Chandos Anthem n°10 The Lord is my Light HWV 255 Concerto pour hautbois en si bémol majeur HWV 302a Chandos Anthem n°6 As pants the hart, HWV 251b
The Lord is my light and my salvation, whom then / shall I fear? The Lord is the strength of my life, of whom then shall I be af raid?
C’est ainsi que commence le chant de la soprano dans ce Chandos Anthem n°10. C’est un des deux Chandos Anthem que l’ensemble Musica Gloria offre dans cet album dédié à Händel – Etcetera KTC 1858 – L’autre c’est le numéro 6. Durant l’été 1717, après avoir fait jouer sa Water Music lors d’une croisière royale sur la Tamise, Haendel commença à composer pour James Brydges (1674-1744), qui devint le premier duc de Chandos et créa, au sein de sa propriété de Cannons (près d’Edgware), le Cannons Concert, qui comptait une dizaine d’instrumentistes et trois chanteurs. À partir d’août 1717, Haendel écrivit onze anthems et un Te Deum. Pour Cannons, il transposa et révisa son As pants the hart (HWV 251b)- Chandos Anthem N°6 –
Musica Gloria est un jeune ensemble de musique baroque mené par le joueur de traverso, claveciniste et musicologue Beniamino Paganini et la joueuse de hautbois baroque et de flûte à bec Nele Vertommen (Premier prix du Concours international Telemann à Magdebourg en 2021). Au fil des ans, Musica Gloria a construit une base solide pour émouvoir les auditeurs avec des performances vivantes, colorées et historiquement informées. Il interprète des chefs-d’œuvre bien connus (concertos de Bach, compositions de Purcell…) et aime aussi interpréter des compositeurs pratiquement inconnues. On retrouve dans cet album les voix de Maria Ladurner & Ella Marshall Smith, soprano, Sophia Faltas & Pieter De Praetere alto, Adrian De Koster & André Pérez Muiño, ténor, Vincent Berger & Thomas Vandenabeele, basse et dans les instruments José Rodrigues, basson, Tomoe Badiarova & Matieke Vos, violon, Marrie Mooij, violon dans le concerto, Lena Rademann violon et alto dans les deux chandos, Anne-linde Visser violoncelle. Ces versions sont plus intimes que celles que jouent les grands ensembles et apportent plus d’authenticité. Elles sont plus près de ce que devait être les concerts chez James Brydges. Le soutient du hautbois ou de la flûte à bec de Nele Vertommenest pendant les solos des sopranos et des ténors est magnifique (elle prouve aussi son talent dans le concerto pour hautbois). Le chœur formé par les solistes est émouvant. Voilà un album de toute beauté et de haute tenue qu’on écoute sans se lasser, de la belle musique jouée par des passionnés c’est sûr !
