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[ENTRETIEN] : OLIVIER BUTTEX / LA FOI

©DR

Olivier Buttex a fondée en 1964, VDE (Voix dans l’Église) – GALLO, une société suisse spécialisée dans l’enregistrement, la production et la distribution de disques, cassettes, CD, et aussi le dématérialisé. Elle a réalisé à ce jour environ 1500 productions, dans des domaines très divers, musique classique, musique ethnique. Elle a reçu à plusieurs reprises le Grand Prix international Charles Cros, ainsi que de nombreuses autres distinctions. De nombreux disques de son catalogue nous ont passionnés et nous en avons parlés souvent et en bien sur le site. De passage à Paris, il y a quelques mois, nous avons eu la chance de rencontrer Olivier Buttex et nous avons profité pour nous entretenir avec lui autour d’une tasse de thé et quelques albums de son cru. C’est un homme calme avec des convictions, il sait s’exprimer, être convaincant, ce n’est pas un hasard s’il est Pasteur ! Il a la Foi en ce qu’il fait !

Quelles sont vos distractions ou même vos addictions ?

Je regarde un peu trop les informations de 24h sur l’ordinateur pour suivre les événements internationaux, et je me rencontre que cela m’accapare trop,

Le matin tout de suite les infos

Dès que j’allume mon ordinateur, je regarde tout ce qui s’est passé, puis je me dis je n’ai aucune prise sur tous ces événements

Pas seulement ce qui se passe en Suisse

Aussi parfois et puis actuellement avec la guerre en Ukraine, je m’étais fait des choses un peu différentes il y a un an et je regarde l’évolution, cette situation me préoccupe

La Suisse sait rester en dehors de tous ces conflits non  ?

Je pense que c’est difficile de rester en dehors, je me sens assez proche du Pape, il prie régulièrement pour les Ukrainiens, et laisse entendre que c’est une guerre mondiale.

Le Pape et les orthodoxes qui soutiennent Poutine ne s’aiment pas beaucoup !

Le Pape François est très différent et cela me fascine.

Vous n’avez donc pas de distractions ?

Non c’est mes différents travaux qui sont mes distractions,

Rechercher des compositeurs, faire des disques c’est vos distractions

Oui, retrouver les traces de Louis Dubois, par exemple, c’est une véritable recherche policière j’espère y arriver.

D’où vient votre famille ?

Je n’ai pas fait mon arbre généalogique mais je viens de familles de paysans et d’ouvriers, une arrière-grand-mère est d’origine allemande, j’ai aussi des Huguenots qui sont arrivés, je viens d’un village des Granges-Prés-Marnant du canton de Vaud.

Bon on a dû vous poser cent fois cette question,  ce coq sur vos disques c’est celui de Saint-Pierre ?

C’est le coq qui est sur les églises, en particulier sur les églises romandes, est-ce celui de Pierre je n’en sais rien, mais le nôtre c’est effectivement celui de Pierre ; j’ai choisi le coq après notre premier disque qui a été publié sous le label Philips,

C’était lequel ?

Les Compagnons de la Bonne Nouvelle, un disque de negro-spiritual, et un jeune organiste Christian Barblan, le petit-neveu du compositeur Otto Barblan, qui avait fait des variations sur un thème de Buxtehude ; on a fait un super 45tours, vendu à deux cents exemplaires, dans le cadre de la paroisse de la Croix d’Ouchy, où nous étions jeunes paroissiens  – il avait vingt ans – et avec le bénéfice cinquante francs de l’époque, nous avons lancé un concours de compositions de chansons et de chœurs d’inspirations chrétiennes. Il y a eu tous les genres, des cantiques à des chansons yeah yeah, c’était l’époque, et pour lancer ce concours on a lancé le sigle Voix dans L’Église, d’où le VDE. Nous étions des jeunes paroissiens, l’Église c’est comme une grande famille où on s’accueille les uns et les autres, comme le Christ nous accueille, c’est une équipe et la maison a pris le nom de la communauté, donc notre intention c’était d’aider ceux qui avaient du talent, quelque chose à dire, et les faire connaître. Donc nous cherchions des voix très diverses, même anticléricales,  mais des personnes qui avaient une conviction, et qui avaient envie de la partager.

Votre famille avait-elle avoir avec la musique ?

Ma mère écoutait très volontiers des concerts

Et vous, à vingt ans, vous aviez décidé d’enregistrer, de faire des disques, un catalogue etc etc

Non non nous n’avions rien décidé du tout, c’est venu d’une manière fortuite sans aucune organisation préalable,

Vous écoutiez quand même de la musique classique ?

J’écoutais beaucoup de concertos de violon, j’avais une assez bonne oreille, alors j’arrivais à distinguer à la radio si c’était Menuhin, Oïstrakh ou Szeryng ; un de mes premiers disques c’était la Sonate au clair de lune avec une élève d’Yves Nat puis le concerto de Brahms avec Oïstrakh, mais j’en avais très peu, j’ai enregistré d’ailleurs une de ses élèves Ayla Erduran et je me souviens j’avais entendu le concert à la radio et puis je m’étais dit, on dirait Oïstrakh, c’était absolument impressionnant, ensuite je l’ai perdu de vue, et bien plus tard j’ai fait sa connaissance et un chef d’orchestre, Richard Beck, m’a proposé d’enregistrer une version de ce concerto, en pirate, avec cette violoniste et c’était ce que j’avais entendu lorsque j’étais adolescent !  Dix ans plus tard nous avons sorti une édition limitée de ce concerto, c’était avec l’orchestre de la Suisse Romande, une version absolument magnifique ! On sent ce style souverain d’Oïstrakh !

Lorsque l’on édite tant de disques, il y en a certains pour qui on a une certaine préférence non ?

Pas vraiment, j’ai été disquaire aussi et c’était intéressant de voir comment fonctionnaient les clients.

Vous avez fait comme Bernard Coutaz et Hamonia Mundi, saviez-vous qu’il était aussi un communiste convaincu ?

(sourire) Mon père aussi était communiste, il n’aimait pas la musique classique, il avait sur ce sujet de la peine à s’entendre avec ma mère, lui c’était la musique populaire, l’accordéon..

Vous avez édité de la musique d’accordéon

Effectivement avec Nono Muller, nous étions généralistes…

Mais je n’arrive pas à saisir comment vous êtes devenu prédicateur ? Cela vous est tombé dessus comme Claudel ?

Je ne peux pas dire que cela m’est tombé dessus, cela m’est venu de l’intérieur, il faut que je remonte très loin, j’avais une foi d’enfant en étant porteur d’un point d’interrogation. Mon père était communiste et se disait athée, une réaction par rapport à l’Église, et je pouvais le comprendre sachant combien cette institution avait une importance sociale assez grande. Á cette époque elle réglait les problèmes pour accéder aux études d’une manière générale dans tous les cantons. Mon père en avait souffert, il était excellent à l’école et la commission scolaire avait dit qu’à cause de ses origines modestes, il fallait plutôt aider un enfant d’une classe plus aisée et qui ferait son chemin !  C’est pour cela qu’il a soutenu le communisme. J’étais un peu tiraillé parce que ma mère venait d’une famille sectaire,  évangéliste, une secte assez étroite de pensées qui venait du revivalisme anglais, l’idée était de se couper du monde ! Mes parents se sont faits des concessions, j’ai été baptisé dans l’Église réformées,

C’est l’Église Suisse

Tout à fait c’est l’Église Nationale et j’ai fait mon catéchisme et je me posais énormément de questions par rapport à la foi sur l’existence de Dieu, de sa représentation, est-ce les catholiques, les musulmans, les juifs qui ont raison ? Á l’école j’avais des copains catholiques, nous en discutions, avec aussi des professeurs, un prof de math protestant s’était converti au catholicisme, entre 14 et 16 ans je discutais beaucoup avec le Pasteur

Et la musique dans tout cela ?

Elle avait que très peu de place

Ecoutiez-vous du Rock

Pas du tout, mon père et mon frère André davantage. Mon frère était très branché technique, sonorisation, c’est lui qui bricolait des enregistreurs, qui les récupérait auprès de la radio romande, il avait un enregistreur à fil qui était inutilisé et il l’a transformé en enregistreur à bande ! Ensuite il s’est inscrit à l’École des Métiers où il a fait mécanique et électronique ce qui lui a permis pendant ses vacances d’été, comme sujet de concours, de construire un enregistreur où il a fait la mécanique et l’électronique lui-même et c’est avec son appareil que nous avons commencé à enregistrer ! En enregistrant ces chanteurs de Negro-Spirituals et cet organiste ! Cet enregistreur avait les qualités du Nagra ! Il était plus gros, moins maniable, mais il avait les normes professionnelles en 19 et 38 secondes ! Ce qui faisait la différence entre les maisons de disques c’était la qualité du matériel !

Mais pour faire du montage c’était compliqué je suppose ?

Bien sûr c’était risqué car nous faisions le montage sur la bande originale. Donc après le 45 tours nous avons enregistré les meilleures compositions du concours et les Compagnons du Jourdain

Avez-vous archivé ces premiers enregistrements ?

Je pense tout avoir ! Á la Phonothèque Nationale on peut tous les trouver

Est-ce que le dépôt est une obligation en Suisse ?

Pour les livres oui, pour le son, non, mais je les envoie régulièrement

Quel est le disque, question idiote, dont vous êtes le plus fier ?

Il y en a beaucoup, une centaine, il y a le premier, Bois d’Ébène, le premier trente centimètres que nous avions sorti, les Compagnons du Jourdain ce n’est pas n’importe qui, ce sont eux qui ont fait découvrir les spirituals en Europe et en France ; cela me rappelle ce fameux enregistreur mono, et qui a été repris et réédité par studio SM en France, c’était inattendu, il y a eu aussi un autre disque magnifique ; nous habitions au quatrième étage d’un immeuble qui en possédait cinq, le sixième c’était le grenier qui a servi de stock pour les disques, et nous passions notre temps à monter et descendre. Á l’entresol, nous entendions souvent du piano, c’était Denise Bidal, une excellente professeure, élève de Cortot et de Boulanger.

Elle nous avait vu naître, un jour nous lui avions demandé si nous pouvions l’enregistrer, elle nous a répondu que le piano seul ce n’était pas très intéressant, elle nous proposa d’enregistrer son trio avec Hans-Heinz Schneeberger, un des meilleurs violonistes en Suisse, qui jouait avec un stradivarius, et Rolf Looser, violoncelliste. Le trio était très renommé, nous nous ne connaissions rien à la musique classique à l’époque, on était dans les années 1965, il a joué le trio de Schumann et un de Willy Burhard, œuvres jamais enregistrées.  Nous avons fait cela en stéréo, il n’y avait pas encore d’enregistrement stéréo, Revox n’avait pas encore sorti son appareil,

Vous avez donc fait de la fausse stéréo ?

Non, non, mon frère qui avait entre-temps terminé ses études à l’École des Métiers, s’était engagé chez Kudelski, qui fabriquait les Nagras alors nous avons emprunté deux Nagras mono synchronisés et avons enregistré ces deux trios ! Denise Bidal pour pouvoir synchroniser, frappait trois coups sur une note du piano, puis ensuite le trio jouait et à chaque arrêt elle retapait, ce qui permettait ensuite de positionner les deux appareils

Comme un clap

Exactement, comme ils étaient en synchronisation, on a pu recopier sur un appareil stéréo que nous avions acheté entre temps, Revox ayant sorti son model, le prix était tout juste abordable, c’était la seule dépense que nous avons fait avec les micros ; ce sont nos économies qui nous ont permis de faire ces dépenses, nous économisions tout ce que l’on pouvait et faisions des petits boulots, récupération de papiers par exemple, et mon frère mettait son salaire en participation. Toute la partie technique c’est lui qui s’en occupait.

Et la partie artistique ?

Nous n’avons jamais lu les partitions, nous avons toujours travaillé en collaboration avec les musiciens, mais si c‘est très bien joué, une faute n’avait pas grande importance, on tue la musique en voulant être irréprochable ! Supprimer les fausses notes, pourquoi pas, mais il vaut mieux rajouter les belles notes ! Puis est venu Claude Marechaux, ingénieur du son, il avait acheté un disque d’orgue enregistré à la cathédrale de Lausanne, en stéréo avec un Révox, c’était notre troisième disque, mais nous avons mal positionné les œuvres pour la gravure d’où des distorsions,  et nous avions aussi des déphasages. On a eu des problèmes de gravure, donc des changements de sociétés spécialisées, mais on a fait des progrès au fur et à mesure de mes déplacements, en France d’ailleurs ; on travaillait sept jours sur sept ! Et pour faire court, Claude Maréchaux est devenu notre ingénieur du son

Et votre métier de Pasteur dans tout cela ?

Je délaissais un peu ma famille cela est vrai mais je n’ai pas été tout de suite Pasteur !

Á quel âge êtes-vous devenu Pasteur ?

Á 31 ans, j’ai commencé les disques à 20 ans, ainsi que l’université en théologie de Lausanne, mais comme auditeur, il a fallu que j’apprenne le latin que je ne connaissais pas ayant eu une formation scientifique, j’ai donc suivi les cours, je suivais les disques et je me suis marié.

Comment ont réagi vos parents ?

Ils n’étaient pas très chauds, je suis parti en Allemagne avant ma majorité !

Si on revient à ma question de tout à l’heure vous ne m’avez pas répondu au sujet du disque ? Peut-être le disque qui s’est le plus vendu ?

C’était peut-être les concertos pour hautbois avec l’orchestre de chambre de Lausanne de Jean-Paul Goy dirigé par Armin Jordan, la Guilde du disque Suisse l’a repris sous sa licence et en a vendu passablement,

Vous avez pas mal enregistré avec Armin Jordan

Oui, j’ai eu la chance de l’enregistré à Paris de nombreuses fois, avec le Camera Ensemble de Paris. Là c’était une petite équipe de musiciens de l’orchestre de Paris qu’il dirigeait, et ils avaient envie de faire de la musique de chambre ensemble, ils choisissaient des œuvres, certaines inconnues,  ils avaient pris des preneurs de son américains qui sont venus avec leur installation, le positionnement des micros a une importance capitale, ils avaient de la peine à les mettre en place, je me suis permis de les aider et Armin Jordan a trouvé que j’avais vu juste, ce qui lui a donné confiance et il nous a laissé faire les enregistrements suivants. Je reviens un peu en arrière au sujet de votre question, parmi les disques marquants, il y a celui avec  le chef de chœur Chen Liang-Sheng , un chinois établi à Genève, qui dirigeait le chœur universitaire, il a monté des concerts avec des œuvres peu connues, et en 1970 il a joué l’Oratorio Saül de Haendel, en version originale anglaise ; l’orchestre de la Suisse Romande a dû prendre un autre nom car il était en exclusivité avec Decca, Chen a donné cela en concert et aurait bien voulu qu’on l’enregistre, c’était une opération extrêmement coûteuse, il fallait payer l’orchestre, on prenait des risques énormes, j’étais encore étudiant et marié, on a fait une souscription, et cela à donné un coffret de trois disques,  c’était très beau ! Une maison française a pris la licence et ne nous a jamais reversé par la suite les dividendes !…

L’année suivante Chen Liang-Sheng joua une composition totalement inconnue, des Psaumes de Mendelssohn. C’est Claude Maréchaux qui a enregistré bien sûr,  cela a été un coup de foudre au niveau mondial, ce sont des œuvres tellement belles qu’on se demande comment elles ont pu tomber dans l’oubli ? Michel Corboz a eu connaissance de ces psaumes grâce à Chen et il les a enregistrés tout de suite après la sortie de notre album ! Le nôtre est très très beau et Yvonne Perrin qui chante est magnifique. Voilà deux réalisations vocales avec un chef curieux qui nous a fait découvrir cette musique ! Les rencontres ont été importantes pour l’évolution de notre catalogue.

Arrivez-vous quand même à l’équilibre financier ?

On est dans des périodes extrêmement difficiles , l’argent du ménage a participé à tenir le coup, et puis on a eu les yeux un peu plus gros que le ventre à certains moments.

Alors quand avez-vous rajouté le coq !

L’histoire est assez amusante, car pour les anglo-saxons VDE c’est le sigle des maladies vénériennes,  VD c’est les plaques de voitures vaudoises, alors pour exporter c’est pas la meilleure solution, Chen Liang-Sheng nous avait déjà dit que notre sigle l’ennuyait,

en 1973 nous avons enregistré les lauréats du concours Clara Haskil – Mitsuko Ushida a été deuxième et on l’a enregistrée quand même –  René Klopfenstein qui dirigeait l’orchestre de Montreux nous a dit que ce sigle n’allait pas du tout, on a dû chercher autre chose pour la collection classique, nous avions le coq , sous une autre forme, et on a cherché un nom à mettre sur le coq, Gallus était ce que nous avions choisi, coq en latin, et juste au moment de l’impression je me suis rendu compte que cela existait déjà, d’où le sigle Gallo, et un client, qui fait des sigles, nous a offert celui que nous avons aujourd’hui !

Et l’aventure Cascavelle

La famille Demole est un grand sponsor de l’orchestre de la Suisse romande, après la troisième faillite d’Erato, et avec les productions en cours, Françoise Demole a décidé de mettre en route son propre label, et cela a été donc les débuts de Cascavelle dans les années 80,  en 2015 ils recherchaient un repreneur, j’avais quelques années avant rencontré Françoise Demole pour regrouper nos forces, et faire une maison de production de musique classique, en Suisse Romande ou en Suisse,

Cascavelle est-ce beaucoup d’albums ?

Environ trois cents disques

Ils ne produisent plus ?

La maison est liquidée, j’ai racheté le stock, le label et les droits sur les productions, je produis aussi sur ce label, en France par exemple le distributeur est différent.

Et demain ? La famille est-elle intéressée ?

Mon fils va reprendre une partie, il s’occupe déjà du site internet, ce qui est un gros travail, et aussi de toute la mise en place sur les plateformes.

Continuez-vous à faire des cd ?

Pour l’instant oui, c’est très problématique, l’avenir est assez incertain, tout semble ouvert et bouché.

Et les catalogues ?

Je cherche soit à me faire racheter, soit en collaboration, c’est pour cela que je suis intéressé par les Chinois qui apprécient la musique classique, il y a un marché énorme à découvrir, je suis en recherche de continuité.

Grâce à vous on découvre des compositeurs, des compositrices, ce qui fait l’originalité de votre catalogue

Oui on enregistre, peut-être que le disque se vendra à l’unité, le principal c’est qu’il existe. Toute l’histoire de VDE Gallo n’est qu’une succession de rencontres avec des personnes marquantes, qui ont donné une impulsion.

Caroline Boissier Butini,  René Gerber, Louis Dubois, Tichy, Reichel, Doret, entre autres sans vous on ne connaitrait pas leurs œuvres, les albums que vous avez fait avec le violoncelliste Guy Fallot, avec Armin Jordan sont exceptionnels.

Olivier n’a pas pu terminer cet entretien sans parler de religion…on n’est pas Pasteur pour rien…Alors Dieu dans tout cela? Bon cela sera pour un autre entretien…Amen

Ecoutez quand même les Psaumes de Félix…

 

 

 

 

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