MOHAMMAD HOSSEIN ARIYAEI
323, rue Saint-Martin 75003 PARIS.
Mohammad Hossein Ariyaei est né en 1987 à Ispahan, en Iran mais avec sa peinture nous sommes loin de la douceur des roses d’Ispahan qui ont fait rêver les poètes français du XIXème. Ah cette fameuse poésie orientale persane !
Les roses d’Ispahan dans leur gaine de mousse / Les jasmins de Mossoul, les fleurs de l’oranger/
Ont un parfum moins frais, ont une odeur moins douce,/ O blanche Leïlah ! que ton souffle léger.
Leconte de L’Isle.
La peinture de Mohammad Hossein Ariyaei n’est que violence, exaltation dans les couleurs, les thèmes, les formes, une énergie non maîtrisée qui fait le charme de cette peinture naïve.
On est happé par ses toiles. Il y a du mysticisme, atavique sûrement, dans cette œuvre figurative, narrative, qui emporte toute réflexion sur son passage. Après on peut y étudier le pourquoi du comment mais quel intérêt !
La vision seule de ces 40 œuvres, totalement inédites en France, offre un choc esthétique que de temps en temps la Galerie Claire Corcia sait nous mettre sous les yeux. La musique picturale de cet artiste est loin des clichés des patisseries orientales. Il suffit d’écouter Mohammad Reza Shajarian ou d’autres moins connus pour y voir des points communs. Il n’y a aucun dialogue possible avec cet artiste ! Ce qu’il nous propose est de l’art brut, attention danger ! Peut-être que la politique est sous-jacente ? Qui sait ? N’oublions pas que les roses ont des épines….C’est une exposition qu’il ne faut absolument pas manquer si vous n’aimez pas l’eau tiède. Il fait chaud très chaud chez Claire Corcia !
