Auditorium de Radio France, 116 avenue du Président Kennedy, samedi 14 janvier 2023 , 20h
Leonard Bernstein : Sonate pour clarinette et piano
Gabriel Fauré : Prélude de Pénélope
Nadia Boulanger : Fantaisie pour piano et orchestre
Jacques Ibert : Suite symphonique Paris
George Gershwin : Un Américain à Paris
Jérôme Voison, clarinette
Nathalia Milstein, piano
Orchestre Phiharmonique de Radio France
Nathan Mierdl, violon solo
Anna Rakitina, direction
Pourquoi représente-t-on toujours le visage des artistes au crépuscule de leur vie ! Ils ont été jeunes quand ils avaient du talent ! Bon grâce pense-t-on à tous ces mouvements féministes, c’est Nadia Boulanger qui est mise à l’honneur sur cinq concerts. On ne va pas s’en plaindre les programmes sont plus originaux que d’habitude….comme l’intégrale des symphonies de Schumann le 26 janvier et 2 février.
Le concert a commencé avec une clarinette et s’est terminé de même. Les deux œuvres où on a pu entendre l’excellent Jérôme Voisin, première clarinette solo du Philhar, était de deux américains, qui s’ils étaient programmés avaient dû rencontrer Nadia. Les accents jazzy de leur composition ne devaient sûrement pas être dû au conseil de Mme Boulanger. La Sonate était une belle surprise quant à Un Américain à Paris c’est un tube que le Philhar et sous la direction énergique de la jeune cheffe Anna Rakitina a fait chaviré le public. Eh oui ce samedi les enfants du paradis étaient encore présents bien que le programme fut très original. Bon on s’est quand même ennuyé au Prélude de monsieur le professeur de madame.
Mais le clou de la soirée était quand même cette fantastique Fantaisie pour piano. Elle a des accents russes, de belles idées mélodiques, rythmiques, et les deux femmes, la pianiste et la cheffe et avec le Philhar quand même, l’ont emportée avec brio. On devrait la mettre plus souvent dans les soirées, elle vaut les concertos de Chopin… Avant la ballade dans Paris de George on s’est amusé à écouter cette suite de Jacques qui a vraiment le sens des couleurs avec cette musique pour ballet (on le reconnait entre mille lorsqu’il écrit pour le cinéma). Une salle pleine, un concert divertissant, on était comme la veille, aux anges ! il reste encore le 18, et le 29 pour rencontrer les copains de Nadia
PS : la prochaine fois on ne mettra pas non plus le programme. Il y a des photos bien plus sympathiques de Nadia Boulanger.
