Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
73 avenue des gobelins
75013 Paris
du 28 août au 24 septembre 2019
La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé consacre sa première rétrospective de la saison 2019/2020 au cinéma d’expédition. Des grands classiques du genre à des films peu connus du grand public, les spectateurs embarqueront pour un voyage à travers l’Afrique, le Grand Nord, les Balkans, les sommets des montagnes ou même la jungle amazonienne. Ce cycle inédit sera aussi l’occasion de découvrir l’œuvre de Gaston Méliès, le frère méconnu du fameux Georges, qui tourna plusieurs films du genre. Réalisés au temps du cinéma muet, ces films ont été réalisés au début du XXème siècle. Ce cinéma a connu une période florissante dans l’entre-deux guerres, au moment où les voyages étaient à la mode. Produit de professionnels comme d’amateurs, de voyageurs ou d’anthropologues, le cinéma d’expédition se situe entre le documentaire et la fiction, l’entertainment et le film éducatif.
Au programme :
Moana (1926) de Robert Flaherty ©Droits Réservés
Moana (1926) et Nanouk l’Esquimau (1922) deux chefs-d’œuvres de Robert Flaherty, Grass (1925) de Merian C. Cooper et Ernest B. Shoedsack, les réalisateurs de King Kong, Au pays des chasseurs de têtes (1914) de Edward S. Curtis, film de fiction tourné avec les Amérindiens Kwakiutl, ceux qu’on nommait les « indigènes ». La croisière noire (1926) de Léon Poirier, L’enfer blanc du Piz Palu (1929) de Arnold Franck et Georg Wilhelm Pabst, Les hommes de la forêt (1928) de Alexandre Litinov, L’ennemi silencieux (1930) de H. P Carver. On ira en Afrique avec Simba, roi des bêtes, dans les étendues du Grand Nord avec Milak, chasseur du Groenland, dans les Balkans avec Kalabaka ou dans la jungle amazonienne avec Viagem ao Roroima….Laurel se moque de l’explorateur dans la comédie burlesque Laurel dans la jungle.
Les hommes de la forêt (1928) d’Alexandre Litinov © Gaumont Pathé Archives
Plusieurs séances spéciales permettront enfin de mettre en lumière l’œuvre de Gaston Méliès, le frère méconnu du fameux Georges, qui tourna plusieurs films lors d’un grand voyage dans les mers du Sud en 1912-1913, ou du fantasque marquis de Wavrin, auteur de nombreuses expéditions en Amérique du Sud dans les années 1920-1930.
Tous ces bijoux du septième art seront projetés en ciné-concert grâce aux élèves de la classe d’improvisation au piano de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).
L’enfer blanc du Piz Palu (1929) d’Arnold Franck et Georg Wilhelm Pabst © Deutsches Kinematek