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« ESPACE LAWRENCE DURRELL » : ELISA COSSONNET – UN LIVRE OUVERT         

245 Bvd Ernest François, 30250 Sommières                                                                                                                       jusqu’au 26 juillet 2025 

                                                                                                                                                                                              L’espace Lawrence Durrell est un ancien couvent du XVIIème siècle qui fonctionne comme espace culturel –  Bibliothèque municipale, école de musique, école de danse ainsi que Radio Sommières – C’est vers la fin des années soixante que cet immense écrivain britannique – Le Quatuor d’Alexandrie, The Avignon Quinet – est venu s’installer dans la région du sud de la France, et finir sa vie à Sommières (7 novembre 1990).

C’est dans ce lieu sympathique que nous avons repéré les dernières œuvres d’ Elisa Cossonnet. Lorsque l’on analyse son parcours, on s’aperçoit qu’elle est une véritable artiste, dans le sens où elle ne s’est pas installée confortablement dans un style qu’a intéressé il y a une dizaine d’années la fameuse Galerie de l’Ancien Courrier à Montpellier – voir sur le site les articles écrits sur ses artistes – Nîmoise, diplômée de l’École des Beaux-Arts de Lyon depuis 1998, elle a suivi une formation d’illustratrice à l’Ecole Emile Cohl de Lyon. C’est dans l’illustration qu’elle a commencé à s’exprimer pour ne se consacrer qu’à la peinture dans les débuts des années 2000. Ainsi s’inspirant de la peinture expressionniste de facture assez violente, – voir ses toiles très influencées par Egon Schiele – dans cette exposition à Sommières elle a totalement pris une autre voie (une ?), où c’est la nature, le paysage qui s’installent dans ses toiles.

Mais ses espaces qui semblent être sa nouvelle préoccupation ne résistent pas à ses pinceaux énergiques, violents même, est deviennent matières informelles, jouant sur les traits, les couleurs entrainant ses compositions vers l’abstraction. Alors cette abstraction figurative qu’elle propose avec ces quelques toiles, n’est-ce qu’un passage ?

On sent qu’elle se cherche, normal c’est une jeune artiste (on vit vieux dans ce milieu) et on remarque que ces  espaces qu’elle propose, c’est la couleur pour la couleur, le trait pour le trait, les formes pour les formes, c’est là qu’elle veut aller, c’est ce qui l’attire c’est évident! Voilà une belle artiste qui ne s’arrêtera pas de se chercher, de se découvrir, de faire, un vrai voyage introspectif.

C’est ce qui fait qu’elle attire, passionne, interpelle ! Sa prochaine exposition sera comme un livre ouvert qui ne se refermera sûrement pas. Il ne reste qu’une petite semaine pour l’apprécier sinon la suivre, chez Claire Bornerand à la Galerie de l’Ancien Courrier 3, rue de l’Ancien Courrier 34000 Montpellier  www.galerieanciencourrier.com

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