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GALERIE CLAIRE CORCIA : YANKEL

 

323 Rue Saint-Martin, 75003 Paris

www/galeriecorcia.com

jusqu’au 12 juillet 2023

Bon…Jacques Yankel, pseudonyme de Jakob Kikoïne est né le 14 avril 1920 à Paris et décédé le 2 avril 2020 à Aubenas en Ardèche. Il est ce qu’on nomme un artiste de la seconde École de Paris. Son père était lui aussi un peintre, Michel Kikoïne. C’est à La Ruche, la fameuse cité des artistes dans le 15ème arrondissement de Paris qu’il passera la plupart de son temps. Voilà notre côté Wikipédia est terminé.

Avec l’aide de sa fille Dina Kikoïne, mais cette dernière ayant disparu trop tôt, puis avec son petit-fils, que Claire Corcia propose, encore pendant une quinzaine de jours, une rétrospective de l’œuvre de ce peintre atypique. À travers une quarantaine de tableaux on peut se rendre compte du chemin parcouru par cet artiste.

Qui, de peintures réalistes, à la limite d’un regard naïf sur le monde, jusqu’à une abstraction faisant feu de tout bois (sans jeu de mot), il offre une vision humaniste, pleine de souffrance, d’émerveillement sur le monde, nous rappelant qu’un tableau avant d’être un paysage, un cheval de bataille ou une quelconque nature morte est , avant tout, une surface plane recouverte de formes et de couleurs en un certain ordre assemblée.

Yankel a connu le cubisme, le symbolisme, le synchronisme, le futurisme, l’expressionisme, l’abstraction américaine, la décomposition, et des artistes qui du monochromisme (toujours le isme) ont maltraitaient leurs toiles, l’ont perforées, cisaillées, ont cassaient leur châssis pour le supprimer totalement.

C’est tout cela que l’on peut ressentir dans l’évolution de ce peintre tout en admirant ce qui est offert à notre regard.

Il en ressort en fin de compte que l’essentiel : la poésie ! C’est ce voyage fantastique, avec un bilan carbone quasiment nul, qui est proposé ici, gracieusement, dans cette toujours passionnante et innovante Galerie Claire Corcia

Yankel a connu Sartre ? Beinh pas que ! Tu n’as qu’à faire un tour à la Galerie pour t’en rendre compte et puis lire ce qu’il a écrit – Le Désespoir du Peintre – ou sur les bouts de documents collés sur ses tableaux…

Alors, tu descends au métro Art et Métier ou Réaumur-Sébastopol, la Galerie est juste en face du bâtiment du Conservatoire des Arts et Métiers, tu ne peux pas te tromper c’est la seule !…

Faut être dingue de faire une Galerie dans ce coin non ? Beinh lis ce qu’elle nous en a dit dans son entretien du 24/08/2016 ! Et puis regarde tout ce qu’elle a exposé depuis, c’est aussi sur le site !

Bonne visite !

 

 

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