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«  GALERIE VALÉRIE DELAUNAY » : QUE DES POULES !

Ouvrages de Dames III

Du 20 mai au 13 juin 2020 (ou plus)

Galerie Valérie Delaunay

22 rue du Cloître Saint-Merry, 75004 Paris

tel +33(0)6 63 79 93 34

contact@valeriedelaunay.com

Marcel Amont chantait : « Les yeux baissés, Les genoux serrés, Faites de la dentelle, Faites de l’aquarelle, De la tapisserie, De la pâtisserie, Mais n’allez pas surtout Courir le guilledou Avant de prendre époux. », bon, ces conseils ne sont surtout pas suivis par Corine Bourget, Hélène Duclos, Kubra Khademi, Léa Le Bricomte, Barbara Navi, Maël Nozarihic, Florence Obrecht, Flavia Pitis, Karine Rougier, Valérie Sonnier. Ces drôles de dames se sont éclatées littéralement pour le plaisir de la Galerie Delaunay. Il faut dire que Valérie Delaunay n’est pas à son premier coup de folie ; cela fait la troisième fois qu’elle organise une exposition de ce genre. Genre n’est pas le terme approprié, ce terme tellement galvaudé, à la mode, pris et repris par tous les extrémistes de tout poil (de pinceau bien sûr) est à prendre avec précaution par les temps qui court. Court à mince ont va penser à basse-cour !!!…Ce cycle avait était initié il y a cinq ans déjà !. Pour l’accrochage il est à la mesure des œuvres exposées : totalement foutraque, et c’est ce qui est plaisant ! On y trouve de tout avec ces artistes femmes: du collage, de la gouache, de l’acrylique, du conceptuel, de l’illustration, du détournement, du surréalisme, de l’abstraction, de l’érotisme, du mystique, des univers inquiétants, obsessionnels, fantastiques, fantasmatiques…On trouve de tout à la Galerie Valérie Delaunay pour paraphraser la pub d’un magasin pour dames du siècle dernier…et chacun peut y faire son choix. On peut apprécier, rester insensible à certaines artistes et comme vieillecarne est allé y faire un tour, on écrit nos petites préférences ; mais attention cela ne veut pas dire que les autres madames n’ont pas d’intérêt, c’est le privilège de la Kritik !

huile sur toile – 72 x 93

Dans le désordre : l’univers très colorié d’Hélène Duclos où la poésie prend plus le pas que sur le politique, attire le regard, les mines de plomb et pierre noire sur papier de Barbara Navi inquiètent et fascinent ainsi que l’univers clos de Valérie Sonnier.

On avoue que Corine Borgnet nous séduit toujours autant. Son univers de l’absurde, excite vraiment nos cônes. Après s’être servie d’os de poulets pour construire un monde d’une blancheur christique (voir l’article précédent sur le galerie Delaunay), ici elle détourne, des chefs-d’œuvres très connus de la peinture (Boucher, Bernini, Raphaël..), et les drape avec du pied de poule ! Éh oui, chez Valérie de Delaunay on peut apprécier une incroyable exposition de poules !

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