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« CENTRE POMPIDOU » : CORPS À CORPS, UN VOYAGE EN PHOTOGRAPHIE

Place Georges-Pompidou 75004 Paris

jusqu’au 25 mars 2024

« Le monde est composé d’autres regards que le mien. On peut être sélectif, ce que je suis, mais lorsque l’on s’adresse à un public, il faut savoir rester le plus ouvert possible, faire preuve de générosité à l’égard du monde. Le face-à-face avec d’autres regards m’intéresse. » Marin Karmitz

Avec la rencontre de deux collections photographiques exceptionnelles – celle, publique, du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, et celle, privée, du collectionneur français Marin Karmitz – l’exposition Corps à corps offre un regard inédit sur les représentations photographiques de la figure humaine, aux XXième et XXIème siècles.

Rassemblant plus de 500 photographies et documents, réalisés par quelque 120 photographes historiques et contemporains, l’exposition dépasse les catégories d’étude classiques telles que le portrait, l’autoportrait, le nu ou encore la photographie dite humaniste. Elle dévoile des particularités, des manières de voir photographiques et rend visibles des correspondances entre artistes.

On leur découvre des obsessions communes, dans leur façon d’appréhender le sujet, comme dans leur approche stylistique. Ces rapprochements peuvent éclairer une certaine pratique, à un moment précis de l’histoire, ou au contraire montrer la proximité de visions éloignées dans le temps.

Les images exposées nourrissent aussi des questionnements sur la responsabilité du photographe : comment la photographie participe-t-elle à la naissance des identités et à leur visibilité ?

Comment raconte-t-elle les individualités, le rapport à l’autre ? La collection du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou, et la collection Marin Karmitz, distinctes par leur origine, leur nature, et leur fin, apparaissent ici complémentaires.

Regard public et regard privé dialoguent et construisent de nouveaux récits. Ensemble, ils proposent une réflexion sur l’idée même de collection. Comment une collection se construit-elle, et quelle est la part de la subjectivité dans sa constitution ? Comment la transmettre au public ?

Le problème de cette exceptionnelle exposition c’est le trop plein d’informations, à un moment donné, on ne voit plus rien, on est submergé, noyé, par tant de photographies, et en définitif le sens même de cette exposition nous échappe.

Il faudrait pouvoir y retourner plusieurs fois (d’où un coût onéreux) pour mieux l’apprécier, dans ce corps à corps nous spectateur elle nous met KO ! À voir tout de même, y passer beaucoup de temps et y faire des poses, bon courage !

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