers il a dû être trop occupé pour soigner sa prose et comme une vulgaire copie d’un Breughel, Vermeer ou autre Cranach, ce livre doit être un faux en écriture ! Non cela ne peut pas avoir été écrit par Jean-Louis Gaillemin, journaliste (il a fondé Beaux Arts Magazine et l’Objet d’Art), enseignant et historien de l’art, commissaire d’expositions, photographe, designer, graphiste. Ce livre est une parodie de livre. On pourrait relever de nombreuses exactitudes, comme on le fait pour les tableaux, qui prouveraient, comme le fameux blanc de titane, que ce livre est un faux Gaillemin, journaliste (il a fondé Beaux Arts Magazine et l’Objet d’Art), enseignant et historien de l’art, commissaire d’expositions, photographe, designer, graphiste. Par exemple tout cinéphile sait qu’Orson Welles s’est largement inspiré pour le personnage de Charles Foster Kane, du magnat des medias William Randolph Hearst, et non Howard Hughes et l’on est qu’à la page 16. La page suivante il parle du livre de Jules-François Ferrillon – Faussaire – où il y a un personnage du nom de Giordano, le faussaire. Quelques pages plus loin il se retrouve être nommé Giacomo (page 142). Alors pour paraphraser l’auteur du livre, qui ne peut pas être Gaillemin, journaliste (il a fondé Beaux Arts Magazine et l’Objet d’Art), enseignant et historien de l’art, commissaire d’expositions, photographe, designer, graphiste : Alors Giordano, Giacomo, Giuliano tous faussaires et…. à mon avis l’auteur de ce Fake Book…ou pas, à moins que…. Pour écrire ce livre, en copiant plus de soixante documents, peut-on dire que ce livre est authentique vrai ou simplement une copie comme pour les tableaux dont il se réfère? Pour ma part je suis assez troublé par les extraits qu’a pris l’auteur présumé de ce livre sur les deux interviewes que j’avais faites de Monsieur Jules-François Ferrillon et de Monsieur Giuliano Ruffini. Non je n’ai pas connu l’auteur de Faussaire avant la sortie du livre comme le prétend l’auteur de ce copier-coller-livre. Il cite à la fin de son livre les sources qu’il a abondamment copiées mais a oublié Roads Magazine. Alors je rectifie : Roads Magazine était un blog culturopoliticophilosophique monté par deux jeunes journalistes et j’ai eu l’occasion, la joie, d’écrire pour eux. La plupart de mes articles je les ai repris sur vieilecarne.com dont ceux consacrés à Monsieur Ferrillon 17/05/2015 – 29/03/2016 et Monsieur Ruffini 19/04/2016. L’auteur présumé de ce livre qui ne peut pas être Gaillemin, journaliste (il a fondé Beaux Arts Magazine et l’Objet d’Art), enseignant et historien de l’art, commissaire d’expositions, photographe, designer, graphiste, fait dire n’importe quoi à Monsieur Ferrillon en prenant des extraits de ses déclarations afin d’alimenter ses théories. Monsieur Ferrillon dit qu’il a écrit un faux roman, ou tout ce que dit son héros est de la pure fiction tout en partant d’éléments glanés dans la réalité d’un monde qui manipule du vrai et du faux et surtout beaucoup beaucoup d’argent. Monsieur Ferrillon ne roule pas sur l’or, comment se fait-il que s’il connait si bien ce milieu il n’en ait pas profité ? Tous les ITV qu’il donne avec beaucoup de faux sérieux sont faites pour faire vendre son livre. C’est un vrai talent de faire gober tout et son contraire pour exciter certains médias ; celui qui a écrit ce Fake est tombé dans le panneau. Le plus drôle aussi est que Monsieur Ferrillon a réussi ce tour de force de demander à Monsieur Noce, le grand expert en art(icle), la concurrence, pour écrire la préface de la sortie de Faussaire en poche ; sûrement en contrepartie pour savoir le vrai sur les faux tableaux de Giacomo, non Giordano, non Giuliano… Vincent Noce à cause de ce livre, s’est fait couper l’herbe sous les pieds …Que peut-il dire de plus sur Ruffini dans son prochain essai qui paraît le 19 mars…Aurait-il eu accès à des sources de l’instruction, des avocats ? Ah les problèmes d’ego dans ce petit monde ! Les procès en diffamation vont-ils pleuvoir ?
Amusons-nous à reprendre une phrase de Monsieur Ferrillon qui contredit celle choisit dans le livre Trop Moche pour être Faux !
A ma question :
Alors en conclusion les tableaux dans la réalité sont-ils faux !
JF.F: Dans la fiction ils le sont ! Dans la réalité je n’en sais rien, mais je pense qu’ils sont vrais puisqu’ils ont été déclarés vrais par toutes les analyses qui ont été faites et par les plus grands experts ! L’expert de Gentileschi n’a t-il pas dit que ce tableau fut un cadeau du pape Paul V. Je cite : « cette peinture sur pierre serait un cas unique dans l’œuvre du peintre italien de l’époque baroque, ancien disciple du Caravage… Un précieux cadeau commandé par le pape Paul V. » C’est ce que suggère un rapport de l’expert Francesco Solinas, directeur scientifique au CNRS. Il considère d’ailleurs comme scandaleuses ces accusations de faux. J’adore cette analyse : « Un précieux cadeau commandé par le pape Paul V, » Si le tableau est faux, je vous parle même pas de l’air niais que va se choper l’expert ! « Un cadeau du pape Paul V ! » Moi j’aurais dit en tant qu’expert : « un cadeau remis à un gigolo après une nuit un peu chaude avec le pape Paul V passée à…Las Vegas?! ».En fait, s’il y avait un faussaire derrière ces tableaux ce serait le plus grand de tous les temps ! Il aurait dans les mains toute l’histoire de l’art ! S’il existe, il faudrait le trouver ! Vraiment.
Relisons aussi l’interview remise sur vieillecarne.com de Monsieur Ruffini du 19/04/2016 pour se faire une opinion…ou pas….
Alors vous suivez, moi pas… surtout après le droit de réponse de Jean-Charles Méthiaz celui qui a soi disant piqué le pognon à Ruffini et qui serait le corbeau de l’histoire et qui l’aurait dénoncé à la juge…en contrepartie de quoi ?
Moi j‘ai une théorie sur toute cette affaire qui n’intéresse qu’une certaine presse en mal de sujets, que les milliardaires qui se font gruger et protégés par notre justice. Dans le film de Clouzot, Le Corbeau, l’homme de l’ombre, c’est le psychiatre, celui qui a des discours philosophiques délirants. Alors qui aujourd’hui a étudié la philosophie, qui délivre de vrais faux messages pour dénoncer les faux vrais ? Qui a l’art d’organiser de la confusion ? Je ne vois qu’un corbeau depuis le début, un vrai situationniste, et non pas un soixante-huitard attardé comme il est écrit dans ce faux livre : Jules-François Ferrillon ! Le corbeau c’est LUI ! Le grand manipulateur, c’est LUI ! Messieurs Gaillemin, Noce, on s’est fait berner !
Relisons Faussaire et nous aurons aussi la réponse sur l’affaire Grégory, l’affaire Benalla et sur le coronavirus !
Il paraîtrait que ce mauvais livre Trop Beau Pour Être Vrai se vend très bien…Est-ce vrai vrai ? Est-ce faux ?
PS : Ne pas le confondre avec celui de même titre de Kristan Higgins, une petite romance douillette de la collection Harlequin, ou également celui de Rose Tedington, de Miranda Lee ! Ah L’Amour c’est trop beau, c’est trop vrai… ou bien le polar de George Goodchild dans la collection Le Masque tiens tiens…