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« CRANACH (suite de l’affaire)» : Entretien avec Giuliano RUFFINI, Le Vrai Propriétaire du Tableau

Récemment, la justice ordonnait la saisie pour expertise d’une Vénus appartenant au prince de Liechtenstein et qui, selon certaines sources anonymes, serait contrefaite. Coïncidence troublante : un romancier et ex-courtier en art, Jules-François Ferrillon sortait un roman intitulé Le faussaire et dans lequel il évoquait étrangement une copie de ce tableau de Cranach l’Ancien.

Il y a quelque temps j’ai interviewé Jules-François Ferrillon à propos de son livre « Faussaire » édité chez L’Âge d’Homme. Une autre interview a été faite à cause de l’affaire Cranach, Gentileschi, Hals… Autant de noms dont il en est curieusement question dans son livre. Et aujourd’hui j’ai le privilège de vous interviewer. Vous avez été le propriétaire de ces fameux tableaux qui font la une. La presse parle de faux, de corbeau, d’experts pas très cleans…Vous connaissez le romancier, pouvez-vous nous éclaircir et nous dire ce qui est vrai dans cette affaire avec laquelle Jules-François Ferrillon s’est amusé à écrire une fiction ?

G.R. : Je  possédais un tableau, acheté à un espagnol, qui me l’avait vendu comme une école de Frans Hals. Pour le conservateur du Prado, il n’était pas de l’école de Frans Hals. L’espagnol me l’avait vendu à un prix acceptable. Comme collectionneur de tableaux, je l’ai gardé chez moi. En 1995 j’ai acheté le Gentileschi. Ce tableau était, pour moi, une copie fin XVIIIème, début XIXème. Il me plaisait énormément, mais je n’(y) attachais pas plus d’importance que cela. J’ai conseillé Jules-François Ferrillon, qui voulait faire un film sur les experts, les magouilles etc, en lui suggérant un personnage de faussaire.

Un monde que vous connaissez bien.

G.R. : Bien sûr parce que j’ai fait de la restauration ; j’ai eu des faux entre les mains qu’on reconnaissait aux craquelures. Sur un vrai tableau, elles sont différenciées ; un faussaire ou ceux qui font des copies, passent une colle (préparation) et peignent par dessus. Ils passent au four et ça craque quand ça sèche, mais les craquelures sont toutes les mêmes. Dans les tableaux anciens les couleurs n’ayant pas la même consistance, avec le temps elles craquent différemment, le noir craque rarement par exemple…

Revenons au Gentileschi.

G.R. : Comme tout ce qui est peint sur cuivre ou lapis il est difficile de déterminer à quelle époque il a été fait. En ce qui concerne mon tableau, le sujet est très connu. Gentileschi en a fait plusieurs.

C’est David et Goliath ?

G.R. : C ‘est cela ; donc, pour moi c’était un très belle copie du XIXème. Elle était vraiment superbe. En fait, je voulais mettre mon fils comédien dans le film et me servir de ces tableaux qui n’étaient, pour moi, que des copies.

On aurait vu un faussaire faire ces tableaux que vous aviez ?

G.R. : Exactement ; j’avais aussi une copie de Velasquez qui est très belle, on avait donc de superbes copies pour l’histoire de ce faussaire. Pour avoir de l’argent, pour faire le film, j’ai proposé à un ami, Jean Charles Methias, qui était sans travail, et qui connaît bien le milieu, de faire expertiser et vendre une nature morte. Il l’a bien vendue, j’aurais pu le faire moi-même, mais bon ça me faisait plaisir de l’aider. Entre temps j’avais un ami antiquaire qui était intéressé par mon Frans Hals, je lui en ai proposé 30000 euros. Mais avant de lui vendre je voulais aller voir Elvire de Maintenant grande spécialiste de la peinture ancienne expert(e) chez Christie’s car l’expert Green avait dit que c’était le fils de Hals qui aurait peint le tableau. Dix jours plus tard elle m’appelle et pense que Green a été trop prudent et qu’on peut attribuer le tableau à Frans Hals lui-même ! On peut estimer le Hals à 350 000 euros, me dit-elle, et le mettre à New York ! C’était une bonne nouvelle ! Mais elle me rappelle et me dit que le Louvre serait intéressé, donc le tableau sera bloqué ! Je signe les papiers avec Christie’s et puis au bout de dix jours, on me rappelle pour me dire que le conservateur du musée Frans Hals, de Harlem, pense que ce tableau fait partie d’un triptyque, et que ce tableau vaut 4 à 5 millions !

Pour eux c’était sûr que vous aviez un vrai Frans Hals entre les mains !

G.R. : D’après eux, oui ! Mais à cette somme c’était évident que le Louvre n’allait pas le bloquer.

Vous avez signé des papiers ?

G.R. : J’ai signé un contrat où Christie’s me prenait 15% sur la vente. C’était astronomique pour n’avoir fait qu’une expertise.  Et puis je reçois une lettre du Louvre qui bloque la vente. Ils veulent l’analyser et le garder pendant un mois. Ne voulant pas avoir d’histoire, je leur laisse le tableau et ils décident de l’acheter.

Une bonne aubaine alors !

G.R. : Hélas, je ne peux pas sortir le tableau de France pendant trente mois! Ils ont cherché des mécènes, dans le journal de l’art on parle de ce tableau, mais au bout de trente mois, le Louvre n’a malheureusement pas trouvé l’argent. Le marchand Green disait que c’était le fils et les conservateurs disaient que c’était un Frans Hals ; mais ils ne me donnent aucun papier l’affirmant, donc Christie’s se retire. J’ai un ami qui connaissait le tableau et avait un client, un grand antiquaire de Londres, Weiss, qui avait suivi l’affaire grâce au Louvre. Il m’a fait une offre à trois millions, que j’ai accepté avec la clause : « sans garantie d’attribution ».

Et le Gentileschi ?

G.R. : Jean Charles Méthias avait, soi-disant, trouvé un acheteur à 400 milles euros ; j’étais d’accord, mais avec la mention « sans garantie d’attribution » . Malheureusement rien ne s’est fait. Je lui ai dit de le montrer à des experts, et curieusement trois experts ont dit que c’était un Gentileschi !

Une bonne nouvelle alors !

G.R. : Oui. Le tableau a été exposé au Musée Maillol. Il a aussi été restauré par le Louvre qui l’a analysé. Puis Jean Charles Méthias a vendu le tableau à Weiss sans que je le sache, au prix de 3 millions six, et il m’a donné seulement 1million et demi.  Il s’est gardé le reste ! Il aurait normalement dû se prendre 20%, mais je ne connaissais pas la vraie somme à laquelle le tableau s’était vendu.

C’est celui qui a été décroché à la National Gallery ?

G.R. : Là c’est n’importe quoi ! Le tableau a été vendu à un Américain qui l’a prêté à la National Gallery qui l’a ensuite décroché parce que le contrat était fini ! Ce qu’ont dit les journalistes était bidon !

Alors, et le Cranach ?

G.R. : Il y avait de nombreux doutes. Je ne savais pas si c’était un tableau de Cranach ou de son atelier, il y avait plusieurs tableaux sur le même motif.  Il est peint sur chêne alors que ce n’est pas un bois qu’utilisait Cranach qui peignait généralement sur du hêtre ou du tilleul. Je l’ai ensuite fait expertiser. Jean Charles Méthias et Tordjman  qui monte une société pour l’affaire –, trouvent un client qui offre 500 milles euros. Je ne suis pas d’accord ! Car si c’est d’une école c’est trop cher, ça vaut 30,40 mille pas plus. En fait ils l’avaient déjà vendu à Weiss à dix millions d’euros – j’ai toutes les preuves avec une photo chez Weiss avec eux. Mais avant de payer, Weiss voit des gens de Christie’s qui lui disent que c’est trop cher. Il casse l’affaire, aussi Méthias et Tordjman sont allés chez un marchand voisin, Benheimer. C’est là que Tordjman dit que le tableau est dans sa famille depuis 150 ans ! Il le vend 3million 2 et se fait payer à Singapour ! Tout cela je ne le savais pas. Un jour je mange avec un ami de Weiss, et au cours de la conversation j’apprends qu’un Cranach a été vendu sept millions ! Sept millions, à un prince du Lichtenstein ! Il me le fait voir sur son téléphone et je découvre que c’est mon Cranach ! On va chez Benheimer à Monaco qui refuse de me faire voir la facture. Il veut bien me la faire voir si je signe un papier comme quoi je ne me retournerai pas contre lui.  C’est un chantage, mais qui peut maintenant se retourner contre lui. Je signe, malgré tout, et je vois la facture ! Je vais illico chez un avocat qui les contacte. Ils nient en bloc. Ils prétendent que c’est une société américaine qui l’a vendu à Benheimer. On a attaqué avec mon avocat avec blocage des biens des deux comparses dans les Pouilles et à Paris. Méthias me fait alors voir une fausse facture ! Comme par miracle, le tableau n’est plus dans la famille de Tordjmann depuis cent cinquante ans ! Comme quoi maintenant le tableau aurait été vendu à Weiss ! La facture est anti datée, et j’aurais vendu un Cranach le vieux à 500 milles euros avec une fausse signature ! Quoi ?! J’aurais vendu un vrai Cranach pour cette somme !!! Bien sûr c’était des factures bidons. Je les attaque, j’essaye de trouver un compromis, mais ils n’ont jamais accepté. Ils n’ont rien voulu rembourser

Vous ne vous êtes jamais prononcé sur l’authenticité du tableau ?

G.R. : Moi, non. J’ai l’ai mis à expertiser ! Ils ont essayé de me griller ! Ils ont osé dire, pour se défendre, que mes tableaux ont été spoliés à des juifs pendant la guerre ! Un ami, qui connaît bien ce genre de problème, a fait faire un certificat qui prouve que c’est impossible. Ensuite, une lettre anonyme a sous-entendu, que mes tableaux venaient de la mafia russe… Du grand n’importe quoi.

On fait courir des bruits que la presse reprend ?!

G.R. : La presse se réjouit d’avoir ce genre de bruits dans les mains. Moi j’affirme que Benheimer a bien vendu le tableau et que l’argent est à Singapour !

Pourquoi alors aujourd’hui la presse dit que vos tableaux sont faux ?!

G.R. : Je vais vous expliquer une chose, lorsque ces trois millions deux cent mille euros ont été payés, cette somme a été mise sur le compte de Tordjman, mais il devait donner deux millions cinq à Methias car c’est Méthias qui avait le contrat de vente en main. Tordjman lui a pris plus un million et demi, alors ils se sont disputés à mort et n’arrêtaient pas de se renvoyer la balle! L’un a dit que le Cranach était un faux et l’autre a répondu que le Gentileschi aussi était un faux . Chacun s’occupant d’un seul tableau, ils ont essayé de se discréditer l’un l’autre.!

Et pour chacun de ces intermédiaires vous êtes un escroc ?!

G.R. : Moi ?! Disons que dans cette affaire je suis le dindon de la farce ! L’avocat de Tordjman qui est un brillant pénaliste a appuyé les dires de son client ! Mais ce ne sont que des rumeurs qui disent que les tableaux sont faux !

Alors pourquoi la presse s’est emballée ainsi ?

G.R. : Parce que la police a reçu des lettres anonymes ! Tordjman a fait le corbeau. Au départ c’est l’avocat qui a eu cette idée des juifs spoliés, puis il a dit que mes tableaux étaient bidons, et d’autres lettres ont suivi pour dire que même le Velasquez, le portrait d’un cardinal, était un faux, alors que j’ai toujours présenté ce tableau comme une copie !

Pourquoi êtes-vous au centre de ce scandale ?

G.R. : Bon, il faut dire qu’un expert, que nous nommerons T*** appuie cette affaire. Tout ça parce qu’il y a dix sept ans j’ai eu une affaire avec lui ! Il avait attribué un tableau à Bruegel, puis il s’est rétracté, mais il était quand même l’expert. Il a été condamné par le tribunal à payer 15000 euros et voulait que je paye pour son erreur ! Il avait dit qu’il me grillerait partout sur le marché si je ne payais pas cette somme. Ce type, je ne l’ai pas revu depuis dix huit ans, je lui ai acheté des tableaux, mais je ne lui ai jamais rien vendu depuis vingt ans à Drouot ! Je ne le connais pas, c’est lui qui me connaît. Je sais que c’est une petite ordure, j’ai 71ans j’ai un casier judiciaire vierge, je n’ai jamais eu de problème pour un tableau avec qui que ce soit !

Alors là, permettez-moi de faire une transition pour faire un flash back. Comment êtes-vous venu à vous intéresser aux tableaux ? Parlez-moi un peu de vous.

G.R. : A seize ans je suis parti de chez moi, j’ai vécu à Cannes avec une fille au Miramar dans une chambre de bonne, sa mère avait un restaurant, donc on mangeait chez elle et j’ai commencé à peindre. Déjà à treize ans je m’amusais à peindre, j’allais au bord du fleuve et j’installais mon chevalet, j’ai appris tout seul. J’ai donc placé mes tableaux dans son restaurant et des gens se sont mis à les acheter… Je vais vous raconter une anecdote qui est drôle. Un jour un couple d’américains est venu dans le restaurant. Le lendemain la mère de ma copine me dit que la femme, la secrétaire de l’ américain, voulait me parler ; en fait elle voulait m’acheter tous mes tableaux et le type, très riche, était amoureux de moi. Si je voulais, il me proposait de venir aux Etats-Unis avec lui et j’aurais eu tout ce que je voulais pour continuer ma carrière de peintre…J’ai refusé. Peut-être je serais devenu une star dans la peinture si je l’avais suivi ?!

Vous aviez quel âge ?

G.R. : Je devais avoir 17 ans !

Vous avez continué à peindre ?

G.R. : Bien sûr. Damia, la chanteuse, un jour est passée et m’a fait rencontrer un impresario pour que je puisse faire une expo à Paris. J’ai peint une trentaine de tableaux et on a organisé une expo à la Galerie du Colisée. Le tout Paris est venu, j’avais des articles partout dans la presse , les actualités Pathé m’ont même filmé… À Nice on venait m’interviewer.

Vous étiez devenu le jeune peintre à la mode !

G.R. : C’est exact. On m’emmenait dans toutes les premières de cinéma, de théâtre, d’opéra, de variétés, on me présentait des gens, j’étais tous les soirs dehors, Harcourt a fait mon portrait gratuitement ; on devait me présenter Cocteau mais il est mort juste avant, je pense que cela aurait été bénéfique pour ma carrière. Mes tableaux se vendaient bien, des célébrités m’achetaient mes peintures, j’ai gagné de l’argent, je me suis acheté une belle voiture de sport, j’ai flambé… et j’ai tout arrêté.

Vous avez cessé de peindre ?

G.R. : Oui, j’y croyais pas !

Et qu’est-ce que vous avez-fait ?

G.R. : Je suis parti à Rome, j’étais dans la merde, je dormais sous les portes cochères, puis je suis parti chez moi du côté de Parme, j’ai repris la peinture que je vendais à des gens qui me connaissaient, ensuite je suis allé comme immigré en Australie avec 25000 lires, l’Ambassade payait le voyage. Je suis resté un an et demi en Australie, j’ai fait un tour en Nouvelle Calédonie, je suis revenu en France, chez mes parents, et je suis reparti à zéro ; De là je suis allé au Brésil, ce fut une catastrophe ; j’y ai vécu trois mois, ensuite j’ai trouvé un boulot au journal Jeune Afrique, je faisais la mise en page, je m’occupais de la publicité, j’y ai travaillé un peu plus d’un an. Puis ils m’ont proposé d’aller en Côte d‘Ivoire, deux ans, comme directeur artistique pour Inter Afrique Presse. En rentrant, j’ai retrouvé Majax, un ami d’enfance, j’étais dans la merde, et il m’a présenté une femme qui avait un magasin d’antiquités, Brocanterie du Marais, rue du Pas de la Mule. J’avais un peu d’argent et j’achetais des tableaux à Drouot. C’était la bonne époque, les tableaux ne coûtaient pas chers, c’était mes premiers pas dans les antiquités. Je voulais les lui revendre, on s’est bien entendu et je suis devenu son compagnon. Elle m’a amené chez son père qui était décédé, il avait un hôtel particulier, 92 avenue de Wagram, il y a une banque à la place maintenant… Il y avait des tableaux accrochés au mur, c’était impressionnant ! Elle m’a proposé de faire une galerie au-dessus du magasin avec ces tableaux ! On a fait cela pendant moins d’une année et on est parti sur la Côte d’Azur . On a emporté une partie des tableaux en Italie, une partie est restée à Paris. On a vécu en Italie à la campagne, dans une ferme à l’ancienne qui nous appartenait, et aussi sur la Côte… puis elle est décédée.

Et c’est cette femme, la fille d’André Borie, dont on dit qu’il a spolié les juifs ?

G.R. : On dit que pendant la guerre il a fait des travaux pour les Allemands, mais ce sont des rumeurs infondées. C’est Tordjman qui a lancé cette rumeur, c’est à la mode…

Pour vous cette histoire de Cranach, c’est plus les journalistes qui ont monté la sauce ? Rien n’est fondé ?

G.R. : Ce sont eux qui balancent n’importe quoi ! Il n’y a aucun tableau qui a été décelé faux !

Alors ce que dit le bouquin de Ferrillon c’est de la pure fiction ?

G.R. : C’est de la fiction pure ! C’était au départ pour écrire un scénario de film ! Le miracle c’est que ces tableaux se sont révélés des vrais !

Il y a toujours un film à faire ?!

G.R. : Y’a toujours un film à faire mais on va attendre que tout se calme !

Aujourd’hui il y a un procès en cours ?

G.R. : Au mois de septembre, mais je ne suis pas sûr de récupérer mon argent.

Et le Cranach vous n’êtes pas sûr non plus de le récupérer ?

G.R. : Oui, Bernhein l’a acheté de bonne foi et l’a vendu de bonne foi, le seul qui devrait payer c’est Tordjman ! Le problème c’est que son argent est à Singapour !

J’ai une dernière question à vous posez…

G.R. :Je vous écoute…

Avez-vous un faux à me vendre ?

G.R. : Tout est déjà vendu ! C’est l’expert T*** qui les a expertisés ! (rires)

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« Droit de réponse de monsieur Jean-Charles Méthiaz :

Je conteste totalement et fermement les accusations portées par monsieur Giuliano Ruffini à mon encontre et sa relation des faits.
Les tableaux de Gentileschi et de Cranach m’ont été confiés par monsieur Ruffini comme étant   « attribués à » et provenait, selon lui, de la collection Borie.
J¹ai procédé aux diligences nécessaires auprès d’experts internationalement renommés en leur soumettant les tableaux.
Leurs conclusions ont été portées à la connaissance de monsieur Ruffini et les cessions intervenues l’ont été en parfaite transparence en fonction de celles-ci.
Tous les documents ont été remis par mes soins à la justice et j’attends sereinement l’issue des différentes procédures en cours. Je n’ ai fait aucun faux. Un expert près la cour d’appel de Paris a confirmé que les documents avaient bien été signés par monsieur Ruffini.
Les accusations mensongères de monsieur Ruffini n’ont pour seul et unique but que de tenter de faire diversion face à la difficulté qui est la sienne de justifier de l’origine des oeuvres précitées. »

 

 

 

 

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