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« PARIS INTERNATIONAL FANTASTIC FILM FESTIVAL 2023 » : 12ÈME ÉDITION – (4)

Au Max Linder du dimanche 10 décembre 2023

24 Boulevard Poissonnière 75009 Paris

Bon heureusement qu’il y avait les courts-métrages car les longs-métrages présentés ce dimanche tournaient à vide. Nos dents peut-être sont élimées à force de voir des films à priori fantastique. Revenons aux courts, d’ailleurs le premier, celui que nous avons préféré, se nomme, on ne l’a pas fait exprès (menteur) Tooth ; une femme à force de se laver, se nettoyer, ses dents, va les perdre, celles-ci vont se révolter et la tueront grâce au fil dentaire que cette brave dame emploie à tout bout de champs ! Ça saigne, c’est en animation, c’est drôle, c’est bête et méchant, on adore ! Il est signé Jilian Corsie. Dans le style,  on se réapproprie le genre, on retourne le sujet et on en fait un film amusant et en même temps horrifique, trois très bons courts sont dans cette veine.

Murder Camp de Clara L.Aranivich, une psychanalyse de deux tueurs en série dans un camps style vendredi 13 qui se termine dans le sang, mais ce ne sera pas les deux compères qui en seront la cause ! Une belle surprise avec des dialogues savoureux !

Get Away reprend le thème de The Ring, trois ados vont se retrouver enfermées dans un poste de télé et seront les actrices enregistrées dans une cassette. Des actrices qui jouent aux actrices, un film qui se mord la queue, dans un cauchemar bien ficelé, signé par Michael Gabriele,

le troisième est de Lena Tsodykovskaya, Storm, un film dans un film avec un couple pris au piège dans un film d’horreur, là aussi c’est amusant de se servir d’un sujet de film de genre, un film en miroir donc. La plupart des courts sont d’origine américaine ;

le dernier made USA, Write a Song About Heartache de Jonny Lookest est l’histoire d’un chanteur de country en mal d’inspiration et qu’une espèce de vers à soie l’aide à créer un tube, c’est juste amusant mais l’animation est parfaite.

Il n’y avait qu’un court anglais mais formidable aussi, une belle satire d’internet avec ses effets spéciaux à perdre sa tête, c’est méchant, très amusant, il s’intitule The Internet Remains Undefeated réalisé par Robbie Gibbon. Le plus saignant des courts est espagnol Nap de Javier Chavanel, une expérience curieuse, où dans un espace il faut dormir si on veut survivre ! Les compagnons de lit ne s’en sortiront pas hélas vivants ! buenas noches ! Bon alors les longs- métrages ?

Il y en a un, une comédie – Vampire Humaniste Cherche Suicidaire Consentant d’Ariane Louis-Seize ; on en parlera plus tard, car il va sortir en salle (20 mars 2024). Il est bien mis en scène et l’histoire est assez originale, là aussi on reprend le thème des films de vampires et on lui tord le cou, pour l’offrir bien sûr à des canines toutes neuves. Lorsque l’on sait ce qui est arrivé à Louis-Seize, peut-être est-cela qui a inspiré la réalisatrice ? (ahahah).

Moon Garden de Ryan Stevens Harris aurait pu être passionnant mais même ses 93 minutes nous ont parus une éternité, enfin c’est ce qu’évite la petite héroïne, une sorte de Shirley Temple, qui lutte contre la mort pour ne pas rester dans les limbes. Les fautifs de cette situation ? papa/maman et leurs engueulades permanentes.  Beaucoup de scènes dans des lieux bizarres, de l’animation répétitives, et surtout des plans sur la môme, qui se cache, qui court, qui pleure, qui se souvient de certaines scènes joyeuses avec ses parents, des regards à droite, à gauche, face caméra, vers le haut, vers le bas…beinh oui cette jolie poupée se nomme Haven Lee Harris ! Difficile de ne pas la filmer avec ce nom là non ? Un beau souvenir lorsqu’elle sera grande et qu’elle regardera le film en famille ! Pour l’instant elle est encore trop petite du moins on le présume. On a quand même eu le plaisir d’entendre le tube d’Harry Nilsson, Without You un bel acte d’amour du réal à la môme.

When Evil Lurks de Demiàn Rugna est lui aussi ennuyeux. Bon ok y’a un esprit malin qui s’amuse à changer de corps et de foutre le bordel dans un village. On n’est pas hélas chez Carpenter, il n’y a aucun suspens, il y a des morts par accident, par suicide, mais les personnages sont tellement inintéressants qu’on s’en fout royalment. C’est vrai que le corps immonde du gros lard qui est possédé est impressionnant, mais après le problème des frangins qui essayent de lutter contre le malin est mal raconté, mal mis en scène..hasta luego la bestia ! Bon on va arrêter là de parler du Pifff. Beinh tu laisses pisser ? Oui, on attendra les résultats pour en reparler…Ah d’accord je croyais qu’il y avait des problèmes de toilettes…Beinh non pourquoi tu dis ça ?

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