AD ASTRA
Un film de James Gray avec Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Liv Tyler, John Sutherland
Sortie le 18 septembre 2019
L’HISTOIRE
L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.
L’AVIS
James Gray, c’est The Immigrant, Little Odessa, Two Lovers, La Nuit Nous Appartient, The Yards, The Lost City of Z. Très peu de films en fait. Que cela soit dans New York, dans la jungle amazonienne, ou dans le système solaire il s’intéresse toujours à cette relation père-fils / fils-père qui dans Ad Astra prend une dimension métaphysique. Même s’il s’en défend inconsciemment, on pense à la vision de ce chef-d’œuvre à 2001, à Tree of Live.
Soutenu par une musique remarquable – Max Richter – avec une image – Hoyte van Hoytema chef opérateur de Interstellar, Dunkerque -, éblouissantes, des décors très précis – Karen O’Hara Chef décoratrice de Zemeckis – Gray nous entraîne dans un lent voyage aux confins de notre système solaire. Fiction scientifique – qui ressemble à demain tant les descriptions technologiques sont réalistes – thriller spatial, voyage psychanalytique se mélangent au son d’une voix off, celle de Brad Pitt. Dans ce rôle tout en demi-teinte, intériorisé, il est parfait en astronaute à la recherche de son père, le magistral Tommy Lee Jones ! Si le scénario paraît mince, il y a de nombreuses péripéties qui viennent s’articuler autour de cette histoire essentielle qui est au cœur du cinéma de James Gray. Il est difficile de trop en parler sans dévoiler des surprises. La Lune est devenue un super marché international – on est déjà est en train de la préparer-, Mars a aussi ses habitants et pour l’ailleurs… Tommy Lee Jones alias McBride, a son avis là-dessus. La scène des retrouvailles entre le père et le fils et superbement mise en scène et très métaphorique. La fin du film entraîne de nombreuses discussions. Est-ce que pour autant les bobos de Roy McBride se seront cicatrisés… Faite le voyage avec lui pour le savoir. Nous l’avons fait, nous avons été subjugué!
