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« FESTIVAL ALLERS-RETOURS » : 4ème Édition

Festival Allers-Retours du Cinéma d’Auteur Chinois

Musée National des Arts Asiatiques- Guimet

6, place d’Iéna, 75116 Paris et au

Studio des Ursulines

10 Rue des Ursulines, 75005 Paris

du 17 septembre au 1er octobre 2021

Après un an et demi d’attente, le Festival Allers-Retours du Cinéma d’Auteur Chinois revient pour sa 4ème édition. Ce jeune festival se donne l’objectif de faire connaître en France le cinéma chinois contemporain dans sa diversité de styles et de tons. En format de longs et courts-métrages, fictions et documentaires, la sélection ouvre une fenêtre sur un certain cinéma chinois. Comme à chaque édition, il organise des rencontres avec des spécialistes, ainsi qu’une série d’échanges par visioconférence en direct avec les réalisateurs après les projections de leur film.

Le film d’ouverture est Striding into the Wind de Wei Shujun, une histoire qui mélange récit d’initiation et satire du monde des professionnels du cinéma en Chine.

Dans un genre plus théâtral, le réalisateur Li Hongqi, connu des spectateurs grâce à son précédent film Hooly bible II, revient avec The The, délire surréaliste en espace clos et plans fixes.

Dans The Cloud in Her Room, Zheng Lu Xinyuan utilise le noir et blanc pour transmettre un point de vue féminin et onirique sur la ville de Hangzhou.

Drifting de Li Jun qui clôture cette édition s’appuie sur des événements réels et tourne son objectif vers le bas de la société hongkongaise.

Dans MAMA, premier long métrage de Li Dongmei, sous la surface trompeuse de la vie paisible d’une famille rurale, la tragédie n’est jamais loin. Côté documentaire, The Choice de Gu Xue prend le parti de restituer un dialogue familial en un long plan séquence ininterrompu.

Dans I’m so Sorry, documentaire sur les problèmes environnementaux Zhao Liang examine le dilemme que pose le nucléaire à l’humanité.

Entre documentaire et fiction, la nouvelle œuvre de Zhou Shengwei Art Is Dead est un pseudo-documentaire à l’humour noir grinçant. C’est un reportage sur la mort d’un artiste contemporain et ses conséquences. Seul problème : cet artiste… n’existe pas. Dong Chengpeng, alias Da Peng, présente cette année The Reunions, long métrage qui développe son court précédent A Final Reunion. Il s’agit de la rébellion de Dong Chengpeng contre sa zone de confort créatif, mais aussi une tentative d’explorer la réalité de sa propre famille suite au décès soudain de sa grand-mère.

Parmi les courts-métrages, Yang Chenghua utilise des lignes animées pour décrire les émotions de la jeune fille qui doute d’elle-même dans Je me gratte.

Une équipe d’étudiants des Gobelins représente avec talent l’étroitesse étouffante des espaces urbains dans Coffin. Guo Dongxun narre la rencontre ambiguë de deux femmes au Japon dans No Entry. One Thousand and One Attempts to Be an Ocean de Wang Yuyan, une vidéo expérimentale audacieuse. Absence de Wu Lang, est un road movie qui utilise l’atmosphère émotionnelle pour faire avancer son récit.

Enfin Luka Yuanyuan Yang offre une série de documentaires Stories of Chinatown sur le thème du Chinatown de San Francisco : la période faste du Chinatown représentée par les go-go dancers, et l’âge d’or des night-clubs chinois. Les trois des courts-métrages mentionnés ci-dessus ont été créés en France.

 

Pour plus d’informations : https://www.allersretoursasso.fr/

https://www.billetweb.fr/allersretours2021

 

 

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