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« CRANACH»: Une Affaire de Faussaire ?

Récemment, la justice ordonnait la saisie pour expertise d’une Vénus appartenant au prince de Liechtenstein et qui, selon certaines sources anonymes, serait contrefaite. Coïncidence troublante : un romancier et ex-courtier en art, Jules-François Ferrillon sortait un roman intitulé Le Faussaire et dans lequel il évoquait étrangement une copie de ce tableau de Cranach l’Ancien. Est-ce le fait du hasard? 

«  Oui un très beau Cranach, si puissant, si délicat ? » Tu parles ! La déesse mythologique de l’amour qu’elle avait sous les yeux, c’est le faussaire Giordano qui lui avait refait la bobine ! L’Italien avait d’ailleurs vendu le même tableau, un an plus tôt, à un marchand anglais qui l’avait ensuite revendu à un prince d’un pays improbable en Europe » p. 516 (éditions l’Âge d’homme).

Manipulation littéraire ou vrais/faux tableaux ?

Jules-François Ferrillon, il y a quelques mois je vous interviewais au sujet de votre livre « Faussaire » édité par l’Âge d ‘Homme. Depuis trois semaines une curieuse histoire de faux tableaux vient d’être mise à jour et l’on constate d’étranges similitudes entre des passages de votre livre avec les articles qui relatent cette affaire. Comment réagissez-vous face à toute cette histoire où l’on pense que « Faussaire » est un roman à clef ?

JF.F : J’ai vu que mon nom était cité dans le Figaro du 11 mars. Les journalistes parlaient d’un « roman à clef particulièrement bien documenté ». Ils citaient le faussaire de mon livre, Giordano, personnage fictif,  qui arrose les musées de faux. Les journalistes notaient aussi que dans la bande annonce promotionnelle réalisée à l’occasion de la sortie du livre, apparaissait la Vénus de Cranach qui appartient au Prince de Lichtenstein ! En fait, les journalistes se demandaient comment j’avais pu être informé avant tout le monde ! Puis l’affaire explosa, me surprit ; le tableau qui était exposé à Aix en Provence dans les salons de l’hôtel de Caumont fut saisi.  Tout cela sur la base d’une dénonciation anonyme. L’affaire prit ensuite de l’ampleur. Un autre tableau, de Gentileschi celui-là, est décroché à la National Gallery. Un autre tableau, de Frans Hals cette fois, a été ensuite intercepté. Comme tous ces tableaux étaient cités dans mon roman on pense que je suis très bien renseigné. Trop peut-être ?… Mais je cite aussi beaucoup d’autres tableaux anciens Pontormo, Velasquez, Parmigianino… 

« …Giordano était maintenant très au point ! Et le peintre avec lui ! …Le pizzaiolo savait cuir à l’ancienne…Piller le monde ! Pauvre monde réduit à l’état de marchandise. Vélasquez, Titien, Parmesan, Pontormo, Corrège, Carracci, Cranach,…tant d’autres ! Et ce superbe Gentileschi refilé à un marchand de Londres. Le mec s’était tellement sucré qu’il avait baptisé son yacht du nom du peintre. Et ces nouveaux musées ! Ceux où l’impudicité est bannie…Mais pas les fausses craquelures ! » page 526

Un roman ne peut quand même pas faire l’effet d’une bombe dans le milieu de l’art ?

JF.F: C’est pourtant ce qui semble se passer… Je vais essayer de vous parler de deux choses distinctes : de la réalité et du roman. Vous pourrez ainsi vous faire une idée et voir si la réalité corrobore le roman ou au contraire,  si les deux niveaux sont totalement dissociés. Dans la réalité, un propriétaire dont je tairai le nom, d’origine française mais qui vit en Italie, donne à vendre plusieurs de ses tableaux, à deux courtiers. (Les donne-t-il d’ailleurs à vendre ou à expertiser ? C’est  une question à laquelle je ne peux répondre.) Bref, ce propriétaire veut vendre ses tableaux arguant qu’ils proviennent de sa collection personnelle. Ils proviennent de la collection André Borie, un célèbre entrepreneur, mort dans les années 70, qui est à l’origine du tunnel du Mont Blanc. Ça, c’est la réalité. Je me suis, à partir de là, plus ou moins inspiré de cette collection pour écrire mon roman qui, faut-il le rappeler n’est pas un document ou un essai, mais une pure fiction. Les deux courtiers n’existent d’ailleurs pas dans mon roman…

Excusez-moi de vous interrompre mais quand on écrit un roman qui se passe dans un milieu particulier, en général on fait une enquête sur le milieu, il est normal qu’on se documente…

JF.F: Bien sûr ! C’est un peu comme lorsqu’un journaliste mène une enquête, on a des informateurs, on cherche, on interroge, on suppute… Sauf que dans un roman, c’est l’imagination qui vient soutenir les informations car nous ne sommes pas dans le domaine de la vérité mais du vraisemblable.

Vous connaissiez ce monde puisque vous avez été vous-même courtier ?

JF.F: J’ai été effectivement, pendant une quinzaine d’années, courtier dans les tableaux anciens. Je servais d’intermédiaire. Donc, comme je vous le disais, deux courtiers qui n’existent pas dans mon roman, vendent, à des marchands anglais, plusieurs tableaux qui appartiennent à ce propriétaire. Ils vendent entre autres un Cranach (La Venus) et un Gentileschi (Un David contemplant la tête de Goliath). C’est, je crois, une autre personne qui a vendu le Frans Hals. Ils empochent l’argent, qu’ils transfèrent sur un compte à Singapour… et se sauvent ! Aux dernières nouvelles l’un d’eux serait, paraît-il, en Argentine ou en Israël ? Dans la réalité donc, ces deux escrocs vendent des tableaux, prétendent qu’ils sont propriétaires et partent avec l’argent. Des escrocs qui ne sont d’ailleurs pas des habitués de ce genre de transaction. L’un est, dit-on, un brocanteur sans le sou, quant au second il fait faire de vagues évasions fiscales vers la Belgique. (On peut aussi se demander pourquoi le propriétaire, grand connaisseur d’art ancien, a confié des tableaux de cette importance à ces piètres intermédiaires ? Peut-être n’était-il pas sûr de la véritable attribution et valeur de ses tableaux ? Je ne sais pas… ) Toujours est-il qu’ils prennent l’argent, plusieurs millions, et disparaissent ! Le propriétaire va alors, de son plein droit, à la police déclarer qu’on l’a volé et donne les noms des courtiers. Les deux individus, qui sont encore en France ou en Belgique à ce moment-là, déclarent que ces tableaux leur appartenaient. Ils lancent, pour se justifier, que ces tableaux ont été spoliés par les nazis ! C’est ce qu’ils disent. Cette collection, je le répète, le propriétaire la tient d’une madame Borie qui a été sa maîtresse. C’est la fille d’un entrepreneur qui, à l’époque, possédait une très grosse fortune. Les deux courtiers, qui ont touché des millions, déclarent, d’autre part, que ces tableaux pourraient être des faux et ont la délicatesse de citer mon livre pour corroborer leurs dires ! Et c’est à ce moment-là que la fiction et la réalité se confondent… D’autant qu’un corbeau se manifeste à ce moment de l’histoire – la vraie ! S’agit-il de Tordjman lui-même, l’un des deux courtiers ? Est-ce que le bruit a été relayé par  un expert qui aurait prévenu l’Office Central de lutte contre le trafic de Biens Culturels (l’O.C.B.C) en disant que ces tableaux étaient des faux ? C’est d’autant plus surprenant que des experts – experts dont je me moque beaucoup, il est vrai, dans mon livre –  ont tous affirmé que ces tableaux sont authentiques. Ils ont été aidés, en cela, par de très sérieux laboratoires d’analyses.

Dans votre livre effectivement vous dites que ces tableaux sont des faux.

JF.F: Jusque-là je vous parlais de la réalité. De celle qui est en train de se passer. Dans mon livre, « Faussaire », il s’agit de tout autre chose. C’est  d’abord une fiction, qui n’a rien à voir avec les transactions dont je viens de parler, dont le thème principal est le rapport « faussé » que le personnage principal, Jean-Bernard Bonnot, entretient avec la réalité. À  vrai dire, on ne sait plus, dans mon livre, où est le vrai et le faux, ni s’il s’agit d’un personnage, d’un narrateur ou d’un auteur. Qu’il rencontre un faussaire est d’une certaine façon anecdotique puisque tout est faux dans ce livre ! Sa relation amoureuse, les rapports qu’il entretient avec le monde, le langage, le social, la vie…

Si l’on revient à présent à la fiction. À la façon dont s’est construit cette fiction. J’ai eu, pendant une quinzaine d’années, une société qui produisait occasionnellement des documentaires et des courts-métrages. J’ai moi-même réalisé un film qui est sorti au cinéma : « Images de femmes ou le corset social ». Imagie était le nom de cette société. Aussi, avons-nous, avec le réel propriétaire des tableaux, décidé de bâtir une histoire en vue d’en faire un film. Un vrai film ! Bref, on parle avec le propriétaire d’une possible histoire qui se passe dans le milieu de l’art. On parle, afin de pimenter l’histoire, de faux !  (il faut dire qu’il en passe beaucoup en ventes publics malgré les certitudes des experts) On parle aussi de sa collection privée, de ses tableaux, réels ceux-là, qui ne sont pas des faux. (Enfin, il me semble… En fait, dans la réalité, j’en sais strictement rien s’ils sont vrais ou faux, et d’ailleurs je m’en fous ! Peut-être faudrait peut-être chercher du côté des biens spoliés ?…) Bref un corbeau – un expert ou Tordjman lui-même ? – dit qu’il faut regarder dans le livre de Ferrillon, « Faussaire », pour avoir tous les détails de l’histoire (Laquelle ? La vraie ? La fausse ?) Un livre dans lequel il est écrit, que beaucoup de tableaux sont des faux sur le marché. Et une histoire invraisemblable commence alors.

Il y aurait de la vengeance derrière tout ce fatras …

JF.F: Peut-être. La rumeur s’amplifie, l’expert est ami avec certains journalistes. Peut-être y a t-il vengeance parce que cet expert s’était déjà fait avoir plusieurs fois ? (Si c’est bien à l’expert dont je pense, ce dont je ne suis pas sûr.)Bref, l’O.C.B.C est prévenu que ces tableaux sont des faux ! Et pendant l’exposition des œuvres du prince du Lichtenstein, grand collectionneur de tableaux anciens, le tableau de Cranach est saisi. Est-ce qu’il est saisi parce que les enquêteurs ont des preuves ? À cause d’une rumeur ? Le tableau avait pourtant été authentifié comme un Cranach bon d’époque. Un grand marchand londonien l’a vendu comme tel et tous les laboratoires d’analyse ont dit qu’il était vrai ! (La réflectographie, la spectrométrie, toutes les analyses ont prouvé qu’il était bon.)Donc, si l’on en croit les experts et les analyses, ce tableau, et les autres, seraient authentiques ! On se demande alors pourquoi il y a un doute sur l’authenticité des tableaux ? S’agit-il d’un doute à  partir de ce que j’ai écrit ? Ce serait vraiment prêter beaucoup d’honneur à la littérature. Je le répète, je suis dans la fiction. et Que cela déborde dans la réalité ne m’intéresse pas trop, même si, au fond, ça m’amuse.  Est-ce que cette information a été relayée par un expert qui a eu maille à partir avec le propriétaire réel des tableaux ? Je ne sais pas…

On se retrouve dans la problématique d’Orson Welles F for Fake !

JF.F: Oui, c’est un peu ça, c’est vous qui le dite ! Disons qu’à partir de là, dans la vraie vie, on décide que tous les tableaux de la collection de ce monsieur sont peut-être faux ! Tout ça à cause d’une rumeur, celle de ce monsieur Tordjman qui a peut-être piqué l’argent ?!

Donc ces tableaux sont authentiques d’après vous !

JF.F: Le livre « Faussaire » était une fiction faite en vue d’un film possible que le propriétaire voulait produire. Avec le propriétaire en question, j’avais déjà  produit un court-métrage « Mouvement Dernier » avec son fils comme comédien. C’était une manière de voir si ce jeune homme était doué pour faire du cinéma. Comme il avait pris des cours à  Rome durant trois ans, sorte d’Actor Studio avec une amie d’Al Pacino, nous voulions donc voir s’il était doué et si nous pouvions miser sur lui dans le rôle principal : celui d’un jeune type vivant de combines qui rencontre un jour une richissime Américaine. Le père du jeune homme, le propriétaire des tableaux, a d’ailleurs créé une société de production en Belgique car il voulait mettre de l’argent sur le projet. C’était aussi pour occuper son fils. C’est comme cela que se décida de monter un long-métrage ! La vente de certains tableaux aiderait à financer le film.

Ce n’est pas le premier à faire ce genre d’opération, Jean Renoir vendait des tableaux de son père pour financer ses films !

JF.F: Certains réalisateurs de la nouvelle vague ont produit leur premier film avec leur fond propre. On a donc imaginé un personnage, Giordano, qui ressemble un peu à ce mécène et on en a fait un faussaire. Faut dire que c’est dans l’air du temps ! On s’est aidé pour cela de plusieurs bouquins dont celui de Xavier de Langlais « Technique de la peinture à l’huile d’autrefois ». C’est grâce à ce livre, et à d’autres, que j’ai un peu compris comment se fabriquaient des tableaux anciens. Comme nous avions longtemps fréquenté Drouot, on possédait de nombreuses informations sur les faux et les combines ! (C’est un secret pour personne que beaucoup de faux circulent et que de nombreux experts sont pour le moins pas très clairs surtout quand on songe que ces experts sont eux-mêmes marchands.) Puis on a inventé une femme et une intrigue. Et voilà, c’est ainsi que débuta l’histoire de mon faussaire – faussaire dans l’âme qui fausse tous ses rapports ! Un type tout à fait dans son époque qu’il incarne parfaitement ! Il n’y  a qu’à relire votre interview, pour s’en convaincre.

Au final, est-ce que cette collection vient d’une collection spoliée ? Je n’en sais rien, c’est une hypothèse. Ce qui est assez croustillant c’est que ce soit Majax, le magicien de l’émission « Y a un truc »,  qui ait présenté la fille Borie à l’actuel propriétaire. Il n’y a plus, en partant de là, qu’à imaginer une construction en abîme : un faussaire, un faussaire-écrivain qui écrit une histoire fausse, et qui lui-même est abusé dans la réalité. Mais où s’arrête la réalité et où commence la fiction ?…

C’est amusant la participation de Majax ; Welles était un grand amateur de tours de magies, on se retrouve avec Majax dans le même domaine !

JF.F: Absolument ! Peut-être va-t-on faire disparaître le vrai du faux, on ne sait plus !

On a aussi imaginé une femme riche que j’appelle Marlène – peut-être à cause du rapport à l’Allemagne d’antan et de la collection spoliée par les nazis ? – dont il est le gigolo. Cette fiction était plus ou moins la transposition de l’histoire réelle du propriétaire en question. Marlène, comme madame Borie à l’époque, est antiquaire. Le personnage de Marlene est aussi Allemande parce que le propriétaire, le vrai, avait un copain gigolo qui sortait à Florence avec une Allemande. Bref des tas d’éléments qui permettent d’écrire une histoire pour détourner le réel.

Vous n’allez pas raconter tout le bouquin quand même !

JF.F: Non. D’ailleurs de quoi parle t-on au final ? D’une affaire de tableaux ! Tableaux que le propriétaire ne voulait pas vendre en direct. Pourquoi ? Parce qu’il y avait peut-être derrière toute cette affaire, réelle ou fictive, une question de provenance douteuse ? S’agissait-il simplement de raisons fiscales ?  Seul le héros pourrait le dire. En fait, une chose est sûre, si le propriétaire a vendu ses tableaux, c’est avant tout pour financer un film dont toute cette histoire n’est peut-être que… la promotion ?

Je ne sais plus, je m’y perds.

Et le film ne s’est pas fait !

JF.F: Il ne s’est pas encore fait.  Mais le roman existe. Roman où je parle d’un personnage, de sa collection, des tableaux, d’un héros… Si j’ai écrit que les tableaux étaient faux, c’était surtout pour alimenter la narration. C’est vrai que s’ils sont vrais, en vrai, cela n’a aucun intérêt !

Vous auriez pu dire que Mona Lisa aussi était un faux de Vinci !

JF.F: Est-ce que si j’avais écrit que Mona Lisa est un faux elle aurait été décrochée du Louvre ? Je ne pense pas, car tout le monde sait bien que c’est un faux ! (rires) De toute façon ça n’a plus aucune importance puisque la plupart des gens ne voient plus rien dans les musées ! Ni dans la vie d’ailleurs. C’est juste pour des questions de pognon qu’il est nécessaire de dire si un tableau est vrai ou faux. C’est la garantie que doit apporter l’expert pour que les « job’ arts » continuent à alimenter le Casino. D’autre part, si la littérature peut être à ce point efficace pour faire douter le marché, c’est qu’elle n’est pas tout à fait morte. Et cela est assez rassurant.

Vous ce qui vous intéresse c’est d’écrire un roman en partant d’une réalité et d’inventer !

JF.F: C’est la force de l’imaginaire ! Est-ce que la force de l’imaginaire peut contaminer la réalité ? C’est assez jouissif ; c’est presque surréaliste au sens premier terme : faire que l’imagination, la folle du logis, fasse intrusion dans la réalité ! Ça pourrait être, pour paraphraser Ducasse : la rencontre improbable de deux bras cassés, d’un prince d’un pays improbable, d’un expert revanchard, d’un faussaire et d’un littérateur prêts à passer sur la table à dissection de la vérité dans le grand casino cinématographique du n’importe quoi.

Ce qui voudrait dire que les experts ne sont pas aussi performants ?

JF.F: Ce qui est sûr, c’est qu’un expert m’en veut parce que je me fous littéralement de la poire des experts. Il est vrai (ou faux) que j’ai pris un expert comme modèle, un expert que je connaissais, peut-être est-ce lui le corbeau ? Un expert qui n’a pour support scientifique pour juger de la véracité d’une œuvre qu’un : « hummm je le sens, hummm je le sens pas ! » C’est dire.

« Tout le monde se fout de la vérité ! Il est d’ailleurs aussi difficile d’affirmer qu’un tableau est faux que de dire qu’il est vrai. Surtout si ce sont des marchands qui l’on vendu ou de grandes maisons de vente ! Ils sont responsables, ils faudrait qu’ils remboursent !…il se peut aussi arriver que de vrais tableaux deviennent soudainement faux ! J’ai vu ça avec un Bruegel !…. » page 470

Il n’a sûrement pas apprécié votre livre ?

JF.F: On m’a dit qu’il disait du mal de moi. Il n’a pas dû lire le livre, il en dirait plus encore !

Vous avez au moins une personne qui vous a fait de la publicité ! Alors en conclusion les tableaux dans la réalité sont-ils faux !

JF.F: Dans la fiction ils le sont ! Dans la réalité je n’en sais rien, mais je pense qu’ils sont vrais puisqu’ils ont été déclarés vrais par toutes les analyses qui ont été faites et par les plus grands experts ! L’expert de Gentileschi n’a t-il pas dit que ce tableau fut un cadeau du  pape Paul V. Je cite : « cette peinture sur pierre serait un cas unique dans l’œuvre du peintre italien de l’époque baroque, ancien disciple du CaravageUn précieux cadeau commandé par le pape Paul V. » C’est ce que suggère un rapport de l’expert Francesco Solinas, directeur scientifique au CNRS. Il considère d’ailleurs comme scandaleuses ces accusations de faux. J’adore cette analyse : « Un précieux cadeau commandé par le pape Paul V, » Si le tableau est faux, je vous parle même pas de l’air niais que va se choper l’expert ! « Un cadeau du pape Paul V ! » Moi j’aurais dit en tant qu’expert : « un cadeau remis à un gigolo après une nuit un peu chaude avec le pape Paul V passée à…Las Vegas?! »

En fait, s’il y avait un faussaire derrière ces tableaux ce serait le plus grand de tous les temps ! Il aurait dans les mains toute l’histoire de l’art ! S’il existe, il faudrait le trouver ! Vraiment.

Alors je vais vous faire une confidence, je pense que tous ces tableaux sont faux car quand on vous lit on croit à ce que vous écrivez !

JF.F: Merci pour le compliment !

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