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FONDATION JÉRÔME SEYDOUX : JULIEN DUVIVIER, L’INGÉNIEUX POÈTE

Fondation Jérôme Seydoux 

73 avenue des Gobelins, 75013 Paris

jusqu’au 21 septembre 2021

Rétrospective Julien Duvivier,

« Si j’étais architecte et devais construire un monument du cinéma, je placerais une statue de Duvivier au-dessus de l’entrée. Ce grand technicien, ce rigoriste était un poète. » Jean Renoir

Il voulait devenir comédien il a été cinéaste. Julien Duvivier prend une caméra à l’âge de 23 ans et ne la lâchera plus. De 1919 à 1930, il réalise 22 films muets. Quatorze d’entre eux seront mis en lumière par la Fondation Jérôme Seydoux Pathé. Œuvres rares à la mise en scène exceptionnelle, ces pépites du septième art seront accompagnées au piano par les musiciens issus de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).

©DR

Films Projetés :

L’Agonie de Jérusalem, 1927 : Marc Verdier, fervent catholique, s’installe à Jérusalem avec sa femme paralysée. Leur fils Jean-Louis dit être resté à Paris pour ses études mais est en réalité un des meneurs du mouvement
anarchiste

Au Bonheur des Dames (1930) © Lobster Films

Au Bonheur des dames, 1930: Denise Baudu, orpheline arrive à Paris chez son oncle, petit commerçant qui est à la veille de la faillite. Il ne peut lutter contre l’essor d’un grand magasin comme « Au bonheur des dames ». C’est justement là que Denise est engagée comme vendeuse;

Le Mariage de Mademoiselle Beulemans, 1927 : La rivalité de deux hommes qui convoitent la présidence du syndicat de la brasserie à Bruxelles.

Le Tourbillon de Paris, 1928 : Des étudiants, venus à Paris pour y présenter des examens, ont besoin d’argent et comme ils faisaient déjà de la musique pour s’amuser, ils se présentent comme professionnels et réussissent.

La Vie miraculeuse de Thérèse Martin (1929) © Lobster Films

La Vie miraculeuse de Thérèse Martin, 1929 : La biographie de Thérèse Martin, qui devint Sainte Thérèse de Lisieux, suivie d’abord dans sa famille, puis dans les besognes quotidiennes du Carmel. Maman Colibri, 1929 : Irène de Rysbergue n’a pas trouvé dans le mariage la tendresse souhaitée. Son mari est indifférent. Richard, son fils aîné est un garçon renfermé. Seul le plus jeune témoigne de la gentillesse à sa mère. Irène fait la connaissance d’un ami de ses fils. Georges de Chambry, bel officier de spahis. Ils se plaisent et la passion les égare. Surpris par Richard, une scène violente éclate. Révoltée, Irène abandonne les siens et fuit avec Georges en Afrique.

Haceldama, 1919: Landry Smith vit avec sa pupille, l’orpheline Minnie Pestrat, dans un château corrézien, avec un domestique et une femme de chambre, Kate Lockwood. Celle-ci projette de tuer Smith pour s’emparer de sa fortune. Pour l’aider, elle appelle Bill Stanley, dit Le Loup, un malfrat mexicain qui arrive d’Amérique.

Le Reflet de Claude Mercoeur, 1923 : un ministre débordé dans son travail, accepte les services d’un sosie pour le décharger de certaines activités. Mais sa fiancée, abusée par la ressemblance, s’étonne des bonnes mais soudaines intentions de son fiancé à son égard. Alors que le sosie tombe amoureux de la fiancée, Mercoeur est retrouvé mort et défiguré.

Le Logis de l’horreur 1922 : Un couple en lune de miel, quelque part sur la Côte d’Azur. Alors qu’ils se promènent, ils sont maudits par une vieille femme en noir.

Monaco Credo ou La tragédie de Lourdes, 1924 : Suzanne a la foi matérialiste de son père, grand chirurgien, au désespoir de son fiancé. Elle se laisse influencer par Jean-Eli, un prophète révolutionnaire, atteint d’une grave maladie incurable. Son fiancé parvient à l’emmener à Lourdes, et le miracle se produit.

Poil de Carotte (1925) © Lobster Films

Poil de carotte, 1925 : Poil de Carotte est le souffre-douleur de sa mère Mme Lepic. Son père ne prête aucune attention à lui, tout occupé qu’il est par la chasse et la politique. Malgré l’affection de son parrain et de sa petite camarade Mathilde , qu’il appelle déjà sa fiancée, Poil de Carotte est hanté par l’idée de se suicider.

Le Mystère de la Tour Eiffel (1928) © Eye Filmmuseum

Le Mystère de la Tour Eiffel, 1928 : Les frères Mironton forment l’attraction d’un spectacle forain. L’un d’eux fait un fabuleux héritage. Mais l’association des Compagnons de l’Antenne veut l’empêcher de toucher ce milliard. Cette redoutable confrérie siège à la tour Eiffel, elle réserve aux frères Mironton des aventures impossibles et d’innombrables traquenards.

La Machine à refaire la vie, 1940 : Né en France en 1895 grâce aux frères Lumière, le cinématographe n’a cessé d’évoluer au fil des années. Des inventions du pré-cinéma aux films sonores, plusieurs extraits viennent souligner l’originalité et le prestige de créateurs français tels que Reynaud, Marey, Pathé, Gaumont ou encore Marcel L’Herbier, René Clair, Abel Gance et Jacques Feyder. Une première version fut montée en 1924.

L’Homme à l’Hispano, 1926 : Une jeune femme, mal mariée à un lord anglais, s’éprend d’un jeune homme possesseur d’une puissante voiture.

La Divine croisière, 1928: Un armateur redouté de ses marins, vit avec sa fille Simone. Il a sous ses ordres le capitaine Jacques de Saint-Ermond. Simone et Jacques s’aiment sans oser se l’avouer. Saint-Ermond doit embarquer à son corps défendant sur un mauvais navire transportant une précieuse cargaison que convoite Mareuil, l’un des membres de l’équipage

La Fin du jour , 1939 : L’abbaye de Saint-Jean-la-Rivière menace de fermer ses portes. Ce qui serait une véritable catastrophe pour ses pensionnaires, tous de vieux comédiens sans ressource. Saint-Clair, acteur autrefois adulé et grand séducteur de femmes, vient justement d’y arriver et y retrouve Marny, grand rival dont il avait jadis séduit la femme, et Cabrissade, artiste de second ordre.

Voici le temps des assassins 1956 : À Paris, André Chatelin, un restaurateur au grand cœur, voit débarquer la fille de sa première épouse qu’il n’a pas vue depuis des années. La jeune femme se prénomme Catherine et déclare que depuis la mort de sa mère à Marseille elle n’a nulle part où aller. Bientôt, la jeune fille tente d’évincer Gérard, un sympathique étudiant sans le sou qu’André considère comme son fils. Ce n’est que le début de son projet machiavélique…

La Femme et le pantin 1959 : Espanita Cortez Matteo Diaz est un homme fier et influent qui s’éprend un jour d’Eva, la fille de Stanislas, un ancien écrivain. La jeune femme ne répond pas aux avances de Matteo qui a l’habitude que rien ne lui résiste. Il fait tout pour la belle, jusqu’à en oublier totalement son inébranlable amour-propre, afin qu’elle cède enfin à ses avances

Pour toutes informations sur les horaires :

www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com

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